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Jambes (Page 8:443)
IAMBE (Page 8:443)
IAMBE, s. m. (Littér.) ïambus, terme de prosodie
greque & latine, pié de vers composé d'une breve
& d'une longue, comme dans
Ce mot, selon quelques - uns, tire son origine
d'Iambe, fils de Pan & de la nymphe Echo, qui
inventa ce pié, ou qui n'usa que de paroles choquantes
& de sanglantes railleries à l'égard de Cerès affligée de la perte de Proserpine. D'autres
aiment mieux tirer ce mot du grec
Il semble qu'Archiloque, selon Horace, en ait été l'inventeur, ou que ce vers ait été particulierement propre à la satyre.
Archilochum proprio rabies armavit ïambo. Art Poët.
Voyez
JAMBÉ (Page 8:443)
JAMBÉ, adj. f. (Maréchallerie.) bien jambé, ou
bien de la jambe; bien dans les talons, dans la
main. Voyez
JAMBEIRO (Page 8:443)
JAMBEIRO, s. m. (Bot. exot.) nom que les Portugais donnent à l'arbre des Indes orientales, qui porte le jambos, fruit de la grosseur d'une poire, rouge - obscur en couleur, sans noyau, & très - agréable au goût. Le jambeiro croît à la hauteur d'un prunier, jette nombre de branches, qui s'étendent au long & au large, forment un grand ombrage & un bel aspect; son écorce est lisse, de couleur grisecendrée; son bois est cassant; sa feuille ressemble de figure au fer d'une lance; elle est unie, d'un verd - brun par le haut, & d'un verd - clair par le bas; ses fleurs sont rouges - purpurines, odorantes, d'un goût aigrelet, & ont au milieu plusieurs étamines. Cet arbre fournit toute l'année des fleurs & des fruits verds ou mûrs; on les confit avec du sucre. (D. J.)
JAMBETTE (Page 8:443)
JAMBETTE, s. f. (Charpenterie.) est une piece
de bois, qui se met au pié des chevrons & sur les
enrayures. Voyez nos
Jambette (Page 8:443)
JAMBI (Page 8:443)
JAMBI, (Géog.) royaume des Indes sur la côte de l'île de Sumatra; on n'y connoît qu'une seule ville située sur une riviere qui forme un assez beau golfe. (D. J.)
JAMBIER (Page 8:443)
JAMBIER, s. m. en Anatomie, est un nom que l'on donne à deux muscles de la jambe, dont l'un s'appelle antérieur, & l'autre postérieur.
Le jambier antérieur vient de la partie inférieure
antérieure du condile externe du tibia. & s'avance
le long de la partie antérieure de cet os, devient
peu - à - peu large & charnu vers son milieu;
ensuite il se retrécit & forme un tendon grêle &
uni qui passe sous le ligament annulaire, & va s'insérer
au grand os cunéiforme à l'os du métatarse
qui soûtient le gros orteil. La fonction de ce muscle
est de tirer le pié en - haut. Voyez nos
Le jambier postérieur vient du tibia & du péroné,
& du ligament interosseux; son tendon qui est fort
& uni passe sous le ligament annulaire par le sinus
qui est derriere la malléole interne, & va s'insérer
à la partie interne de l'os scaphoïde. Voyez nos
Petit jambier postérieur, voyez
IAMBIQUE (Page 8:443)
IAMBIQUE, adj. (Littér.) espece de vers composé
entierement, ou, pour la plus grande partie,
d'un pié qu'on appelle ïambe. Voyez
Les vers ïambiques peuvent être considérés ou selon la diversité des piés qu'ils reçoivent, ou selon le nombre de leurs piés. Dans chacun de ce genre, il y a trois especes qui ont des noms différens.
1°. Les purs ïambiques sont ceux qui ne sont composés que d'ïambes, comme la quatrieme piece de Catulle, faite à la louange d'un vaisseau.
La seconde espece sont ceux qu'on appelle simplement ïambes ou ïambiques. Ils n'ont des ïambes qu'aux piés pairs, encore y met - on quelquefois des tribraques, excepté au dernier qui doit toûjours être un ïambe; & aux impairs des spondées, des anapestes, & même un dactyle au premier. Tel est celui que l'on cite de la Médée de Seneque.
La troisieme espece sont les vers ïambiques libres, qui n'ont par nécessité d'ïambe qu'au dernier pié, comme tous les vers de Phedre.
Dans les comedies, on ne s'est pas plus gêné, & peut - être moins encore, comme on le voit dans Plaute & dans Térence, mais le sixieme pié est toûjours indispensablement un ïambe.
Quant aux variétés qu'apporte le nombre de syllabes, on appelle ïambe ou ïambique dimetre celui qui n'a que quatre piés.
Ceux qui en ont six s'appellent trimetres, ce sont les plus beaux, & ceux qu'on emploie pour le théatre, sut - tout pour la tragédie; ils sont infiniment preférables aux vers de dix ou douze piés en usage dans nos pieces modernes, parce qu'ils approchent plus de la prose, & qu'ils sentent moins l'art & l'affectation.
Dii conjugales, tuque genialis tori Lucina custos, &c.
Ceux qui en ont huit, se nomment tétrametres, & l'on n'en trouve que dans les comédies.
Pecuniam in loco negligere, maximum Interdum est lucrum. Terent. [p. 444]
Quelques - uns ajoûtent un ïambe monometre, qui n'a que deux piés.
On les appelle monometres, dimetres, trimetres & tétrametres, c'est - à - dire, d'une, de deux, de trois, de quatre mesures, parce qu'une mesure étoit de deux piés, & que les Grecs les mesuroient deux piés à deux piés, ou par épitrices, & en joignant l'ïambe & le spondée ensemble.
Tous ceux dont on a parlé jusqu'ici sont parfaits, ils ont leur nombre de piés complets, sans qu'il y manque rien, ou qu'il y ait rien de trop.
Les imparfaits sont de trois sortes; les catalectiques auxquels il manque une syllabe.
Les brachy catalectiques auxquels il manque un pié entier.
Les hypercatalectiques qui sont ceux qui ont une syllabe ou un pié de trop.
Musoe sorores sunt Minervoe, Musoe sorores Palladis lugent.
La plûpart des hymnes de l'Eglise sont des ïambiques dimetres, c'est - à - dire de quatre piés. Dict. de Trévoux.
JAMBLIQUE sel de (Page 8:444)
JAMBLIQUE
JAMBO (Page 8:444)
JAMBO, s. m. (Hist. nat. Bot.) arbre de l'île de Ceylan, dont on dit que les fruits ressemblent à des pommes, & qu'il porte des fleurs jaunes d'une odeur très - agréable.
JAMBOLI le (Page 8:444)
JAMBOLI
JAMBOLONE (Page 8:444)
JAMBOLONE, s. m. (Hist. nat. Bot.) arbuste des Indes, qui est à - peu - près comme le myrthe, mais dont la feuille ressemble à celle du fraisier & le fruit aux grosses olives; son fruit se confit dans le vinaigre & on le mange, il excite l'appétit.
JAMBON (Page 8:444)
JAMBON, s. m. (Hist. nat. Conchyliol.) nom que quelques auteurs donnent à une coquille de mer bivalve, parce que par sa forme elle ressemble à un jambon; c'est une espece de pinne marine.
Jambon (Page 8:444)
Les meilleurs jambons que nous ayons en France sont ceux qui nous viennent de Bayonne; on appelle jambonneau ou un petit jambon, la partie inférieure détachée d'un gros jambon.
JAMBOS (Page 8:444)
JAMBOS, s. m. (Hist. nat. Bot.) fruit des Indes qui est de la grosseur d'une poire; il y en a deux especes, l'une est d'un rouge obscur sans noyau, & qui est d'un goût très - agréable; l'autre est d'un rouge - clair à un noyau aussi gros que celui d'une pêche. Les Malabares nomment ce fruit jomboli, les Persans tuphat, & les Portugais jambos. L'arbre qui produit ce fruit est très - touffu, & donne beaucoup d'ombre; il est grand comme un prunier, sa fleur est d'un rouge vif tirant sur le pourpre, l'odeur en est très<cb->
JAMBU (Page 8:444)
JAMBU, s. m. (Ornithol. exot.) espece de perdrix du Brésil, d'un jaune - brun, & d'une délicatesse de goût qui ne le cede point à nos perdrix européennes. Margrave, Hist. Brasil. (D. J.)
JAMES - BOROUGH (Page 8:444)
JAMES - BOROUGH, (Géog.) ville d'Irlande sur la riviere de l'Hannon, dans la province de Leinster.
James - Isle (Page 8:444)
James - River (Page 8:444)
James (Page 8:444)
James - Town (Page 8:444)
JAMETS (Page 8:444)
JAMETS, Gemmatium, (Géog.) petite ville de France au Barrois, sur les frontieres du Luxembourg & du Verdunois, à 2 lieues S. de Montmedi, & à 3 E. de Stenay. Long. 23. 5. latit. 49. 25. (D. J.)
JAMI (Page 8:444)
JAMI, s. m. (Hist. mod.) c'est ainsi que les Turcs nomment un temple privilégié pour les dévotions du vendredi, qu'ils appellent jumanamazi; & qu'il n'est pas permis de faire dans les petites mosquées appellées meschids. Un jami bâti par quelque sultan est appellé jami - selatyn ou royal. Voyez Cantemir, Hist. Ottomane.
JAMIDES (Page 8:444)
* JAMIDES, s. m. pl. (Hist. anc.) nom d'une des deux familles spécialement destinées dans la Grece à la fonction d'augures; l'autre étoit des Clytides.
JAMIS toile à (Page 8:444)
* JAMIS
JAMMABOS (Page 8:444)
JAMMABOS, s. m. (Hist. mod.) ce sont des moines
japonnois, qui font profession de renoncer à tous
les biens de ce monde, & vivent d'une très - grande
austérité; ils passent leur tems à voyager dans les
montagnes; & l'hiver ils se baignent dans l'eau
froide. Il y en a de deux especes; les uns se nomment
Tosanfa, & les autres Fonsanfa. Les premiers
sont obligés de monter une fois en leur vie au haut
d'une haute montagne bordée de précipices, & dont
le sommet est d'un froid excessif, nommée Ficoosan;
ils disent que s'ils étoient souillés lorsqu'ils y montent,
le renard, c'est - à - dire, le diable les saisiroit.
Quand ils sont revenus de cette entreprise périlleuse,
ils vont payer un tribut des aumônes qu'ils
ont amassées au général de leur ordre, qui en échange
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