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ARNALT (Page 1:700)
* ARNALT, s. m. (Hist. nat. bot.) c'est un arbre qui croît, à ce qu'on dit, aux Indes orientales, & qui a l'odeur du citron & la feuille du saule. On ajoûte qu'il ne porte point de fruit: mais cela ne suffit pas pour le caractériser.
ARNAUTES (Page 1:700)
* ARNAUTES, s. m. pl. peuples d'Albanie, sur la côte orientale du golfe de Venise; ils sont errans & vagabonds. On donne aussi le nom d'Arnautes aux Albanois qui se sont fixés dans l'île de Nio, une de celles de l'Archipel.
ARNAY - LE - DUC (Page 1:700)
* ARNAY - LE - DUC, (Géog.) ville de France, au Duché de Bourgogne, dans l'Auxois, proche la riviere d'Aroux. Long. 21. 56. lat. 47. 7.
ARNEAF (Page 1:700)
ARNEAF, s. m. oiseau mieux connu sous le nom
de pie - griêche. Voyez
ARNEBERG (Page 1:700)
* ARNEBERG, (Géog.) ville d'Allemagne, dans la vieille marche de Brandebourg, sur l'Elbe, entre Angermonde & Werben. Elle appartient au roi de Prusse.
ARNEDO (Page 1:700)
* ARNEDO, (Géog.) ville du Pérou, à une demi - lieue de la mer du Sud, où elle a un port, à 10 lieues au nord de Lima.
ARNHEIM (Page 1:700)
* ARNHEIM, ville des Pays - Bas, dans la province de Gueldre, capitale du Véluwe, sur la droite du Rhin. Long. 23. 25. lat. 52.
Les Hollandois ont donné le même nom à la partie de la terre australe qu'ils ont découverte au midi de la nouvelle Guinée.
ARNHUSEN (Page 1:700)
* ARNHUSEN, petite ville d'Allemagne, près de la riviere de Rega, sur les confins de la marche de Brandebourg.
ARNO (Page 1:700)
* ARNO, (Géog.) fleuve d'Italie, dans la Toscane; il a sa source dans l'Apennin, passe à Florence & à Pise, & se jette dans la mer un peu au - dessous.
ARNODES (Page 1:700)
ARNODES, s. m. pl. (Littérat.) nom que l'on
donnoit à ceux qui parmi les Grecs dans les festins
ou d'autres assemblées récitoient des vers d'Homere,
une branche de laurier à la main. On les nommoit
ainsi, parce qu'on leur donnoit pour récompense un
agneau qu'on appelle en Grec
ARNON (Page 1:700)
* ARNON, (Géog. sainte.) fleuve qui avoit sa source dans les montagnes d'Arabie, traversoit le desert, entroit dans le lac Alphaltite, & divisoit les Moabites des Amorrhéens.
ARNOULD (Page 1:700)
* ARNOULD, petite ville de France, dans la Beauce, dans la forêt d'> veline.
ARNSBOURG (Page 1:700)
* ARNSBOURG, Voyez
ARNSHEIM (Page 1:700)
* ARNSHEIM, petite ville d'Allemagne, dans le Palatinat du Rhin, bailliage d'Altzey.
ARNSTAD (Page 1:700)
* ARNSTAD, petite ville d'Allemagne, dans la Thuringe, sur la riviere de Gera. Long. 28. 33. lat. 50. 54.
AROBE, ou ARROBE (Page 1:700)
AROBE, ou ARROBE, s. m. (Commerce.) en Espagnol, arobas, en Péruvien, aroue, poids dont on se sert en Espagne, en Portugal, à Goa, & dans toute l'Amérique Espagnole. Les Portugais s'en servent aussi au Bresil, où aussi - bien qu'à Goa on l'appelle arate: tous ces arobes n'ont gueres que le nom de commun; & ils sont d'ailleurs assez différens pour leur pesanteur & pour leur évaluation au poids de France. L'arobe de Madrid & du reste de presque toute l'Espagne, à la réserve de Séville & de Cadix, est de vingt - cinq livres Espagnoles, qui n'en font pas
L'arobe de Portugal est de 32 livres de Lisbonne,
qui reviennent à vingt - neuf livres de Paris. Voyez
AROÉ (Page 1:700)
* AROÉ, (Géog. anc. & mod.) ville d'Achaie; c'est aujourd'hui Patras.
AROER (Page 1:700)
AROER, (Géog. sainte.) ville de la Judée, en Asie, au - delà du Jourdain, de la tribu de Gad, proche la riviere d'Arpon, sur les confins de la tribu de Ruben, & du pays des Ammonites.
AROMATES (Page 1:700)
* AROMATES, s. m. pl. (Hist. nat. & mat. med.) on comprend sous ce nom générique tous les végétaux pourvûs d'une huile & d'un sel acre, qui par leur union forment une substance savoneuse, qui est le principe de l'odeur & du goût acre, stimulant & échauffant, qu'on y découvre. Tels sont le cardamome, le clou de girofle, la canelle, le poivre, le gingembre, le macis, &c. Si dans les cas où la bile a perdu sa force & son énergie, & où les fibres de l'estomac sont relâchées, les aromates sont d'un grand secours; ils sont aussi très - nuisibles dans les dispositions contraires, par l'impétuosité de mouvement qu'ils occasionnent dans les humeurs qui sont déjà trop agitées. L'absinthe qui facilite l'écoulement des eaux, en relevant le ton & le ressort des vaisseaux affoiblis, & divisant & incisant les humeurs muqueuses, est un excellent remede dans l'hydropisie: mais dans les fievres inflammatoires, elle feroit certainement beaucoup de mal, en produisant les mêmes effets que dans l'hydropisie.
AROMATIQUE (Page 1:700)
AROMATIQUE, adj. Voyez
AROMATITE (Page 1:700)
* AROMATITE, s. f. (Hist. nat. foss.) pierre précieuse, d'une substance bitumineuse, & fort ressemblante par sa couleur & son odeur à la myrrhe, qui lui donne son nom; on la trouve en Egypte & en Arabie.
ARONCHES (Page 1:700)
* ARONCHES, petite ville de Portugal, dans l'Alentéjo, sur les confins de l'Estramadure Espagnole; elle est sur la riviere de Care, qui coule proche l'Alegrette, & joint la Guadiana, un peu au - dessus de Badajoz. Long. 11. 14. lat. 39.
ARONDE (Page 1:700)
ARONDE, terme de Fortification. Voyez
ARONDEL (Page 1:700)
* ARONDEL. Voyez ARUNDEL.
ARONDELIERE (Page 1:700)
ARONDELIERE, s. f. nom de plante, synonyme
avec celui de chelidoine. Voyez
ARONDELLES (Page 1:700)
ARONDELLES, s. f. (Marine) arondelles de mer, c'est ainsi qu'on appelle, en terme de Marine, les brigantins, les pinasses, & autres vaisseaux médiocres & légers. (Z)
ARONE ou ARONA (Page 1:700)
* ARONE ou ARONA, (Géog.) ville d'Italie dans le territoire d'Anghiéra, au duché de Milan. Longit. 26. 5. lat. 45. 41.
AROOL (Page 1:700)
* AROOL, (Géog.) ville de l'empire Russien dans l'Uckraine, sur la riviere d'Occa, à 80 lieues nord de Moscow. Long. 55. 50. lat. 51. 48.
AROSBAY (Page 1:700)
* AROSBAY, ville des Indes dans la contrée septentrionale de la côte occidentale de l'île de Madura proche celle de Java. Long. 132. lat. mérid. 9. 30. [p. 701]
AROSEN ou WESTERAS (Page 1:701)
* AROSEN ou WESTERAS, petite ville de Suede, capitale de la Westimanie, sur le lac Meler.
AROT & MAROT (Page 1:701)
AROT & MAROT, s. m. (Théol. & Hist.) sont
les noms de deux anges, que l'imposteur Mahomet
disoit avoir été envoyés de Dieu pour enseigner les
hommes, & pour leur ordonner de s'abstenir du meurtre,
des faux jugemens, & de toutes sortes d'excès.
Ce faux - prophete ajoûte, qu'une très - belle femme
ayant invité ces deux anges à manger chez elle, elle
leur fit boire du vin, dont étant échauffés, ils la solliciterent
à l'amour; qu'elle feignit de consentir à leur
passion, à condition qu'ils lui apprendroient auparavant
les paroles par le moyen desquelles ils disoient
que l'on pouvoit aisément monter au ciel; qu'après
avoir su d'eux ce qu'elle leur avoit demandé, elle
ne voulut plus tenir sa promesse, & qu'alors elle fut
enlevée au ciel, où ayant fait à Dieu le récit de ce
qui s'étoit passé, elle fut changée en l'étoile du matin,
qu'on appelle lucifer ou aurore, & que les deux
anges furent séverement punis. C'est de - là, selon
Mahomet, que Dieu prit occasion de défendre l'usage
du vin aux hommes. Voyez
AROTES (Page 1:701)
AROTES, s. m. pl. (Hist. anc.) nom que les Syracusains donnoient aux hommes de condition libre, qui par le malheur de leur fortune étoient obligés de servir pour subsister. (G)
AROU ou AAROW (Page 1:701)
* AROU ou AAROW, (Géog.) ville du canton de Berne au pays d'Argow, sur l'Aar, qui lui a donné son nom. Elle est bâtie sur les ruines de l'ancienne forteresse de Rora.
AROVAQUES (Page 1:701)
* AROVAQUES, s. m. pl. peuples de la Caribane dans l'Amérique septentrionale, proche les bords de l'Essekebe & les frontieres du Paria.
AROUCA (Page 1:701)
* AROUCA, (Géog. anc. & mod.) village de Portugal dans la province de Beira, entre Viseu & Po><-> to, sur la riviere de Paira. On croit que c'est l'ancienne Araducta.
AROUE (Page 1:701)
AROUE, s. f. (Commerce.) poids dont on se sert
dans le Pérou, le Chily, & autres provinces & royaumes
de l'Amérique, qui sont de la domination Espagnole. L'aroue, qui n'est rien autre chose que l'arobe
d'Espagne, pese vingt - cinq livres poids de France.
Voyez
AROUENS (Page 1:701)
* AROUENS, (
AROUGHEUN (Page 1:701)
* AROUGHEUN, (Hist. nat. Zoolog.) animal qu'on trouve en Virginie, & qui est tout semblable au castor, à l'exception qu'il vit sur les arbres comme les écureuils.
La peau de cet animal forme une partie du commerce que les Anglois font avec les sauvages voisins de la Virginie; elle compose une sorte de fourrure fort estimée en Angleterre.
AROURE (Page 1:701)
AROURE, s. f. (Hist. anc.) nom d'une mesure en
usage chez les Grecs; elle contenoit cinquante piés,
si l'on en croit Suidas. Ce mot signifioit plus fréquemment
une mesure quarrée qui faisoit la moitié du plethron.
Voyez
L'aroure Egyptien étoit le quarré de cent coudées, selon le calcul du docteur Arbuthnot, tab. 9. (G)
AROY (Page 1:701)
* AROY, (Géog.) riviere de l'Amérique méridionale; elle sort du lac Cassipe dans la province de Paria, & se jette dans la riviere de ce nom.
ARPA EMINI (Page 1:701)
ARPA EMINI, s. m. (Hist. mod.) officier du Grand - Seigneur; c'est le pourvoyeur des écuries; il est du corps des mutaferacas ou gentils - hommes ordinaires de sa hautesse. A la ville il reçoit l'orge, le foin, la paille, & les autres fourrages d'imposition; à l'armée ils lui sont fournis par le deflerdard ou grand thrésorier qui a soin des magafins. L'arpa emini en fait la distribution aux écuries du Sultan & à ceux qui en ont d'étape; ses commis les délivrent
ARPAGE (Page 1:701)
ARPAGE, s. m. (Hist. anc.) ou plûtôt HARPAGE
comme on le trouve écrit dans les anciennes inscriptions,
signifie un enfant qui meurt au berceau, ou du moins
dans sa plus tendre jeunesse. Ce mot est formé
du Grec
Les Romains ne faisoient ni funérailles ni épitaphes aux harpages; on ne brûloit point leur corps; on ne leur érigeoit ni tombeaux ni monumens; ce qui fait qu'on trouve dans Juvenal:
terra clauditur infans,
Et minor igne rogi.
Dans la suite on introduisit la coûtume de brûler les
corps des enfans qui avoient vêcu 40 jours, & à qui
il avoit poussé des dents: on appelloit aussi ceux - là
ARPAIA (Page 1:701)
* ARPAIA, (Géog. anc. & mod.) village de la principauté ultérieure au royaume de Naples, sur les confins de la terre de Labour, entre Capoue & Bénévent. On croit que c'est l'ancien Caudium, & que notre stretto d'arpaja sont les fourches Caudines, furcoe Caudinoe des anciens.
ARPAILLEUR (Page 1:701)
* ARPAILLEUR, s. m. nom que l'on donne à ceux qui s'occupent à remuer les sables des rivieres qui roulent des paillettes d'or, afin de les en séparer; ces ouvriers n'ont aucun emploi dans les mines.
ARPAJON (Page 1:701)
* ARPAJON, ville de France dans le Rouergue, avec titre de duché.
Arpajon (Page 1:701)
ARPEGGIO, ARPÉGE ou ARPÉGEMENT (Page 1:701)
ARPEGGIO, ARPÉGE ou ARPÉGEMENT, s. m. en Musique, est la maniere de faire entendre successivement & rapidement les divers sons d'un accord, au lieu de les frapper tous à la fois.
Il y a des instrumens sur lesquels on ne peut former un accord plein qu'en arpégeant; tels sont le violon, le violoncelle, la viole, & tous ceux dont on joue avec l'archet; car l'archet ne peut appuyer sur toutes les cordes à la fois. Pour former donc des accords sur ces instrumens, on est contraint d'arpéger; & comme on ne peut tirer qu'autant de sons qu'il y a de cordes, l'arpege du violon & du violoncelle ne fauroit être composé de plus de quatre sons. Il faut pour arpéger, que les doigts soient arrangés en même tems chacun sur sa corde, & que l'arpege se tire d'un seul & grand coup d'archet, qui commence sur la plus grosse corde & vienne finir en tournant sur la chanterelle. Si les doigts ne s'arrangeoient sur les cordes que successivement, ou qu'on donnât plusieurs coups d'archets, ce ne seroit plus un arpege, ce seroit passer très - vîte plusieurs notes de suite.
Ce qu'on fait sur le violon par nécessité, on le
pratique par goût sur le clavecin. Comme on ne peut
tirer de cet instrument que des sons secs qui ne tiennent
pas, on est obligé de les refrapper sur des notes
de longue durée. Pour faire donc durer un accord
plus long tems, on le frappe en arpégeant, en commençant
par les sons bas, & en observant que les
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