RECHERCHE | Accueil | Mises en garde | Documentation | ATILF | ARTFL | Courriel |
"263">
M. Bouguer a remarqué dans son ouvrage sur la
figure de la terre, p. 203. & suiv. que le foyer des grandes
lunettes est différent, 1°. selon la constitution des
yeux de l'observateur; 2°. selon qu'on enfonce ou
retire l'oculaire; 3°. selon la constitution actuelle de
l'atmosphere; & il donne des moyens de se précautionner
contre ces variations. Voyez l'article
Lorsque les rayons refléchis ou rompus sont divergens,
mais de maniere que ces rayons prolongés
iroient se réunir, soit exactement, soit physiquement,
en un même point, ce point est appellé foyer
virtuel ou imaginaire, & par d'autres points de dispersion. Ainsi (
Comme les rayons qui partent du foyer d'une hyperbole sont refléchis par cette hyperbole, de maniere qu'étant prolongés ils passeroient par le foyer de l'hyperbole opposée, on peut regarder ce second foyer comme un foyer virtuel.
Sur les propriétés des différentes especes de foyers, voyez la dioptrique de Descartes, celle de Huyghens, & beaucoup d'autres ouvrages. (O)
Foyer (Page 7:263)
Les modernes ont abandonné cette théorie sur les causes de la chaleur animale, pour en substituer d'autres, analogues aux differentes manieres dominantes de philosopher; causes sur lesquelles on a par conséquent beaucoup varié depuis un siecle, mais sans avoir fourni jusqu'à - présent rien de bien satisfaisant. On n'est pas même encore parvenu à déterminer si c'est à des causes méchaniques ou physiques, qu'il faut attribuer cet esset si important dans l'économie animale; & dans les différens systèmes qui l'ont attribué à des causes purement méchaniques, on n'a pas pû non plus s'accorder sur le lieu du corps où la chaleur est puncipalement produite; sur la partie que l'on peut regarder comme en étant le foyer: les uns l'ont fixé dans le coeur; d'autres dans les poumons; d'autres enfin dans les vaisseaux capillaires sanguins, sans qu'aucune de ces opinions soit incontestablement reçûe: ainsi on n'a encore rien de bien décidé sur ce sujet en général, d'autant moins qu'on commence à appercevoir que les causes méchaniques ne sont pas suffisantes pour rendre
Foyer (Page 7:263)
Foyer (Page 7:263)
Foyer (Page 7:263)
FRACTION (Page 7:263)
* FRACTION, s. f. (Gramm.) L'action de briser un corps. Il n'est guere d'usage que dans ces deux phrase, consacrees; fiaction de l hostie, fraction du pain.
I.
II. L'une & l'autre définition emportent nécessairement
deux termes, dont l'un représente le dividende,
l'autre le divileur. On les place l'un sous
l'autre avec une potite ligne transversale entre deux.
Le supérieur, qui représente le divioende, est dit
numérateur; & l'inférieur, qui représente le diviseur,
est dit dénominateur de la fraction. Ainsi
III. Si le numérateur est multiple du dénominateur, la fraction supposée ne l'est que par l'expression, puisque la division venant à s'effectuer, le quotient est un entier.
Si le numerateur, sans être multiple du dénominateur, est d'ailleurs plus grand que lui, il le contiendra, au moins une fois, avec un reste: c'est ce qu'on appelle fraction mixte, parce que le quotient est un entier joint à une fraction. [p. 264]
Enfin si le numérateur est plus petit que le dénominateur; c'est une fraction pure sur laquelle la division n'a point de prise, & qui est elle - même son quotient.
12/3=4 est une fraction de la premiere espece; 6/5 =1+1/5 une de la seconde; 2/3=2/3 une de la troisieme.
IV. Toute fraction, comme celle - ci 2/3, peut s'énoncer de deux manieres, ou 2 divisé par 3 (c'est - à - dire le tiers de deux) ou deux tiers. La premiere maniere est relative aux définitions ci - dessus. Suivant la seconde, on conçoit l'unité divisée en parties dont le dénominateur indique l'espece & le numérateur le nombre qu'il en faut prendre. Mais cette diversité dans la maniere d'énoncer n'influe en rien sur le fond; soit qu'on divise 2 toises ou 12 piés par 3, c'est - à - dire qu'on en prenne le tiers, soit qu'on prenne les deux tiers d'une toise ou de 6 piés, le résultat est également 4 piés.
V. Pour procéder avec quelque ordre dans une matiere d'un détail assez épineux, nous traiterons d'abord des fractions prises singulierement, puis nous comparerons diverses fractions ensemble, enfin nous en donnerons le calcul.
VI. Des fractions prises singulierement. La valeur absolue d'une fraction est d'autant plus grande, que son numérateur est plus grand & son dénominateur plus petit; & au contraire.
Pour en sentir la raison, il suffit de se rappeller
que le numérateur est le dividende, le dénominateur
le diviseur, & la valeur de la fraction le quotient.
Voyez
VII. Pour doubler, tripler, &c. la valeur d'une fraction, c'est donc la même chose de multiplier son numérateur, ou de diviser son dénominateur par 2, 3, &c... comme pour en prendre la moitié, le tiers, &c. c'est la même chose de diviser son numérateur ou de multiplier son dénominateur par 2, 3, &c.
VIII. Donc la valeur d'une fraction n'est point changée, soit qu'on multiplie, soit qu'on divise ses deux termes par la même grandeur n; car l'effet de l'opération faite sur le numérateur sera détruit par l'opération subséquente sur le dénominateur. C'est en effet multiplier ou diviser la fraction par n/n=1; or 1 ne change point les grandeurs, soit qu'il divise, soit qu'il multiplie.
IX. Cela même fournit le moyen de réduire un entier a en fraction d'un dénominateur quelconque n, sans altérer sa valeur; il n'y a qu'à le multiplier & le diviser par n.
Si l'on fait n=1, on aura ax1/1=a1; & c'est la maniere la plus simple de réduire un entier en fraction, lorsqu'on n'a pas d'ailleurs intérêt de lui donner un dénominateur déterminé.
X. On dit qu'une fraction est réduite à ses plus simples
termes, quand les deux termes qui l'expriment sont
premiers entr'eux. Voy.
Il est clair (n°: VIII.) que par cette opération la valeur de la fraction n'est point changée.
XI. Pour trouver la valeur d'une fraction relativement à un entier d'une espece déterminée, voici la méthode. On suppose la fraction pure; parce que, si originairement elle étoit mixte, on a dú préalablement en tirer l'entier par la voie ordinaire.
Le dénominateur de la fraction restant le diviseur
constant, prenez successi vement pour dividende, 1°.
le numérateur réduit en aliquotes premieres de l'entier
(voyez
La même fraction 3/5, s'il s'agit de monnoie, & que l'entier soit une livre, est 12 s.
Cete même fraction 3/5, s'il s'agit de tems, & que l'entier soit une heure, est 36'.
XII. De la comparaison des fractions. Le but qu'on
se propose, en comparant ensemble diverses fractions, est de découvrir le rapport qu'elles ont entr'elles. Ce rapport est sensible, dès que les fractions
ont le même dénominateur; car, a/c.b/c::a.b, puisque
le produit des extrèmes est égal au produit des
moyens (V.
Il ne s'agit donc que de donner aux fractions proposées un dénominateur commun, lorsqu'elles ne l'ont pas. Or pour cela, quel que puisse être le nombre des fractions, voici une regle simple & unique.
Multipliez les deux termes de chaque fraction par le produit continu des dénominateurs des autres fractions; il est clair (n°. VIII.) que par cette opération la valeur de chaque fraction primitive n'est point changée; & il n'est pas moins évident qu'il en résulte pour toutes les fractions réduites le même denominateur, puisqu'il est pour chacune le produit des mêmes facteurs.
Premieres fractions ...>
Secondes fractions ...> plus simplement >.
(+) Si les dénominateurs des fractions ont un diviseur commun, on peut simplifier l'opération en cette sorte: Soit > qu'il faut réduire à même dénomination, les dénominateurs g e & g k ayant pour diviseur commun g, je multiplie le haut & le bas de la premiere par k seulement, & le haut & le bas de la seconde par e seulement, & j'ai >.
(+) Ainsi, si j'avois > à réduire à même denomination,
je prendrois d'abord le plus grand commun
diviseur 8 de 16 & de 24 (voyez
Du calcul des fractions. Ce qui a été dit (n°. IX.) nous met en droit de supposer que les quantités sur lesquelles il sera question d'opérer, ne contiennent que des fractions.
XIII. Addition. Les fractions proposées étant préalablement reduites à la même dénomination, saites la somme des numérateurs, & écrivez au - dessous le dénominateur commun.
>
XIV. Soustraction. Après avoir réduit séparément
les deux quantites proposées en une seule fraction,
donnez aux deux fractions résultantes un denomina<pb->
Next page
The Project for American and French Research on the Treasury of the French Language (ARTFL) is a cooperative enterprise of Analyse et Traitement Informatique de la Langue Française (ATILF) of the Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), the Division of the Humanities, the Division of the Social Sciences, and Electronic Text Services (ETS) of the University of Chicago.