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884 bénéfices au - dessus de 40 & au - dessous de 50 par an, peuvent être doublés; & cela feroit une augmentation de 884.
Le nombre des bénéfices dont il s'agit, se monte à 5597, & celui des augmentations proposées à 18654.
En supposant le total des bienfaits de la reine sur le pié de 53 augmentations annuelles, on trouve qu'il s'écoulera 339 années depuis 1714, époque de la premiere augmentation avant que tous les petits bénéfices excedent 50 livres sterlins de rente; & si l'on compte sur une moitié de telle augmentation à faire de concert avec d'autres bienfaiteurs (ce qui >'a guere d'apparence) il faudra que 226 ans soient révolus, avant que les bénéfices déjà certifiés moindres que 50 livres par an, soient enfin d'une rente plus considérable. (H)
Augmentation (Page 1:876)
Augmentations (Page 1:876)
AUGMENTER (Page 1:876)
* AUGMENTER, aggrandir, (Gramm. Synt.) l'un s'applique à l'étendue, & l'autre aux nombres. On aggrandit une ville, & on augmente le nombre des citoyens: on aggrandit sa maison, & on en augmente les étages: on aggrandit son terrein, & on augmente son bien. On ne peut trop augmenter les forces d'un état, mais on peut trop l'aggrandir.
Augmenter (Page 1:876)
Lorsque deux expressions sont bonnes, il faut recourir à la différence des vûes de l'esprit, pour >n trouver la raison. Quant à la même vûe, il n'est pas possible qu'elle soit également bien désignée par deux expressions différentes.
AUGON (Page 1:876)
* AUGON (
AUGURES (Page 1:876)
AUGURES, s. m. (Hist. anc.) nom de dignité à Rome. C'étoient des ministres de la religion, qu'on regardoit comme les interpretes des dieux, & qu'on consultoit pour savoir si on réussiroit dans ses entreprises. Ils en jugeoient par le vol des oiseaux; par la maniere dont mangeoient les poulets sacrés. Les augures ne furent d'abord créés qu'au nombre de trois ou de quatre, & depuis augmentés jusqu'à quinze: ils juroient de ne révéler jamais aucun de leurs mysteres, sans doute pour ne pas se décréditer dans l'esprit du peuple; car les grands & les savans n'en étoient pas dupes, témoin ce que Cicéron dit de leurs cérémonies, qui étoient si ridicules, qu'il s'étonne que
AUGURIUM (Page 1:876)
AUGURIUM, science augurale ou des augures; l'art de prédire l'avenir par le vol & le manger des oiseaux. Les Romains l'avoient reçûe des Toscans, chez lesquels ils avoient soin d'entretenir six jeunes Patriciens comme dans une espece d'académie, pour leur apprendre de bonne heure les principes & les secrets des augures. Les Toscans en attribuoient l'invention à Tagés, espece de demi - dieu trouvé par un laboureur sous une motte de terre. Suidas en fait honneur à Telegonus; Pausanias, à Parnasus fils de Neptune; d'autres la font descendre des Cariens, des Ciliciens, des Pisidiens, des Egyptiens, des Chaldéens & des Phéniciens, & prétendent même en donner une bonne preuve, en remarquant que ces peuples de tout tems se distinguoient des autres par leur attention particuliere à l'espece volatile; ensorte que leur commerce fréquent avec ces animaux & le soin qu'ils prenoient de leur éducation, les mettoit à portée d'entendre mieux que d'autres ce que signifioient leurs cris, leurs mouvemens, leurs postures, & leurs différens ramages. Pythagore & Apollonius de Tyane se vantoient de comprendre le langage des oiseaux. Cette science s'appelle encore ornithomantie ou divination par les oiseaux.
Il paroît par les livres saints, que la science des augures étoit très - connue des Egyptiens & des autres Orientaux du tems de Moyse, & même avant lui: ce legislateur, dans le Lévitique, défend de consulter les augures; & dans la Genese l'intendant de Joseph dit que la coupe qui fut trouvée dans le sac de Benjamin, étoit le vase dont son maître se servoit pour prendre les augures: non que ce patriarche donnât dans cette superstition; mais l'Egyptien s'exprimoit suivant ses idées, pour rehausser le prix de la coupe. (G)
AUGUSTAL (Page 1:876)
AUGUSTAL, adj. m. se dit de ce qui a rapport à l'empereur ou à l'impératrice.
Augustal (Page 1:876)
Augustales (Page 1:876)
AUGUSTAUX (Page 1:876)
AUGUSTAUX, adj. pris subst. (Hist. anc.) nom donné aux prêtres destinés à servir dans les temples élevés en l'honneur de l'empereur Auguste. Leur nombre de six les fit aussi appeller sextumvirs. La premiere solemnité où ces prêtres servirent, fut instïtuée l'an de Rome 835, quatre ans après la fin de toutes [p. 877]
AUGUSTBERG ou AUGUSTBOURG (Page 1:877)
* AUGUSTBERG ou AUGUSTBOURG, (Géog.) ville d'Allemagne dans la haute - Saxe, au marquisat de Misnie, sur une montagne, proche le ruisseau de Schop, & à six milles de Dresde.
AUGUSTE (Page 1:877)
AUGUSTE, adj. (Hist. anc.) nom de dignité donné aux empereurs romains, selon quelques - uns, du mot augeo, parce qu'ils augmenterent la puissance Romaine. Octavien le porta le premier, & il fut adopté par ses successeurs, comme on le voit marqué sur les médailles par cette lettre A, ou par celles - ci AVG. les impératrices participoient aussi à ce titre dans les médailles & les autres monumens publics, telles que les médailles d'Helene, mere du grand Constantin, qui portent cette legende, FL. IVL. HELENA AVG. Marc Aurele fut le premier qui partagea le titre d'auguste avec L. Aurelius - Verus son collegue. Auguste honora de ce nom les principales colonies qu'il établit dans les villes des Gaules pendant le séjour qu'il y fit, & en particulier la ville de Soissons, qu'on trouve nommée dans des inscriptions Augusta Suessionum.
Les collegues des empereurs & leurs successeurs, désignés ou associés à l'empire, étoient d'abord créés Césars, puis nommés Augustes. Le P. Pagi soûtient, contre presque tous les auteurs, que la gradation so faisoit de cette derniere qualité à la premiere: mais M. Fléchier observe avec plus de fondement, comme une chose qui n'avoit point encore eu d'exemple, que l'empereur Valentinien proclama son frere Valens Auguste, avant que de l'avoir créé César.
A l'exemple des Romains, les nations modernes ont donné à leurs souverains & à leurs reines le surnom d'auguste. On voit par d'anciennes médailles ou monnoies, que Childebert, Clotaire, & Clovis ont porté ce nom; & Crotechilde, femme du dernier, est appellée dans le livre des miracles de S. Germain, tantot regina, & tantôt augusta. Dans notre histoire Philippe II. est connu sous le titre de I'hilippe Auguste. (G)
Auguste (Page 1:877)
Auguste (Page 1:877)
AUGUSTIN (Page 1:877)
AUGUSTIN, s. m. (Théolog.) titre que Cornelius Jansenius, évêque d'Ypres, a donné à son ouvrage, qui depuis près d'un siecle a causé des disputes si vives dans l'Eglise, & donné naissance au Jansénisme
L'Augustin de Jansenius, qu'il intitula ainsi parce qu'il pensoit n'y soûtenir que la doctrine de saint Augustin sur la grace, & y donner la clé des endroits les plus difficiles de ce pere sur cette matiere, ne parut pour la premiere fois qu'apres la mort de son auteur, imprimé à Louvain en 1640. Il est divisé en trois volumes in - folio, dont le premier contient huit livres sur l'hérésie des Pélagiens; le second, huit livres, dont un sur l'usage de la raison & de l'autorité en matieres théologiques; un sur la grace du premier homme & des anges; quatre de l'état de nature tombée; & trois de l'état de pure nature. Le troisieme voiume est divisé en deux parties, dont la premiere contient un traité de la grace de Jesus - Christ en dix livres; la seconde ne comprend qu'un seul livre intitulé Parallele de l'erreur des Semipélagiens & de l'opinion de quelques modernes, c'est - à - dire des théologiens qui admettent la grace suffisante.
C'est de cet ouvrage qu'ont été extraites les cinq
fameuses propositions, dont nous traiterons avec plus
d'étendue à l'article Jansenisme. Voyez
AUGUSTINS (Page 1:877)
AUGUSTINS, s. m. pl. (Hist. eccles.) ordres religieux qui reconnoissent S. Augustin pour leur maître & leur pere, & qui professent la regle qu'on dit qu'il donna à des moines, avec lesquels il vécut à la campagne près de Milan, & dont il mena quelques - uns avec lui en Afrique. Il les établit près d'Hippone, lorsqu'il en eut été fait évêque.
Les religieux que nous appellons Augustins étoient
dans >eur origine des hermites, que le pape Alexandre IV. rassembla en 1256, auxquels il donna la regle
de S. Augustin, & pour général Lanfranc Septala
de Milan, homme d'une très - grande piété. Cet ordre,
fameux par les saints & les savans qu'il a donnés
à l'Eglise, s'est divisé en diverses branches; car les
hermites de saint Paul, les Jéronymites, les relig>eux
de sainte Brigitte, ceux de saint Ambroise, les freres
de la charité, & plusieurs autres ordres, jusqu'au
nombre de soixante & plus, suivent tous la regle de
saint Augustin. En France les hermites de saint Augustin ont une congrégation particuliere, dite la communauté
de Bourges ou la province de saint Guillaume.
Les Augustins dechaussés sont une réforme de cet ordre,
commencée en Portugal en 1574. Tous ces religieux
sont vétus de noir & font un des quatre ordres
mendians. Voyez
Il ne faut pas confondre ces religieux avec différens autres ordres ou congrégations, dont les membres, sous le titre de chanoines réguliers, professent la regle de saint Augustin, tels que ceux de Latran, du saint Sepulchre, de saint Sauveur, de saint Ruf, du Val des écoliers, & en particulier de la congrégation de France, plus connus sous le nom de Génovéfains qu'ils ont tiré de la maison de sainte Génevieve de Paris, dont l'abbé est toûjours leur supérieur général.
Il y a aussi diverses abbayes de silles & de chanoinesses
de l'ordre de saint Augustin. Voyez
Augustin (Page 1:877)
Augustin (Page 1:877)
AUGUSTINE (Page 1:877)
* AUGUSTINE, adj. f. (Hist. anc.) nom d'une fête
qui se célébroit à Rome le 4 des ides d'Octobre,
en l'honneur d'Auguste, & en mémoire de son heureux
retour, après la pacification de la Grece, l'A<pb->
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