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BRAMPOUR (Page 2:394)
BRAMPOUR, grande ville d'Asie, capitale du royaume de Candish, qui est tributaire du grand Mogol. Les habitans sont idolatres. Il s'y fait un grand commerce de toiles de coton. Long. 95. lat. 21. 10.
BRANCA (Page 2:394)
BRANCA, (Géog.) ou L'ISLE - BLANCHE, l'une des îles du cap - Verd.
BRANCARD (Page 2:394)
BRANCARD, s. m. assemblage de plusieurs pieces de bois de charpente, sur lequel on place des pierres ou autres fardeaux d'une grande pesanteur, quand on craint d'en gâter la forme par des chocs. On donne le même nom à une espece de grande civiere à bras & à piés, sur laquelle les crocheteurs transportent les choses fragiles, comme glaces, bureaux, buffets, &c.
Brancard (Page 2:394)
BRANCASTRE (Page 2:394)
* BRANCASTRE, (Géog. anc. & mod.) village du comté de Norfolck, autrefois grande ville. C'étoit le Brannodunum des Latins.
BRANCE (Page 2:394)
* BRANCE, s. m. (OEconom. rustiq.) espece de
BRANCHES (Page 2:394)
BRANCHES, s. f. (Jard.) Les branches sont les bras du corps de l'arbre; ce sont elles qui lui donnent sa figure. Le bourgeon s'étend peu - à - peu en branches portées collatéralement, & composées des mêmes parties que la tige. Ces branches s'étendent ensuite, s'élargissent, & se divisent en ramilles, d'où sortent quantité de feuilles. Elles croissent à l'oeil de la queue de la feuille, & produisent des fleurs, ensuite des fruits, qui se convertissent en semence pour la propagation de l'espece.
L'agitation des branches causée par le vent est aux arbres, ce qu'est aux animaux l'impulsion du coeur: inflexibles comme les os, elles pourroient se rompre: pliantes & élastiques comme elles sont, elles se prêtent & résistent à la violence des vents.
On compte des maitresses ou meres branches; des branches petites & foibles; des branches à bois, à fiuit, chisonnes, gourmandes, veules, aoutées, & les branches de faux bois.
Les branches chifonnes, qui sont courtes & fort menues, seront retranchées lors de la taille d'un arbre.
Les branches gourmandes sont celles qui sortent des meres branches ou du tronc, bien droites, grosses & longues.
Les branches à bois sont celles qui étant les plus grosses & pleines de boutons plats, donnent la forme à un arbre fruitier, & doivent se conserver en partie.
Les branches à fruit sont celles qui naissent plus foibles que les branches à bois, avec des boutons ronds: ce sont elles qui donnent les fruits, & qu'on doit conserver.
Les branches de faux bois sont celles qui croissent hors des branches taillées de l'année précédente, ou qui étant venues, sont grosses où elles devroient être menues, & qui ne donnent aucune marque de fécondité: on les coupe ordinairement.
Les maitresses branches ou meres branches, sont les plus hautes branches de l'arbre, & d'où partent toutes les autres.
Les branches veules, qui après leur accroissement sont longues & fort menues, sans promettre aucune fécondité, se coupent comme n'étant propres à rien.
La branche aoutée se dit quand, après le mois d'Août, elle a bien pris sa croissance, s'endurcit, & prend une couleur noirâtre. Si elle demeure verte & velue, elle n'est pas bien aoutée. (K)
* On a transporté par métaphore le nom de branche, de l'arbre où il est pris au propre, aux pieces d'une infinité de machines, dans lesquelles ces pieces sont regardées comme des parties analogues à la branche dans l'arbre. Voyez - en des exemples ci - dessous.
Branche (Page 2:394)
Branche (Page 2:394)
Les arteres principales se divisent en branches, &
ces branches se subdivisent en rameaux. V.
La cinquieme paire de nerfs se divise en trois branches, & chacune de ces branches se subdivise en d'autres
rameaux. Voyez
Les branches ou cuisses du clitoris, qui sont comme
les racines des deux corps caverneux du clitoris,
sont de même attachées au bord de la branche de l'os
ischium, où elles se terminent peu - à - peu, quoi qu'une
portion du tuyau membraneux paroisse dans quelques - unes s'étendre jusqu'à la tubérosité. Voy.
Les branches antérieures de la moelle allongée ou ses grosses branches, que l'on nomme aussi jambes antérieures de cette moelle; pédoncules du grand cerveau, bras de la moelle allongée, cuisses de la moelle allongée, sont deux faisceaux médullaires très - considérables, dont les extrémités antérieures s'écartent l'une de l'autre, & les extrémités postérieures s'unissent, de sorte que les deux faisceaux représentent un V romain. Leurs extrémités antérieures paroissent se perdre au bas des corps cannelés. Les petites branches ou branches postérieures de la moelle allongée, sont des productions latérales de la protubérance annulaire, qui vont se perdre dans le cervelet. On nomme aussi ces petites branches, jambes postérieures du cervelet, pédoncules du cervelet. (L)
Branche (Page 2:395)
1°. Qu'en prenant x positive, y aura un certain nombre de valeurs correspondantes à la même valeur de x.
2°. Qu'en prenant x négative, y aura de même un certain nombre de valeurs correspondantes à la même x.
Or la courbe a autant de branches que y a de valeurs
répondantes aux x tant positives que négatives.
Voyez à l'article
Au reste il est bon d'observer que les Géometres n'ont pas encore bien fixé la signification du mot branche. Par exemple, soit une courbe qui ait pour équation [omission: formula; to see, consult fac-similé version], on regarde d'ordinaire cette courbe comme n'ayant qu'une seule branche, parce que y n'a qu'une seule valeur. Cependant cette branche est quelquefois comptée pour deux, parce qu'elle s'étend à l'infini du côté des x positives, & du côté des x négatives. Intred. à l'analyse des Lignes courbes par M. Cramer.
On appelle branche infinie une branche de courbe qui s'étend à l'imini.
L'hyperbose & la parabole ont des branches infinies. Mars le cercle & l'ellipse n'en ont point; ce sont deux courbes qui rentrent en elles - mêmes.
Les branches infinies d'une courbe sont ou paraboliques ou hyperboliques.
Les branches paraboliques sont celles qui peuvent avoir pour arymptote une parabole d'un degré plus ou moins élevé. Par exemple, la courbe dont l'équation seroit [omission: formula; to see, consult fac-similé version], auroit une branche infinie parabolique, qui auroit pour asymptote une parabole ordinaire dont l'équation seroit [omission: formula; to see, consult fac-similé version] En effet x étant infinie, l'équation se réduit à [omission: formula; to see, consult fac-similé version] qui est celle de la parabole ordinaire. De même si l'équation étoit [omission: formula; to see, consult fac-similé version]; on trouveroit que la branche infinie auroit pour asymptote une parabole du troisieme degre [omission: formula; to see, consult fac-similé version].
Les branches hyperboliques sont celles qui ont pour asymptote une ligne droite; elles peuvent aussi avoir pour asymptote, une hyperbole d'un degré plus ou moins élevé. Par exemple, la courbe [omission: formula; to see, consult fac-similé version] dont nous venons de parler, se réduit à [omission: formula; to see, consult fac-similé version] lorsque x=0, elle a pour asymptote l'ordonnée infinie qui passe par l'origine, & elle peut avoir aussi
De même la courbe [omission: formula; to see, consult fac-similé version] a pour asymptote l'ordonnée infinie, qui passe par le point ou x=0; & elle a aussi pour asymptote une hyperbole cubique.
Il est visible que toutes les branches infinies sont ou
hyperboliques ou paraboliques. Car soit dans l'équation
d'une courbe y exprimée en x par une série dont tous
les termes soient réels, il est évident que quand x
sera infinie ou infiniment petite, toute cette équation se réduira à y=x
Au reste il ne faut pas croire que cette équation
y=x
On trouvera une théorie très - complette des branches infinies des courbes dans le huitieme chapitre de l'Introduction à l'analyse des lignes courbes par M. Cramer. Il y donne la méthode de déterminer les différentes branches d'une courbe, & leurs asymptotes droites ou courbes. Comme cette théorie nous conduiroit trop loin, nous renvoyons là - dessus à son ouvrage. On trouve aussi d'excellentes choses sur ce sujet dans les Usages de l'analyse de Descartes, par M. l'abbé de Gua. (O)
Branches (Page 2:395)
Branche (Page 2:395)
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La branche a six mises, & une petite mise nommée
accolure. Voyez
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