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La feuille de palmier se découpe comme les autres
ornemens, & se fait avec de la taule ou fer battu,
suivant la grandeur & la force que doit avoir la
branche. Voyez dans les
La feuille de laurier se fait comme les précédentes, & se voit dans les planches, avant que d'être montée. On y trouvera le même détail sur la feuille de vigne.
La feuille de revers, est un ornement qui se met sur
les rouleaux, selon que le dessein courant le requiert;
elle se fait & se releve comme dans les autres ouvrages
d'ornemens. Voyez dans les
FEUILLÉ (Page 6:657)
FEUILLÉ, en terme de Blason, se dit d'une plante qui a des feuilles.
Thumery à Paris, d'or à la croix engrelée de sable, accompagnée de quatre tulipes tigées & feuillées de synople.
FEUILLÉE (Page 6:657)
FEUILLÉE, s. f. (Architect.) espece de berceau couvert & orné par compartiment de plusieurs branches d'arbres garnies de leurs feuilles. (P)
Feuillées (Page 6:657)
FEUILLERET (Page 6:657)
FEUILLERET, s. m. (Menuiserie.) outil qui sert aux Charpentiers & aux Menuisiers, à degauchir les bois, & à former une feuillure sur les rives suivant le gauche, en la rendant plus profonde d'un bout que de l'autre; & cela se connoît en posant les reglets à piés dessus lesdites feuillures Voyez les figures de Menuiserie.
Il y a le feuilleret à petit - bois, c'est celui qui sert pour faire les feuillures pour les vitres des croisées.
Le feuilleret est fait d'un morceau de bois dur de 18 à 20 pouces de long sur 5 à 6 pouces de large, & épais d'un pouce, plus ou moins. Dans le milieu il y a une entaille qu'on nomme lumiere, pour mettre le fer & un coin pour les serrer dedans: au bas, du côté du tranchant, est la joue qui sert à le conduire, lorsqu'on veut faire une feuillure. Voyez les figures de Menuiserie.
FEUILLET (Page 6:657)
FEUILLET, s. m. (Commerce.) moitié d'une feuille pliée en deux.
L'ordonnance de 1673, concernant le commerce, art. 3. & 4. du titre iij. veut que les livres des Négocians & Marchands, aussi - bien que ceux des agens de change & de banques, soient cottés, signés, & paraphés, les uns sur le premier & dernier feuillet, & les autres sur tous les feuillets, par les consuls ou maires des villes, s'il n'y a point de jurisdiction consulaire; & de plus, qu'à ceux des agens de banque, il sera fait mention au premier feuillet du nom de celui qui doit s'en servir, de la qualité du livre, & si c'est le premier ou second. Dictionn. de Comm. de Chamb. & de Trév. (G)
Feuillets (Page 6:657)
Feuillet (Page 6:657)
FEUILLETTE (Page 6:657)
FEUILLETTE, s. f. (Comm.) que l'on écrit aussi
En quelques provinces de France, sur - tout vers Lyon, la feuillette est aussi une petite mesure de liqueurs qui revient à une chopine de Paris.
On prétend que nous avons emprunté ce terme des Italiens, qui nomment foglietta une petite mesure; d'autres au contraire soûtiennent que c'est de notre mot feuillette, que les Italiens ont fait leur foglietta. Dict. de Comm. de Trév. & de Chamb. (G)
FEUILLETI ou FILETI (Page 6:657)
FEUILLETI ou FILETI, s. m. (Joüaillier.) c'est proprement l'angle qui sépare la partie supérieure d'une pierre d'avec l'inférieure; serrer le feuilleti, c'est frapper au poinçon la partie d'argent ou d'or qui enveloppe cette pierre vers son feuilleti, jusqu'à ce qu'on soit assûré qu'ils se touchent exactement l'un & l'autre; c'est l'opération la plus délicate & la plus nécessaire du serti.
FEUILLETIER (Page 6:657)
FEUILLETIER, s. m. c'est une des qualités que
les maîtres Cartiers, faiseurs de cartes à joüer, prennent
dans leurs statuts: on les nomme maîtres Cartiers - Tarotiers - Feuilletiers & Cartonniers. Voyez
FEUILLETIS (Page 6:657)
* FEUILLETIS, s. m. (Ardoisier.) c'est le nom que les ouvriers donnent à l'endroit où ils travaillent dans la carriere, lorsque l'ardoise y est tendre & facile à diviser: ils appellent cela être en feuilletis.
FEUILLUZE (Page 6:657)
FEUILLUZE, s. f. en Architecture; c'est l'entaille en angle droit qui est entre le tableau & l'embrasure d'une porte ou d'une croisee, pour y loger la menuiserie. (P)
FEUR - MARIAGE (Page 6:657)
FEUR - MARIAGE, (Jurisprud.) est la même chose
que for - mariage; mais on dit plus communément
for - mariage. Voyez ci - après
FEURRE (Page 6:657)
FEURRE, s. f. terme de Riviere; paille longue qui sert à empailler les chaises: celle qui vient par eau paye un droit de feurre.
FEURS ou FEUR (Page 6:657)
FEURS ou FEUR, (Géog.) forum Segusianorum; ancienne ville de France, capitale du haut - Forêt, sur la Loire, à 10 lieues sud - est de Roüane, 10 sud - oüest de Lyon, 95 sud - est de Paris. Long. 21. 53. 33. lat. 45. 44. 43. Joseph Guichard du Verney, célebre anatomiste, naquit à Feurs en 1648, & est mort à Paris en 1730. (D. J.)
FEVRES (Page 6:657)
* FEVRES, s. m. pl. (Fontaines salantes) espece de maréchaux chargés de l'entretien des chaudieres, en leur fournissant les fers. Ils sont affectés aux falines par des finances payées au roi, ce qui n'est pas tout - à - fait du bien du service, parce qu'ils sont à couvert de la révocation. Au lieu de fers, on leur donne une somme fixe pour chaque remandure, avec une autre somme qui les indemnise des vieux fers. Il y a en tout deux fevres dans les salines de Moyenvic, qui avoient chacun deux demi - chaudieres; mais on en a supprimé une, & il y a un de ces deux fevres qui n'a qu'une demi - chaudiere; inégalité qui cause de l'altercation. Les fevres ont un inspecteur.
FÉVRIER (Page 6:657)
FÉVRIER, s. m. (Hist. rom.) c'est parmi nous,
comme tout le monde le sait, le nom du second
mois de l'année, à commencer par Janvier. Il n'a
que 28 jours dans les années ordinaires, & 29 dans
les bissextiles, à cause d'un jour intercalaire qu'on
y ajoûte. Voyez
On écrivoit autrefois febvrier, & cette orthographe approchoit davantage du mot latin februarius, à qui Festus donne les deux origines suivantes.
Februarius, dit - il, mensis dictus, quòd tum, id est extremo mense anni, populus februaretur, id est lustraretur, ac purgaretur. Cette étymologie paroît naturelle. Le peuple romain faisoit des sacrifices pendant les douze derniers jours de l'année, pour se purifier & pour demander aux dieux le repos des ames de ceux qui étoient décédés; & comme ces sacrifices & ces purifications étoient appellés februa, on nomma le mois où l'on faisoit ces sacrifices & ces purifications februarius. Ovide assûre la même chose: tout ce qui servoit, dit - il, à nous purifier, étoit appellé februa par nos ancêtres; d'où il conclut, mensis ab his dictus.
La seconde étymologie du mot février, peut venir, selon Festus, de ce que ce mois étoit consacré à Junon, que les Romains appelloient februata ou februalis; c'est pourquoi ils l'honoroient d'un culte particulier pendant le mois de Février.
Enfin Ovide nous donne une derniere étymologie du mot februarius: elle peut encore venir, dit - il, de ce que dans ce mois on faisoit des sacrifices sur les tombeaux, & que par le moyen de ces solennités funebres, l'on purifioit le tems; mais je m'en tiens toûjours à la premiere étymologie de Festus.
Le mois de Février n'étoit point dans le calendrier de Romulus; il fut ajoûté par Numa Pompilius; delà vient que dans les premiers siecles de Rome, Février étoit le dernier mois de l'année, comme il paroît par le passage de Festus, que nous avons cité. Février précéda Janvier jusqu'au tems où les Décemvirs ordonnerent qu'il deviendroit le second mois de l'année, & suivroit Janvier immédiatement.
Le Soleil, durant la plus grande partie de ce mois,
parcourt le signe du Verseau, & vers la fin il entre
au signe des Poissons. Voyez
FEUTRAITTE (Page 6:658)
FEUTRAITTE, (Commerce.) droit que l'on paye aux seigneurs en quelques endroits de France, pour avoir permission de tirer sur leurs terres la mine de fer, qui sert à entretenir les fourneaux des forges & sonderies. Dictionnaire de Commerce, de Trév. & de Chamb. (G)
FEUTRE (Page 6:658)
FEUTRE, s. m. (Chapelerie.) est une espece d'étoffe de laine, ou de laine & de poil, qui n'est ni croisée ni tissue, mais qui tire toute sa consistance de ce qu'elle a été travaillée & foulée avec de la lie & de la colle, & ensuite façonnée dans un moule par le moyen du feu & de l'eau.
Le poil de castor, de chameau & de lapin, la laine des agneaux & des moutons, sont les matieres qui entrent communément dans la composition du feutre, & les différentes sortes de chapeaux sont les ouvrages à quoi on l'employe.
Le feutre qu'on destine pour un chapeau, étant
suffisamment foulé & préparé, on le réduit en une
piece qui est à - peu - près de la figure d'un large entonnoir;
dans cet état on le met en forme, & on en
fait un chapeau. Voyez
Feutre (Page 6:658)
Feutre (Page 6:658)
Feutre (Page 6:658)
Feutres (Page 6:658)
FEUTRER (Page 6:658)
FEUTRER, terme de Chapelier, qui signifie manier
l'étoffe d'un chapeau réduite en capade, pour
lui donner du corps. On feutre d'abord à froid, &
ensuite à chaud sur le bassin. Voyez
Feutrer une selle (Page 6:658)
FEUTRIERE (Page 6:658)
FEUTRIERE, s. f. terme de Chapelier; c'est un
morceau de toile forte & neuve, dans laquelle on
enveloppe les capades, le lambeau entre deux, afin
de les marcher, ou feutrer à chaud sur le bassin,
pour les disposer à en former un chapeau. Voyez
FEZ (Page 6:658)
FEZ, (Géog.) royaume considérable de l'Afrique, sur la côte de Barbarie, enfermé entre le royaume d'Alger au levant, de Maroc au midi, & la mer partout ailleurs. Il fait une partie de l'ancienne Mauritanie Tangitane. Le pays est plein de montagnes, principalement vers le couchant & le midi, où est le mont - Atlas. Il est arrosé de plusieurs rivieres. On le divise en sept provinces. Il est bien peuplé, fertile, & abonde en grains, bestiaux, légumes, fruits & cire. Le fleuve de Sébou le traverse, & va se décharger par la Mancmore dans l'Océan. Ce royaume a eu autrefois ses rois particuliers; mais il est à présent uni à celui de Maroc, & n'a qu'un même souverain, qui fait sa résidence à Miquenez. Il ne faut pas confondre le royaume de Fez avec la province de Fez, qui n'en fait qu'une partie, & dont la fertilité est prodigieuse. Voyez S. Olon, état de l'empire de Maroc; Marmol, Moüette, histoire du royaume de Maroc; de la Croix, hist. de l'Afrique; histoire des Chérifs par Diégo de Torrès, & autres. (D. J.)
Fez (Page 6:658)
Je parcourois pour faire cet art. (le 2 Janv. 1756)
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