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Si l'hyperbole GMR,
Pour le prouver, & pour rendre la démonstration
plus simple, faisons a=1, & nous aurons l'équation
x
Il n'y a que l'hyperbole ordinaire où les espaces PMGB, ECPM, soient tous deux infinis; dans toutes les autres hyperboles l'un des espaces est infini, & l'autre fini; l'espace infini est PMGB dans le cas de m < n, & dans le cas de m > n c'est PMCE. Mais il faut observer de plus que dans le cas de m < n, l'espace infini PMGB est plus grand en quelque maniere que celui de l'hyperbole ordinaire, quoique l'un & l'autre espace soient tous deux infinis; c'est - là sans doute ce qui a donné lieu au terme plus qu'infini de M. Wallis. Pour éclaircir cette question, supposons CP=1 & PM=1, & imaginons par le point M une hyperbole équilatere entre les deux
Soit MS, sig. 33. une logarithmique, PR son
asymptote, PT sa soûtangente, & PM une de ses
ordonnées. L'espace indéterminé RPMS sera égal
à PM x PT; & le solide engendré par la révolution
de la courbe autour de son asymptote VP, sera égal
à la moitié du cylindre, qui auroit pour hauteur une
ligne égale à la soûtangente, & pour demi - diametre
de sa base, une ligne égale à l'ordonnée QV. Voyez
ASYMPTOTIQUE (Page 1:796)
ASYMPTOTIQUE, asymptoticus, adj. m. espace
asymptotique, est l'espace renfermé entre une hyperbole
& son asymptote, ou en général entre une courbe
& son asymptote; cet espace est quelquefois fini,
& quelquefois infini. Voyez
ASYNDETON (Page 1:796)
ASYNDETON, mot composé d'
On la trouve dans cette phrase attribuée à Cesar, veni, vidi, vici, où la particule copulative & est omise; & dans cette autre de Ciceron contre Catilina, abiit, excessit, evasit, erupit; & dans ce vers de Virgile:
L'asyndeton est opposée à la figure appellée polisyntheton, qui consiste à multiplier la particule copulative.
Voyez
ATABALE (Page 1:796)
* ATABALE, s. m. (Hist. mod. & musiq.) espece de tambour, dont il est fait mention dans les voyageurs, qu'on dit être en usage parmi les Maures, mais dont on ne nous donne aucune description.
ATABEK (Page 1:796)
* ATABEK, s. m. (Hist. mod.) nom de dignité qui signifie en Turc pere du prince, & qu'ont porté plusieurs seigneurs, instituteurs des princes de la maison des Selgiucides; les Persans les appellent atabekian. La faveur ou la foiblesse de leurs maîtres les rendit si puissans, qu'ils établirent en Asie quatre branches, qu'on nomme dynasties: il y eut les atabeks de l'Iraque qui firent la premiere dynastie; ils commencerent en 1127 de J. C. & finirent en 631 de l'hégire, après avoir régné sur la Chaldée, la Mésopotamie, toute la Syrie, jusqu'en Egypte: les ata - [p. 797]
ATABULE (Page 1:797)
* ATABULE, s. m. vent fâcheux qui regne dans la Pouille, & qui incommode, dit - on, les arbres & les vignes; il faudroit encore savoir de quel point du ciel il souffle.
ATABYRIUS (Page 1:797)
* ATABYRIUS, (Myth.) surnom que Jupiter avoit chez les Rhodiens, dont il étoit la plus ancienne divinité: Rhodes s'appelloit anciennement Atabyria.
ATACAMA (Page 1:797)
* ATACAMA, (Géog. mod.) port de mer, dans
l'Amérique méridionale, au Pérou, proche le tropique
du Capricorne; il y a un desert & des montagnes
du même nom. Les montagnes séparent le Pérou du
Chili; il y fait si froid, que quelquefois on y meurt
gelé. Le port est à 309
ATAD (Page 1:797)
* ATAD, (Géog. sainte.) contrée au - delà du Jourdain, appellée la plaine d'Egypte, où les Israélites célebrerent les obseques de Jacob.
ATALAVA (Page 1:797)
* ATALAVA, petite ville de Portugal, dans l'Estramadure, proche le Tage. Long. 10. 5. lat. 39. 25.
ATANAIRE (Page 1:797)
ATANAIRE, terme de Fauconnerie, se disoit d'un oiseau qui avoit encore le pennage d'antan, ou de l'année passée.
ATARAXIE (Page 1:797)
ATARAXIE, s. f. (Morale.) terme qui étoit fort
en usage parmi les Sceptiques & les Stoïciens, pour
signifier le calme & la tranquillité de l'esprit, & cette
fermeté de jugement qui le garantit de toutes les agitations
& les mouvemens qui viennent de l'opinion
qu'on a de soi - même, & de la science qu'on croit
posséder. Voyez
Ce mot est purement Grec; il est composé de
ATAROTH (Page 1:797)
* ATAROTH, (Géog. sainte.) il y eut une ville de ce nom en Palestine, dans la tribu de Gad, au - delà du Jourdain; une autre sur les confins de la tribu d'Ephraïm, du côté du Jourdain; & une troisieme appellée Atharothaddar, dans la tribu d'Ephraïm même, du côté de la tribu de Manasié.
ATAVILLES (Page 1:797)
* ATAVILLES, s. m. pl. (Géog.) peuples du Pérou, dans l'Amérique méridionale, à la source du Xanxa, à quelque distance de la mer Pacifique & de Lima.
ATAXIE (Page 1:797)
ATAXIE, s. f. terme de Medecine, composé de
Il signifie dans un sens particulier un dérangement & une irrégularité dans les crises & les paroxysmes des fievres. Hippoc. Liv. I. & 3. p. On dit que la fievre est dans l'ataxie ou est irréguliere, lorsqu'elle ne garde aucun ordre, aucune égalité, aucune regle dans son caractere, & dans le retour de ses accès. Ainsi ce mot signifie le renversement d'ordre qui arrive dans les accidens ordinaires des maladies, surtout lorsque la malignité s'y mêle; il se dit aussi du pouls, lorsqu'il ne garde aucun ordre dans le tems, ou le ton de ses battemens. (N)
ATCHE (Page 1:797)
ATCHE, monnoie d'argent billon, la plus petite & celle de moindre valeur entre toutes les especes qui ayent cours dans les états du grand - seigneur, où il n'y a aucune monnoie de cuivre, excepté dans la province de Babylone. Elle a pour empreinte des caracteres Arabes; l'atché vaut quatre deniers un neuvieme de France.
ATE (Page 1:797)
* ATE, s. f. (Myth.) déesse malfaisante, dont on
ATELLA (Page 1:797)
* ATELLA, (Géog. anc. & mod.) ancienne ville
de la Campanie, en Italie; c'est aujourd'hui Sant - Arpino, dans la terre de Labour, entre Naples & Capoue. Il y avoit autrefois un amphithéatre où l'on
joüoit des comédies satyriques & bouffonnes qu'on
appelloit atellanes; il ne reste rien de l'amphithéatre,
ni des atellanes. Voyez
ATELLANES (Page 1:797)
ATELLANES, adj. pris sub. (Littérat.) pieces de théatre en usage chez les Romains, & qui ressembloient fort aux pieces satyriques des Grecs, non - seulement pour le choix des sujets, mais encore par les caracteres des acteurs, des danses & de la musique.
On les appelloit ainsi d'Atella, ville du pays des Osques, ancien peuple du Latium, où elles avoient pris naissance, & d'où elles passerent bientôt à Rome; c'est pourquoi on les trouve nommées dans Cicéron Osis ludi, & dans Tacite, Oseum ludicrum.
Ces pieces étoient ordinairement comiques, mais
non pas absolument ni exclusivement à tout sujet noble
ou sérieux qu'on pût y faire entrer: c'étoit quelquefois
des pastorales héroïques, telle que celles dont
parle Suétone dans la vie de Domitien; elle rouloit
sur les amours de Paris & d'OEnone: quelquefois c'étoit
un mêlange bisarre de tragique & de comique;
elles étoient joüées par des pantomimes, qu'on appelloit
atellans, atellani, ou exodiaires, exodiarii;
parce que, dit un ancien scholiaste de Juvénal, cet
acteur n'entroit qu'à la fin des jeux, afin que toutes
les larmes & la tristesse que causoient les passions
dans la tragédie fussent effacées par les ris & la joie
qu'inspiroient les atellanes. On pourroit donc, dit
Vossius, les appeller des comédies satyriques; car elles
étoient pleines de plaisanteries & de bons mots, comme
les comédies Greques: mais elles n'étoient pas,
comme celles - ci, représentées par des acteurs habillés
en satyres. Le même auteur distingue les atellanes
des mimes, en ce que les mimes étoient des farces
obscenes, & que les atellanes respiroient une certaine
décence; de maniere que ceux qui les représentoient
n'étoient pas traités avec le même mépris que
les autres acteurs. Voyez
ATELLARI, ou ATELLARA (Page 1:797)
* ATELLARI, ou ATELLARA, (Géog. anc. & mod.) riviere de Sicile qui coule dans la vallée appellée di - Noto, passe à Noto, & se jette dans la mer près des ruines de l'ancienne Elore. On prétend que l'Atellara est l'Elore d'autrefois.
ATENA (Page 1:797)
* ATENA, (Géog.) petite ville d'Italie au royaume de Naples, proche le Negro. Lon. 33. 8. lat. 40. 28.
ATERGATIS (Page 1:797)
* ATERGATIS, déesse des Syriens: on croit que
c'est la mere de Sémiramis: elle étoit représentée
avec le visage & la tête d'une femme, & le reste du
corps d'un poisson. Atergatis, dit Vossius, signifie
sans poisson; & il conjecture que ceux qui honoroient
cette déesse s'abstenoient de poisson.
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