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BAHEM (Page 2:15)
BAHEM. Dans le 1
BAHIR (Page 2:15)
BAHIR, c'est - à - dire illustre. Buxtorf a remarqué dans sa bibliotheque des Rabbins, que les Juifs ont un livre de ce nom. Il ajoûte que c'est le plus ancien de tous les livres des Rabbins; qu'il y est traité des plus profonds mysteres de la cabale; que ce livre n'a point été imprimé; qu'on en voit seulement plusieurs passages dans les ouvrages des Rabbins; que l'auteur se nommoit Rabbi Nechonia Ben Hakkana, & qu'il vivoit, selon les Juifs, en même tems que Jonathan, auteur de la paraphrase Chaldaïque, c'est - à - dire environ quarante ans avant Jesus - Christ. Le même Buxtorf s'est servi du témoignage de ce livre pour prouver l'antiquité des points voyelles, qui sont écrits au texte Hébreu de la bible: mais cette preuve est mauvaise, le bahir n'étant point un ouvrage aussi ancien qu'il a prétendu. M. Simon a mis dans le catalogue des auteurs Juifs, que l'on a depuis peu imprimé en Hollande, un petit livre intitulé Bahir: mais il dit qu'il n'y a pas d'apparence que ce soit l'ancien bahir des Juifs, qui est beaucoup plus étendu. (G)
BAHREIN ou BAHRAIN (Page 2:15)
* BAHREIN ou BAHRAIN, (Géog.) province de l'Arabie heureuse, sur le golfe Persique, avec île de même nom.
BAHU (Page 2:15)
BAHU, s. m. en Architecture; c'est le profil bombé du chaperon d'un mur, de l'appui d'un quai, d'un parapet, d'une terrasse ou d'un fossé, & d'une balustrade.
Bahu (Page 2:15)
BAHURIN (Page 2:15)
* BAHURIN, (Géog. anc. & mod.) ville de la Palestine, de la tribu de Benjamin, sur une haute montagne, aux confins de la tribu de Juda; on l'appelle aujourd'hui Bachori.
BAHUS (Page 2:15)
* BAHUS, (Géog.) ville de Suede, capitale du gouvernement de même nom, sur un rocher dans une île formée par la Gothelbe. Long. 29. 20. lat. 57. 52.
BAHUTIER (Page 2:15)
BAHUTIER, s. m. ouvrier dont le métier est de faire des bahus, coffres, valises, malles, &c. & autres ouvrages de cette nature, couverts de peau de veau, de vache, d'ours, &c. mais non de chagrin. Les ouvrages en chagrin sont reservés aux guaîniers. Les bahutiers sont de la communauté des coffretiers.
BAI (Page 2:15)
BAI, adj. (Manége.) poil de cheval tirant sur le rouge: ce poil a plusieurs nuances, savoir, bai clair, bai doré, bai brun, bai châtain, bai cerise, bai miroité ou à miroir, lorsqu'on distingue des taches rondes semées par tout le corps, & d'un bai plus clair que le reste dn corps. (V)
BAJAMO (Page 2:15)
BAJAMO, (
BAIANISME (Page 2:15)
BAIANISME. Voyez
BAJARIA (Page 2:15)
BAJARIA, (Géog. anc. & mod.) riviere de Sicile qu'on appelle encore Amirati: elle se jette dans la
BAIE (Page 2:15)
BAIE, BÉE, s. f. ou JOUR, terme d'Architecture: on nomme ainsi toutes sortes d'ouvertures percées dans les murs pour éclairer les lieux, comme croisées, portes, &c. On dit baie ou bée de croisée, & baie ou bée de porte, &c. (P)
Baie (Page 2:15)
Baie (Page 2:15)
Baie (Page 2:15)
BAIGNER (Page 2:15)
BAIGNER, v. act. (Gramm.) c'est plonger un
corps nud dans l'eau, ou plus généralement dans un
fluide, afin que ses parties en soient appliquées immédiatement
à la peau. Voyez
Baigner (Page 2:15)
BAIGNEUR (Page 2:15)
BAIGNEUR, s. m. (Hist. anc.) valet des bains chez les anciens. Athenée dit que ces sortes de domestiques avoient une chanson particuliere: mais s'il étoit permis aux personnes qui servoient aux bains de chanter, il n'étoit point honnête à ceux qui se baignoient d'en faire autant; car Théophraste, ch. iv. des Caract. faisant la peinture de l'homme grossier, le représente chantant dans le bain. (G)
Baigneur (Page 2:15)
BAIGNEUX (Page 2:15)
* BAIGNEUX, (Géog.) ville de France en Bourgogne, diocese de Dijon.
BAIGNOIRE (Page 2:15)
BAIGNOIRE, s. f. est une cuve de cuivre rouge de quatre piés & demi de longueur, sur deux & demi de largeur, arrondie par ses angles, & qui a environ 26 pouces de hauteur, servant à prendre le bain. Ces baignoires sont étamées en - dedans pour empêcher le verd - de - gris, & sont souvent décorées en - dehors de peintures à l'huile relatives à leur usage. Pour plus de propreté & de commodité, l'on pose dans le dedans des linges piqués, des oreillers, &c. aux deux côtés de ces baignoires, dans lesquelles on se tient assis: à leurs extrémités supérieures, sont placés deux robinets à droite & à gauche, l'un pour distribuer de l'eau chaude amenée de l'étuve, l'autre de l'eau froide amenée du réservoir. Au fond de la baignoire est pratiquée une bonde que l'on leve pour faire écouler l'eau à mesure que l'on a besoin d'en remettre de la chaude, ou de la renouveller, selon le tems qu'on veut rester au bain. Cette bonde fermée contient l'eau, & lorsqu'elle est levée elle la précipite dans un tuyau de décharge, qui l'expulse dans les basses cours ou dans les puisards pratiqués exprès.
Ces baignoires sont ordinairement placées dans des niches qui prennent le plus souvent la forme d'un [p. 16]
Par économie ces baignoires se sont quelquefois de bois, & se portent en ville chez les particuliers, lorsqu'ils sont obligés pendant l'hyver de prendre les bains, par indisposition ou autrement. (P)
M. Burette, dans les Mém. de l'Acad. des Belles - Lettres, remarque que dans les thermes des anciens il y avoit deux sortes de baignoires; les unes fixes, & les autres mobiles; & que parmi ces dernieres on en trouvoit de suites exprès pour être suspendues en l'air, & dans lesquelles on joignoit le plaisir de se baigner à celui d'être balancé, & comme bercé par le mouvement qu'on imprimoit à la baignoire. (G)
Les baignoires de cuivre sont l'ouvrage des chauderonniers; les tonneliers sont & relient celles de bois.
Baignoire (Page 2:16)
BAIGORRI (Page 2:16)
* BAIGORRI, (
BAIKAL (Page 2:16)
* BAIKAL, lac de Sibérie d'où sort la riviere d'Angara. Il a en long. 125 - 130.
BAIL (Page 2:16)
BAIL, s. m. terme de Droit, est une convention
par laquelle on transsere à quelqu'un la joüissance
ou l'usage d'un héritage, d'une maison, ou autre sorte
de bien, ordinairement pour un tems déterminé,
moyennant une rente payable à certains tems de
l'année que le bailleur stipule à son profit, pour lui
tenir lieu de la joüissance ou de l'usage dont il se dépouille.
Il y a aussi des baux par lesquels on promet
de faire certains ouvrages pour un certain prix. Voy.
Le bail des choses qui produisent des fruits est ce
qu'on appelle bail à ferme. Voyez
Le bail des choses qui ne rapportent point de fruits
est ce qu'on appelle bail à loyer. Voyez
Chez les Romains les baux ne se faisoient pas pour
un tems plus long que cinq années. Parmi nous ils
ne passent jamais neuf ans, à moins qu'ils ne soient
à vie ou emphytéotiques Voyez
Les baux se sont pardevant notaire ou sous seing privé. Ils sont également obligatoires d'une & d'autre maniere: seulement s'ils ne sont saits que sous signature privée, ils n'emportent point hypotheque sur les biens du bailleur ni du preneur. Les Anglois font aussi des baux de vive voix.
Tous ceux qui ont la libre administration de leur bien en peuvent faire des baux; ceux même qui n'en ont que l'usufruit le peuvent aussi; tels qu'un mari, une femme doüairiere, un tuteur, un bénéficier; & dans l'usage commun, ceux qui entrent en joüissance après eux doivent entretenir les baux qu'ils ont saits.
L'obligation de celui qui sait le bail est de faire joüir le fermier ou locataire de la chose donnée à ferme ou à loyer, ou de lui payer des dommages & intérêts qui l'indemnisent de la perte qu'il souffre par l'inexécution du bail.
Mais il peut en demander la résiliation, pour défaut de payement; si le locataire ou fermier dégrade l'héritage qu'il tient à bail; si la maison tenue à bail menace ruine, & qu'il y ait nécessité de la rebâtir; si le propriétaire d'une maison de ville veut occuper sa maison en personne; & dans tous ces cas le propriétaire ne doit pas des dommages & intérêts au fermier ou locataire.
Celui qui succede au propriétaire n'est engagé à entretenir le bail par lui fait, que quand il lui succede à titre universel; c'est - à - dire, à titre d'héritier,
Le fermier ou locataire de son côté est obligé à trois choses: 1°. à joüir en bon pere de famille, à ne point faire de dégradations dans les lieux dont il a la joüissance, & même à y faire les réparations locatives ou viageres auxquelles il s'est obligé par son bail: 2°. à payer le prix du bail, si ce n'est que le fermier ait souffert des pertes considérables dans l'exploitage de sa ferme par des cas fortuits; ce qu'on appelle en Droit vimaires, du Latin vis major, comme grêle, feu du ciel, inondations, guerre, &c. auquel cas l'équité naturelle exige qu'il soit fait une diminution au fermier: 3°. à entretenir le bail, c'est - à - dire, à continuer l'habitation ou l'exploitage jusqu'à l'expiration du bail.
Lorsque le terme du bail est expiré, si le locataire
continue à occuper la maison, ou le fermier à exploiter
la ferme, quoiqu'il n'y ait point de convention
entre les parties, le silence du propriétaire fait
présumer un consentement de sa part, & cela forme
un contrat entre les parties qu'on appelle tacite réconduction.
Voyez
Le bail à rente, suivant la définition que nous avons donnée du mot bail au commencement de cet article, est moins proprement un bail qu'une véritable aliénation, par laquelle on transfere la propriété d'un immeuble à la charge d'une certaine somme ou d'une certaine quantité de fruits que le possesseur doit payer à perpétuité tous les ans.
Le bail à rente differe de l'emphytéose en plusieurs
choses, mais singulierement en ce que de sa nature
il doit durer à perpétuité, moyennant la prestation
de la rente par le tenancier; au lie que l'emphytéose
finit souvent après un tems déterminé, comme de
99 ans, ou de deux ou trois générations. Voyez
Bail Emphytéotique (Page 2:16)
Bail a Ceptel (Page 2:16)
Bail judiciaire (Page 2:16)
On appelle aussi bail l'expédition même du trait> appellé bail, qu'on leve chez le notaire devant lequel il a été passé.
Bail est encore synonyme à ce qu'on appelle autrement
baillie, ou garde - noble, ou bourgeoise. Voyez
Bail, dans les anciennes coûtumes, signifie aussi
la tradition d'une chose ou d'une personne à quelqu'un:
en ce sens on dit qu'il y a bail quand une fille se marie,
parce qu'elle entre en la puissance de son mari;
& quand son mari meurt il y a desbail, parce qu'elle
est affranchie par sa mort de la puissance maritale.
Voyez
BAILE (Page 2:16)
BAILE, s. m. m. terme de Palais usité particulierement
en Béarn, où il se dit de certains huissiers subalternes
qui ne peuvent exploiter que contre les roturiers,
à la différence des veguers qui exploitent
contre les gentilhommes. Voyez
Baile (Page 2:16)
Outre les affaires de politique & d'état dont ce ministre
est chargé, il fait aussi les fonctions de consul
de la nation auprès du grand Seigneur, & c'est proprement
de lui que dépendent les autres consuls établis dans les échelles du levant, qui ne sont pour la
plûpart que des vice - consuls. Voyez
BAILLE - BOUTE (Page 2:16)
BAILLE - BOUTE, s. f. c'est parmi les Marins une
moitié de tonneau en forme de baquet. Les vaisseaux
de guerre ont une baille amarrée à chaque hune,
pour y enfermer des grenades & autres artifices que
l'on couvre de peaux fraîches, s'il est possible, pour
les garantir du feu.
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