ENCYCLOPÉDIE OU DICTIONNAIRE RAISONNÉ
DES SCIENCES, DES ARTS ET DES MÉTIERS

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"35"> ces deux derniers s'appellent en latin Roberti villa, Britonica villa; tel lieu qui n'étoit qu'un simple hameau, est devenu bourg ou ville, sans changer de nom. Enfin, tous les grands empires ont commencé par des hameaux, & les puissances maritimes par des barques de pêcheurs. (D. J.)

HAMEÇON (Page 8:35)

HAMEÇON, s. m. (Pêche.) voyez Hain.

Hameçon (Page 8:35)

* Hameçon, (Tour.) c'est l'instrument plus connu sous le nom d'arilser.

HAMEDES (Page 8:35)

* HAMEDES, s. f. (Manuf.) toile de coton blanche, claire & fine, de seize aunes de long, sur trois quarts à cinq sixiemes de large. Elle vient de Bengale.

HAMÉE (Page 8:35)

* HAMÉE, s. f. (Art milit.) c'est le manche du griffon ou de l'écouvillon. Voyez Hampe.

HAMEIDE (Page 8:35)

HAMEIDE, s. f. terme de Blason, fasce de trois pieces alaisées qui ne touchent point les bords de l'eau. Hameides, selon le pere Menétrier, sont trois chantiers ou longues pieces de bois en forme de fasces alaisées qui se mettent sous les tonneaux qu'on nomme hames aux pays - bas; ce qui a fait le mot d'hameides; une famille de Flandres qui porte ces chantiers pour armoiries par allusion à son nom, en ayant introduit l'usage dans le Blason. Il ajoûte qu'hameide est encore une barriere dans ce pays - là, où les maisons de bois traversées se nomment hames, d'où vient le nom de hameau, à cause des maisons de village bâties de cette sorte, & des barrieres dont les chemins sont fermés en Suisse & en Allemagne sur les avenues de ces hameaux. D'autres croyent qu'hameide vient de la maison de ce nom en Angleterre, qui porte pour armes une étoffe découpée en trois pieces en forme de fasce, qui en laisse voir une autre par ses ouvertures, qui est d'une couleur différente & mise au - dessous. On dit aussi hamade & hamaide. Dictionn. de Trévoux.

HAMELBOURG (Page 8:35)

HAMELBOURG, Hamelburgum, (Géog.) ville d'Allemagne en Franconie, dans l'état de l'abbé de Fulde, sur la Saale, à dix lieues S. E. de Fulde, & à trois milles de Schweinfurt; on y suit la Religion catholique. Long. 27. 36. lat. 50. 10.

Hamelbourg est la patrie de Jean Froben, qui s'établit à Basle, où il se fit une grande réputation par la beauté & l'exactitude de ses éditions. Nous en parlerons au mot Imprimeur. (D. J.)

HAMELN (Page 8:35)

HAMELN, (Géog.) ville forte d'Allemagne, dans la basse - Saxe, au duché de Calemberg, à l'extrémité du duché de Brunswick, dont elle est une clef. Elle est agréablement située au confluent de la riviere de Hamel avec le Weser, à neuf lieues S. O. d'Hanover, seize N. E. de Paderborn, dix - sept S. O. de Brunswick. En 1542 elle embrassa la confession d'Ausbourg; c'est à un mille de cette ville que sont les eaux de Pyrmond. Long. 27. 10. latit. 52. 13. (D. J.)

HAMER (Page 8:35)

HAMER, Hammaria, (Géog.) petite ville de Norwege, au gouvernement d'Aggerhus. Elle étoit autrefois épiscopale sous la métropole de Drontheim, mais son évéché a été uni à celui d'Anslo; elle est à 24 lieues N. E. d'Anslo. Long. 28. 40. latit. 60. 30. (D. J.)

HAMILTON (Page 8:35)

HAMILTON, (Géog.) ville de l'Ecosse méridionale, l'une des plus considérables de la province de Chydsdal, avec titre de duché, palais & parc. Elle est à trois lieues S. O. de Glascow, douze O. d'Edinbourg, cent - vingt N. O. de Londres. Longit. 13. 45. latit. 55. 12. (D. J.)

HAMIZ - MÉTAGARA (Page 8:35)

HAMIZ - MÉTAGARA, (Géog.) ville d'Afrique dans la Barbarie, au royaume de Fez, remarquable par ses jardins où l'on nourrit des vers à soie. Long. 13. 48. lat. 33. 36. (D. J.)

HAMLÉ (Page 8:35)

HAMLÉ, s. m. (hist. d'Ethiopie.) nom de l'onzieme mois des Ethiopiens; il a 30 jours comme tous les autres; car l'année éthiopienne est la même que l'égyptienne, composée de douze mois, qui font 360 jours, & de cinq épagomenes ou jours, qui s'aoûtent après les douze mois dans les années communes, & dans les bissextilles, on en ajoûte six; le mois hamlé commence le 14 de Juin. (D. J.)

HAMM (Page 8:35)

HAMM, (Géog.) ville d'Allemagne en Westphalie, dans le comté de la Marck, sur la Lippe.

HAMMA (Page 8:35)

HAMMA, (Géog.) riviere d'Allemagne; elle a sa source dans la basse - Saxe, au duché de Lunebourg, dans les bruyeres de Soltow; elle arrose une lisiere de la principauté de Ferden, quelques endroits du duché de Bremen; & apres s'être grossie de divers ruisseaux, elle se décharge dans le Weser. (D. J.)

Hamma (Page 8:35)

Hamma, (Géog.) ville d'Afrique au royaume de Tunis en Barbarie.

HAMMELBOURG (Page 8:35)

HAMMELBOURG, (Géog.) ville d'Allemagne en Franconie dépendante de la principauté de Fulde, sur la Sala.

HAMMITE (Page 8:35)

HAMMITE, (Hist. nat.) pierre, voyez Ammite ou Ammonite.

HAMMON (Page 8:35)

HAMMON, (Belles - Lettres.) surnom donné à Jupiter, qui sous ce titre étoit principalement adoré en Lybie, où il avoit un temple magnifique. Voici ce que Quinte - Curce au livre quatrieme de son histoire, nous apprend de la figure sous laquelle Jupiter y étoit représenté. « Le dieu qu'on adore dans ce temple, dit - il, est fait d'émeraudes & d'autres pierres précieuses; & depuis la tête jusqu'au nombril, il ressemble à un bélier. Quand on veut le consulter, il est porté par quatre - vingt prêtres dans une espece de gondole d'or, d'où pendent des coupes d'argent; il est suivi d'un grand nombre de femmes & de filles qui chantent des hymnes en langue du pays; & le dieu porté par ses prêtres les conduit en leur marquant par quelques mouvemens où il veut aller ». Strabon dit qu'il rendoit ainsi ses réponses par des signes, c'est - à - dire par quelques mouvemens que les prêtres faisoient faire à sa statue; mais ces prêtres expliquoient aussi verbalement la volonté du dieu, comme il arriva lorsqu'Alexandre alla lui - même le consulter. « Car ce prince s'étant avancé dans le temple, dit son historien, le plus ancien des sacrificateurs l'appella son fils, en l'assûrant que Jupiter son pere lui donnoit ce nom, & qu'il lui promettoit l'empire du monde ». C'étoit bien de quoi flatter la vanité & l'ambition de ce conquérant; mais il pensa gâter tout le mystere par une étourderie; car oubliant tout - à coup sa divine origine, il s'avisa de demander à l'oracle, si les meur triers de son pere avoient été punis; le prêtre se tira habilement de cet embarras. Ces sacrifieateurs avoient été pour lors corrompus par les largesses d'Alexandre pour ajuster leurs réponses à ses desirs; mais ils avoient témoigné plus d'intégrité dans une autre occasion où ils étoient venus se plaindre à Sparte contre Lysandre, qui à force de présens avoit voulu tirer d'eux des réponses favorables au dessein qu'il méditoit de changer l'ordre de la succession royale; & sans doute ce dernier trait n'avoit pas peu contribué à accréditer leur oracle. Voyez Oracles.

On n'est pas d'accord sur l'étymologie du nom d'Ammon; quelques - uns le font venir du grec A)MMOS2, sable, parce que le temple de Jupiter Hammon, étoit situé dans les sables brûlans de la Lybie. D'autres le dérivent de l'égyptien anam, bélier; & d'autres veulent qu'Hammon signifie le soleil, & que les rayons de cet astre soient figurés par les cornes avec lesquelles on représentoit Jupiter. Car dans quelques médailles on trouve des têtes de Jupiter, c'est - à - dire un visage humain avec deux cornes de bélier au - dessous des oreilles.

Corne d'Hammon, terme d'histoire naturelle. Voyez Corne. (G) [p. 36]

HAMONT (Page 8:36)

HAMONT, (Géog.) petite ville d'Allemagne en Westphalie, dans l'évêché de Liége, à douze lieues N. O. de Mastricht. Longit. 23. 16. latit. 51. 17. (D. J.)

HAMPE (Page 8:36)

HAMPE, s. f. dans l'Artillerie, est un long bâton qui sert à emmancher quelque chose, comme le refouloir, la lanterne, l'écouvillon, &c. Ce bâton est ordinairement de frêne, de hêtre, & de ce qu'on appelle bois de Biscaye; il a environ un pouce & demi de diametre: sa longueur dépend des usages auxquels il est destiné. (Q)

Hampe (Page 8:36)

Hampe, (Peinture.) hampe de pinceau, c'est le manche du pinceau: on écrit & prononce hante du pinceau.

L'on peut faire des hampes ou des hantes de toutes sortes de bois: ceux dont on se sert le plus ordinairement sont l'yvoire, le fusin, l'ébene, &c.

Hampe (Page 8:36)

Hampe, (Chasse.) c'est la poitrine du cerf.

HAMPTON - COURT (Page 8:36)

HAMPTON - COURT, Hamptoni curia, (Géog.) maison royale embellie par Guillaume III. & bâtie par le cardinal Wolsey, sous le regne de Henri VIII. le paysage, le parterre, l'avenue, & les parcs sont d'une beauté admirable. Ce palais est dans le Milddlesex, sur la Tamise, à quatre lieues S. E. de Londres. On y voit les célebres cartons de Raphaël; ce grand peintre les fit à la requisition de François I. pour sa manufacture des Gobelins. Long. 17. 15. lat. 51. 26. (D. J.)

HAN (Page 8:36)

HAN, s. m. (Comm.) espece de caravanserai que l'on trouve en quelques endroits du levant, où les voyageurs & les marchands peuvent se retirer avec leurs équipages.

En conséquence des capitulations entre la France & la porte ottomane, les François ont à Seyde, Alep, Alexandrie, & dans quelques autres échelles de cette côte, des hans qui leur appartiennent, & où ils sont logés séparément des autres nations.

La différence du han & du caravanserai ne consiste guere que dans la grandeur: ce dernier étant un vaste bâtiment, & l'autre n'ayant que quelques petits appartemens qui sont tous rassemblés dans une espece de grange. Voyez Caravanserai.

Les hans de Constantinople sont de grands bâtimens qui ressemblent assez aux cloîtres de nos monasteres; ils sont bâtis de pierre pour prévenir les accidens du feu assez ordinaires dans cette grande ville, dont la plûpart des maisons ne sont que de bois. En - dedans est une espece de cour quarrée avec une fontaine au milieu environnée d'un bassin. Autour de cette cour sont quantité d'arcades partagées en divers appartemens, toutes construites de même. Au - dessus des arcades régnent des galeries ou corridors où aboutissent des chambres qui ont chacune leur cheminée. Les appartemens du rez - dechaussée servent de magasins. Les marchands prennent leurs logemens dans ceux d'en - haut, où ils sont néanmoins obligés de se fournir de meubles & d'ustensiles de cuisine; car on n'y trouve que les quatre murailles. On donne au portier qui en a les clés la moitié ou le quart d'une piastre, pour l'ouverture de chaque chambre, & outre cela un aspre ou deux par jour pour le loyer. On loue de la même maniere les magasins pour les marchandises. Tous les soirs ces hans sont fermés d'une porte de fer. Dictionnaire de Commerce. (G)

HANAP (Page 8:36)

HANAP, s. m. (Commerce.) mot dont on se sert dans les anciennes ordonnances, pour signifier une tasse. Il se dit en général de toutes sortes de vases. Les huissiers, quand ils goûtent les vins, doivent avoir le beau pot doré en une main, & le hanap en l'autre. Page 124 de l'ancienne ordonnance.

HANAU (Page 8:36)

HANAU, Hanovia, (Géog.) ville d'Allemagne au cercle du Haut - Rhin, dans la Wétéravie, capitale d'un comté de même nom, appartenant à son pro<cb-> pre prince, avec un château; on la divise en vieille & en nouvelle. Il y a eu autrefois dans cette ville une imprimerie célebre. Le comté de Hanau est borné par le comté d'Isembourg & par l'abbaye de Fulde au nord, par le comté de Reinech à l'est, par l'archevêché de Mayence au sud, & par la Wétéravie à l'oüest. La capitale est dans une vaste plaine, sur la riviere de Kuenh, à deux milles E. de Francfort, trois N. E. de Darmstadt. Long. 26. 35. latit. 49. 58. (D. J.)

HANBALITE (Page 8:36)

* HANBALITE, s. m. (Hist. mod.) nom d'une des quatre sectes reconnues pour orthodoxes dans le Musulmanisme; Ahmed Ebn Anbal qui naquit à Badget l'an 164 de l'égire & 785 de la naissance de J. C. & qui y mourut l'an 241 de l'égire ou 862 de la naissance de J. C. en a été le chef: il prétendoit que le grand prophete monteroit un jour sur le trône de Dieu. Je ne crois pas que la vénération ait - jamais été portée plus loin dans aucun système de religion: voilà Dieu déplacé. Le reste des Musulmans se récria contre cette idée, & la regarda comme une impiété. On ne sera pas surpris que cette hérésie ait fait grand bruit. Il ne paroît pas que cette secte soit la même que celle des Hambeliens, malgré la ressemblance des noms. Voyez Hambeliens.

HANCHE (Page 8:36)

HANCHE, s. f. (Anatomie.) partie du corps qui est entre les dernieres côtes & les cuisses.

Les hanches consistent en trois os joints ensemble, qui, à - mesure que l'homme avance en âge, deviennent secs, durs, & osseux; de sorte que dans les adultes ces trois os semblent n'en faire qu'un seul.

Les deux os des hanches & anciennement os innominés, sont unis ensemble antérieurement, par une espece de symphise cartilagineuse, & postérieurement aux deux côtés de l'os sacrum; de façon qu'ils représentent un bassin. Voyez Bassin.

Chacun d'eux n'est qu'une seule piece dans l'âge parfait, quoique dans les jeunes sujets il soit composé de trois, l'ilium, l'ischion, & le pubis. Voyez Ilium, &c.

Les parties formées par ces trois pieces sont la cavité cotyloïde formée par les trois, le trou ovale formé par l'ischion & le pubis, la grande échancrure ischiatique formée par l'os ilium & l'ischion, une éminence ou protubérance oblique au - dessus de la cavité cotyloïde faite par l'os ilium & l'os pubis, une échancrure sur le bord de la cavité vers le trou ovale, taillée dans l'os pubis & l'os ischion. Voyez Cotyloïde. (L)

Hanches (Page 8:36)

Hanches, (Manége & Marechall.) parties de l'arriere - main du cheval, dont, soit eu égard au traitement, soit eu égard au maniment de l'animal, il paroît que l'on n'a pas eu des notions exactes.

Les hanches résultent proprement des os des iles; on a donc eu tort d'en fixer l'étendue depuis le haut ou le sommet des flancs jusqu'au grasset; car dès - lors on a pris deux parties pour une seule; & l'on a confondu celles dont il s'agit avec la cuisse qui est incontestablement formée par le fémur. Cette erreur en a produit une autre non moins grossiere, puisque l'on a donné le nom de cuisse à la portion qui devoit porter celui de jambe, & que le tibia compose. Voyez Efforts.

L'extrémité supérieure de l'arriere - main ainsi faussement envisagée, on a pensé que dès qu'il y avoit trop ou trop peu de distance des reins à l'origine de la queue, ou à l'endroit qui termine la croupe, les hanches n'étoient pas proportionnées au corps, & qu'elles étoient trop longues ou trop courtes. Quoique l'oeil éclairé qui compare cette distance avec l'étendue des parties qui précedent cette même extrémité, puisse en reconnoître aisément les défauts, quelques auteurs se sont persuadés de pouvoir en juger par la position du jarret; dans le cas où la dis<pb->

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