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M. Bouguer a remarqué dans son ouvrage sur la
figure de la terre, p. 203. & suiv. que le foyer des grandes
lunettes est différent, 1°. selon la constitution des
yeux de l'observateur; 2°. selon qu'on enfonce ou
retire l'oculaire; 3°. selon la constitution actuelle de
l'atmosphere; & il donne des moyens de se précautionner
contre ces variations. Voyez l'article
Lorsque les rayons refléchis ou rompus sont divergens,
mais de maniere que ces rayons prolongés
iroient se réunir, soit exactement, soit physiquement,
en un même point, ce point est appellé foyer
virtuel ou imaginaire, & par d'autres points de dispersion. Ainsi (
Comme les rayons qui partent du foyer d'une hyperbole sont refléchis par cette hyperbole, de maniere qu'étant prolongés ils passeroient par le foyer de l'hyperbole opposée, on peut regarder ce second foyer comme un foyer virtuel.
Sur les propriétés des différentes especes de foyers, voyez la dioptrique de Descartes, celle de Huyghens, & beaucoup d'autres ouvrages. (O)
Les modernes ont abandonné cette théorie sur les causes de la chaleur animale, pour en substituer d'autres, analogues aux differentes manieres dominantes de philosopher; causes sur lesquelles on a par conséquent beaucoup varié depuis un siecle, mais sans avoir fourni jusqu'à - présent rien de bien satisfaisant. On n'est pas même encore parvenu à déterminer si c'est à des causes méchaniques ou physiques, qu'il faut attribuer cet esset si important dans l'économie animale; & dans les différens systèmes qui l'ont attribué à des causes purement méchaniques, on n'a pas pû non plus s'accorder sur le lieu du corps où la chaleur est puncipalement produite; sur la partie que l'on peut regarder comme en étant le foyer: les uns l'ont fixé dans le coeur; d'autres dans les poumons; d'autres enfin dans les vaisseaux capillaires sanguins, sans qu'aucune de ces opinions soit incontestablement reçûe: ainsi on n'a encore rien de bien décidé sur ce sujet en général, d'autant moins qu'on commence à appercevoir que les causes méchaniques ne sont pas suffisantes pour rendre
I.
II. L'une & l'autre définition emportent nécessairement
deux termes, dont l'un représente le dividende,
l'autre le divileur. On les place l'un sous
l'autre avec une potite ligne transversale entre deux.
Le supérieur, qui représente le divioende, est dit
numérateur; & l'inférieur, qui représente le diviseur,
est dit dénominateur de la fraction. Ainsi
III. Si le numérateur est multiple du dénominateur, la fraction supposée ne l'est que par l'expression, puisque la division venant à s'effectuer, le quotient est un entier.
Si le numerateur, sans être multiple du dénominateur,
est d'ailleurs plus grand que lui, il le contiendra,
au moins une fois, avec un reste: c'est ce
qu'on appelle fraction mixte, parce que le quotient
est un entier joint à une fraction.
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