RECHERCHE | Accueil | Mises en garde | Documentation | ATILF | ARTFL | Courriel |
"392">
Feu M. Bernoulli proposa aux Géometres en 1697,
de déterminer quelle étoit cette courbe. Le problème
fut résolu par M. Jacques Bernoulli son frere,
alors professeur de Mathématique à Bâle, par M.
Leibnitz, par M. le Marquis de l'Hôpital, & par M.
Newton. M. Bernoulli avoit averti les Géometres
dans son programme, que la ligne droite A B, passant
par les deux points A, B, quoiqu'elle fût la plus
courte de toutes celles qu'on pouvoit faire passer par
ces points, n'étoit pas néanmoins celle qu'un corps
pesant, tombant de A, devoit parcourir en moins de
tems; & en effet, on trouva que c'étoit une cycloïde,
ou plûtôt un arc de cycloïde passant par les points A,
B, & dont le point A étoit l'origine. V.
Il n'est pas impossible de faire sentir à ceux même qui sont peu versés dans la Méchanique transcendante, comment il peut se faire que la ligne droite A B ne soit pas la ligne de la plus courte descente. Car, imaginons la ligne horisontale E C qui partage la courbe A C B en deux parties A C, C B, telles que la partie A C soit plus courte que A E, & la partie C B plus longue que E B; il est certain que le corps A arrivera en C plûtôt qu'il n'arriveroit en E, puisqu'il aura moins de chemin à faire. Il est vrai qu'il employera ensuite plus de tems à parcourir C B, qu'il n'en mettra à parcourir E B; mais il faut remarquer que les tems employés à parcourir les lignes A E, A C, C B, E B, ne sont point entr'eux comme ces lignes, parce que le corps ne les décrit pas d'un mouvement uniforme; ainsi il ne doit pas paroître impossible que l'excès du tems par A E sur le tems par A C, soit plus grand que l'excès du tems par C B sur le tems par E B. Ainsi de ce que la ligne droite A B est plus courte que la ligne courbe A C B, il ne s'ensuit nullement que la ligne droite A B doive être descendue en moins de tems que la ligne courbe A C B. L'espece de raisonnement métaphysique que nous venons de faire, peut bien servir à faire soupçonner que la ligne de la plus vîte descente peut être une courbe: mais ce raisonnement ne sauroit jamais être une démonstration. C'est par le calcul seul qu'on peut s'assûrer si ce qu'on a soupçonné est vrai, & le calcul démontre en effet qu'on a soupçonné juste. Voici à peu près comment on s'y prend pour déterminer la courbe de la plus vîte descente. Soit A C B cette courbe, & ayant pris un arc infiniment petit C c, soit imaginé un arc quelconque infiniment petit C O c, terminé aux points C, c; il est évident que le corps pesant arrivé en C, doit parcourir l'arc C c, en moins de tems que l'arc C O c. Car s'il étoit moins de tems à parcourir l'arc C O c, alors ce seroit A C O c B, & non A C B qui seroit la courbe de la plus vîte descente, ce qui est contre l'hypothese. Ainsi la propriété de la courbe dont il s'agit, est telle, qu'un de ses arcs quelconques infiniment petits C c, est parcouru en moins de tems que tout autre arc infiniment petit C O c, passant par les mêmes points C, c.
Maintenant soient imaginés les points infiniment
proches C, c, & soit cherchée sur la ligne horisontale
Q L, la position du point K, tel, que C K c soit
parcouru en moins de tems que tout autre chemin
C k c, passant par C & c, on trouvera (Voyez
Si l'on supposoit qu'un corpuscule de lumiere tra<cb->
Voyez dans les Mémoires de l'Academ. de 1718. deux solutions du problème de la brachystochrone, données par M. Bernoulli, & toutes deux fort simples. Galilée a cru faussement que la brachystochrone étoit un arc de cercle. La Géométrie de son tems n'étoit pas encore assez avancée pour rétoudre ce problème. On trouve dans le second > de la Méchanique de M. Euler, imprimé à Peter>urg 1736. une solution très - élegante de ces pro>mes & des the>mes fort simples & fort généraux sur les propriétés de la brachystochrone; la solution du probleme devient beaucoup plus difficile lorsqu'on suppose que le corps se meut dans un milieu résistant, parce qu'alors la vitesse ne dépend pas de la hau>ur seule. M. Euler a donné aussi la brachystochrone pour ce cas - là, ce que personne n'avoit encore fait avant lui. (O)
BRACHITES (Page 2:392)
BRACHITES, s. m. (Hist. ecclés.) secte d'héretiques qui parurent dans le troisieme siecle. Ils suivoient les erreurs de Manés & des Gnostiques. (G)
BRACON (Page 2:392)
BRACON, s. m. (Machine hydrauliq.) on appelle bracon d'un vanteau, d'une porte d'écluse, la console, la potence, ou l'appui qui soûtient cette porte. (K)
BRACONNIER (Page 2:392)
BRACONNIER, s. m. (Chasse.) celui qui chasse sans droit & sans permission sur les terres d'autrui. Les ordonnances decernent des peines très - grieves contre les braconniers. (H)
BRADANO (Page 2:392)
BRADANO, (Géog.) riviere dans la Basilicate, au royaume de Naples, qui prend sa source dans l'Apennin, & se décharge dans le golfe de Tarente.
BRADFORD (Page 2:392)
BRADFORD, (Géog.) contrée d'Angleterre, avec titre de comté, dans la province de Shrop.
BRADUPEPSIE (Page 2:392)
* BRADUPEPSIE, s. f. ou COCTION LENTE,
(Medecine.) maladie de l'estornac, dans laquelle les
alimens ne sont digérés qu'avec peine & lenteur. La
digestion passe pour lente, quand au lieu de s'exécuter
dans l'espace de vingt - quatre heures, elle ne se
fait que dans l'espace de plusieurs jours. Voyez
BRADIE (Page 2:392)
BRADIE, Géog.) ville de Moldavie située sur la riviere de Pruth.
BRAGANCE (Page 2:392)
BRAGANCE, (Géog. anc. & mod.) ville de Portugal avec château, capitale du duché de même nom, dans la province de Tra - losmontes. La maison régnante de Portugal en porte le nom. Lon. 11. 20. lat 41. 47.
Quelques auteurs prétendent que c'est le Coeliobriga des anciens.
BRAGANZA (Page 2:392)
BRAGANZA, (Géog.) petite ville sur les frontieres de la Marche Trevisane dans le territoire de la république de Venise.
BRAGUE (Page 2:392)
BRAGUE, s. f. ou BRACQUE, DRAGUE, (Marine.) tous ces termes sont synonymes.
La brague est une corde qu'on fait passer au - travers des assûts du canon, & qu'on amarre par les bouts à deux boucles de fer qui sont de chaque côté [p. 393]
Bpagaia (Page 2:393)
BRAHILOW (Page 2:393)
BRAHILOW, (Géog.) petite ville de Valachie, à l'endroit où la riviere de Seret se jette dans le Danube.
BRAI (Page 2:393)
* BRAI, s. m. mêlange de gomme, de résine, de
poix, & d'autres matieres visqueuses, ou de poix liquide
& d'huile de poisson, dont on se sert pour le
calsat des bâtimens de mer. Voyez
Brai (Page 2:393)
BRAID - ALBAIN ou ALBANIE (Page 2:393)
BRAID - ALBAIN ou ALBANIE, province septentrienale de l'Ecosse, entre le Lochaber, le pays d'Athol & d'Argile. La Tay y prend sa source.
BRAIE (Page 2:393)
BRAIE, s. f. (Marinc.) c'est ainsi qu'on nomme
des m>ceaux de toile poissée ou de cuir goudronné
qu'on applique autour d'un trou pratiqué dans le tillac
pour passer le mât; ce qui empêche que l'eau
de la pluie ou des coups de vagues ne tombent à fond
de cale. On applique aussi des braies à l'ouverture par
où passe la barre du gouvernail; parce que de gros
tems, & sur - tout de vent arriere, les vagues qui sautent
souvent par - dessus la dunette, remplitoient la
sainte - barbe, ou il n'y a ni dalots ni maugeres pour
la faire écouler. Voyez
Braie (Page 2:393)
Braie (Page 2:393)
Braie (Page 2:393)
On appelle encore braie une feuille de papier gris
ou une maculature découpée en frisquette, qui sert
à faire des épreuves. V.
BRAILLE (Page 2:393)
* BRAILLE, s. f. (Péche & Comm.) pelles de bois
dont en se sert dans la salaison des harengs. Voyez
BRAILLER (Page 2:393)
* BRAILLER, v. act. (Pêche.) c'est remuer le poisson avec la braille lorsqu'il est salé, afin qu'il prenne mieux la salure. On ne braille que quand on sale à terre: quand on encaque d'abord le poisson, on le tient dans des paniers plats, & on le saupoudre à chaque rangée ou lit qu'on en fait dans la caque, observant quelquefois de le tourner & retourner dans les paniers avant que de l'encaquer.
Braillir (Page 2:393)
BRAILLEUR (Page 2:393)
BRAILLEUR, s. pris adj. (Manege.) est un cheval qui hennit très - souvent. Ce défaut est extrèmement incommode, sur - tout à la guerre. (V)
BRAINE (Page 2:393)
BRAINE, (Géog.) petite ville de France à quatre lieues de Soissons.
Braine - l'aleu (Page 2:393)
Braine - le - comte (Page 2:393)
BRAISE (Page 2:393)
* BRAISE, s. f. (Boulangers & Pâtissicrs.) c'est ainsi qu'on appelle le charbon éteint. Ceux qui craignent la vapeur du charbon noir se servent de braise: elle se vend au boisseau: on en distingue de deux es<cb->
Braise (Page 2:393)
BRAKERNES (Page 2:393)
BRAKERNES, (Géog.) petite ville de Norwege, dans la province d'Aggerhus, sur le Dramme.
BRALIN (Page 2:393)
BRALIN, (Géog.) ville & château de la basse Silésie, à peu de distance de Martemberg.
BRAMA ou BRAHMA (Page 2:393)
BRAMA ou BRAHMA, s. m. (Hist. mod.) l'un des principaux dieux du Tonquin, entre la Chine & l'Inde. Il est adoré par les sectateurs de Confucius.
Ces idolatres font des sacrifices aux sept planetes,
comme à des divinités: mais ils ont encore cinq idoles
pour lesquelles ils ont une vénération particuliere;
savoir, quatre dieux nommés Brama, Raumu,
Betolo, Ramonu; & une déesse qu'ils appellent Satibana. Le roi, les mandarins, c'est - à - dire les seigneurs
de la cour, & les doctes du pays, n'adorent
guere que le ciel. Tavernier, Voyage des Indes. Voy.
BRAMA ou BREMA (Page 2:393)
BRAMA ou BREMA, (Géog.) ville & royaume d'Asie dans l'Inde, au - delà du Gange, sur la riviere de Menan, aux frontieres du royaume de Tonquin & de Pégu: elle appartient au roi d'Ava. Les habitans se nomment les Bramas.
BRAMANT (Page 2:393)
BRAMANT, (Géog.) petite ville de Savoie dans la province de Maurienne sur la riviere d'Arc.
BRAMAS (Page 2:393)
BRAMAS, (les) Géog. peuples d'Asie qui habitent les extrémités du royaume d'Ava & de Pégu.
BRAMER (Page 2:393)
BRAMER, v. n. (Chasse.) Ce mot n'a point d'autre usage que de désigner le cri du cerf.
BRAMINES ou BRAMENES, ou BRAMINS (Page 2:393)
* BRAMINES ou BRAMENES, ou BRAMINS ou
BRAMENS, s. m. pl. (Hist. mod.) secte de philosophes
Indiens, appellés anciennement Brachmanes.
Voyez Next page
The Project for American and French Research on the Treasury of the French Language (ARTFL) is a cooperative enterprise of Analyse et Traitement Informatique de la Langue Française (ATILF) of the Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), the Division of the Humanities, the Division of the Social Sciences, and Electronic Text Services (ETS) of the University of Chicago.