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AMFORA (Page 1:358)
* AMFORA, petite riviere du Frioul, qui a sa source dans l'état de Venise, & qui se jette dans le golfe de ce nom, près d'Aquilée.
AMHARA (Page 1:358)
* AMHARA, royaume de l'Abyssinie, dont il occupe le milieu; il touche au septentrion le royaume de Bagemdar; à l'orient, celui d'Angot; au midi, celui de Walaka, & à l'occident celui de Gojam, dont il est séparé par le Nil.
AMI, AMITIÉ (Page 1:358)
AMI, AMITIÉ, subst. enPeinture, se disent des couleurs qui sympathisent entre elles, & dont les tons & les nuances produisent un bel effet. Cette union ou sympathie s'appelle amitié; on dit des couleurs amies. (R)
AMI (Page 1:358)
* AMI, adj. signifie, en fait de négoce, correspondant, personne avec laquelle on est en liaison & en commerce d'affaires. Ainsi l'on dit: J'ai fait cette affaire, cette négociation pour compte d'ami.
Ami (Page 1:358)
AMIA (Page 1:358)
* AMIA, nom d'un poision, dont Aétius & Pline ont parlé; l'un nous apprend que sa chair est difficile à digérer; l'autre qu'il croît si promptement, qu'on y remarque des différences d'un jour à l'autre. Voyez Tetrab. I. serm. 2. & Histor. natur. L. IX. cap. xiij.
AMIABLE (Page 1:358)
AMIABLE, adj. en termes de Commerce. On appelle
amiable compositeur, celui qui fait l'office d'ami pour
accommoder deux négocians qui ont des contestations
ou des procès ensemble. Il differe de l'arbitre,
en ce que pour concilier & rapprocher les esprits,
il retranche souvent quelque chose du droit de chaque
partie: ce que l'arbitre qui remplit la fonction
de Juge semble n'avoir pas la liberté de faire. Voyez
AMIABLEMENT (Page 1:358)
AMIABLEMENT ou A L'AMIABLE, de concert & avec douceur. Ainsi, l'on dit que deux marchands pour éviter les frais, ont terminé leurs affaires ou leurs contestations à l'amiable. On dit encore vente à l'amiable. (G)
Amiables (Page 1:358)
AMIANTE (Page 1:358)
AMIANTE, s. m. amiantus, (Hist. nat.) matiere minérale composée de filets délies, plus ou moins longs, posés longitudinalement les uns contre les autres en maniere de faisceau. Ces filets sont si fins qu'on les a comparés à du lin. Il y a plusieurs sortes d'amiante, qui quoique de même nature, varient par leurs couleurs, par les différentes longueurs de leurs filets, par leur adhérence plus ou moins forte. Il y a de l'amiante jaunâtre ou roussâtre; on en voit de couleur d'argent ou grisâtre, comme le talc de Venise: il y en a de parfaitement blanc; ils sont plus ou moins luisans: il y a des filets qui n'ont que quelques lignes de longueur; on en trouve qui ont six pouces & plus: ceux - ci sont ordinairement les plus blancs & les plus plus brillans; ce sont aussi les plus rares; on les prendroit pour de la foie, si on ne les examinoit pas de près: chaque fil se détache aisément des autres, tandis qu'il y a d'autres amiantes où ils sont collés, & pour ainsi dire, unis les uns aux autres: quelquefois ils tiennent à des matieres d'une autre nature; il y en a dans des morceaux de crystal de roche: enfin il y a de l'amiante qui paroît
On a donné à la matiere dont il s'agit ici différens noms, qui ont rapport à ses propriétés. On l'a nommée amiante, asbeste, salamandre, parce qu'elle résiste au feu ordinaire; & parce qu'elle se file comme du lin ou de la laine, on lui en a donné les noms, en ajoûtant une épithete, pour faire entendre que ce lin ou cette laine ne se consument point au feu. Voilà d'où viennent les noms de lin incombustible, linum asbestinum, linum vivum, plume ou laine de salamandre, parce qu'on a crû que la salamandre étoit à l'épreuve du feu. L'amiante a eu d'autres noms, tirés de sa couleur & de sa forme: on l'a connu sous le nom de bostrichites, de corsoides, de polia, parce qu'il ressemble à des cheveux, & même à des cheveux gris. Enfin on a ajoûté à tous ces noms ceux des pays où il se trouvoit, linum Carpasium, Carbasum, Caristium, Cyprium, Indum, &c. M. de Tournefort a fait mention de l'amiante de Caristo, dans l'île de Négrepont, & il dit que c'est de toutes les especes d'amiante la plus méprisable. Rel. d'un voyage du Levant, tome I. page 165. Il y a de l'amiante dans bien d'autres lieux, par exemple, en Siberie, à Eisfield dans la Thuringe, dans les mines de l'ancienne Baviere, à Namur dans les Pays - bas, dans l'île d'Anglesey, annexe de la principauté de Galles; à Alberdeen en Ecosse, à Montauban en France, dans la vallée de Campan aux Pyrénées, en Italie à Pouzole, dans l'île de Corse, à Smyrne, en Tartarie, en Egypte, &c.
L'amiante est bon pour faire des meches dans les lampes; il devoit même paroître bien plus propre à cet usage que les filets d'argent dont on fait des meches dans les réchauds à l'esprit - de - vin: ces meches métalliques ôtent toute apparènce de merveilleux à celles d'amiante; celles - ci sont préférables aux meches ordinaires, parce qu'il ne leur arrive aucun changement qui puisse offusquer la lumiere. On n'a pas de peine à croire que ceux qui ont fait des recherches sur les lampes perpétuelles, n'ont pas manqué d'y faire entrer l'amiante pour beaucoup. C'étoit déjà quelque chose que d'avoir la meche: mais on ne s'en est pas tenu là; on a prétendu que l'amiante devoit aussi fournir l'huile, & que si on [p. 359]
On confond souvent l'alun de plume avec l'amiante; & si cet alun étoit plus commun, on le prendroit
pour l'amiante, parce que ces deux matieres se ressemblent
beaucoup. Il est cependant fort aisé de les
distinguer; l'alun de plume est fort piquant au goût,
& l'amiante est insipide. V.
Amiante (Page 1:359)
AMICLE (Page 1:359)
* AMICLE, s. m. (Hist. anc.) amiculum ou palla, c'est l'habit extérieur dont les femmes se couvroient. Il paroît par plusieurs antiques qu'elles le faisoient quelquefois monter comme un voile jusque par - dessus la tête, & que les plus modestes s'en enveloppoient les bras jusqu'aux poignets. Le peplum étoit aussi une sorte d'habit extérieur dont l'usage fut très - commun chez les Grecs & chez les Romains: mais il seroit difficile de distinguer ces vêtemens les uns des autres; les marbres n'aident presque point à saire ces distinctions, & les auteurs qui ont eu occasion de les nommer, ne pensoient gueres à en marquer la différence.
AMICT (Page 1:359)
AMICT, s. m. (Hist. mod.) du Latin amictus, venant
du verbe amicire, vêtir, couvrir; c'est un des six
ornemens que porte le Prêtre à l'autel: il consiste en
une piece quarrée de toile blanche, à deux coins
de laquelle sont attachés deux rubans ou cordons:
on le passe à l'entour du cou, disent les anciens rituels,
ne inde ad linguam transeat mendacium; & on
en fait ensuite revenir les bouts sur la poitrine & sur
le coeur; enfin on l'arrête en noüant les rubans derriere
le dos. Dans presque toutes les églises les Prêtres séculiers le portent sous l'aube; dans d'autres,
& en particulier dans celle de Paris, cette coûtume
n'a lieu qu'en été. Pendant l'hyver l'amict sert à couvrir
la tête, & forme une espece de capuce ou de
camail, qu'ils laissent tomber sur les épaules depuis
la préface jusqu'après la communion. Les Réguliers
en couvrent en tout tems leur capuchon. La rubrique
porte qu'on ne doit point mettre d'aube sans
amict. Voyez
AMID (Page 1:359)
* AMID, ville de Turquie dans la Natolie. Lon. 54. 20. lat. 40. 30.
AMIDA (Page 1:359)
AMIDA, s. m. (Hist. mod.) faux Dieu adoré par les Japonois. Il a plusieurs temples dans l'empire du Japon, dont le principal est à Jedo. Sa statue composée d'un corps d'homme avec une tête de chien comme l'anubis des Anciens, est montée sur un cheval à sept têtes proche de la ville de Meaco. On voit un autre temple dédié à cette idole, qui y est représentée sous la figure d'un jeune homme qui porte sur sa tête une couronne environnée de rayons d'or. Il est accompagné de mille autres idoles qui sont rangées aux deux côtés de ce temple. Les Japonois ont une si grande confiance dans leur idole Amida, qu'ils se persuadent de joüir d'un bonheur éternel, pourvû qu'ils puissent souvent invoquer ou prononcer son nom. Ils croyent même qu'il suffit pour se sauver, de repéter fréquemment les paroles suivantes: Nami, Amida, buth, c'est - à - dire heureux Amida, sauvez - nous. On garde une des figures de cette idole à Rome dans le cabinet de Kirker, comme on le peut voir dans le Mus. Coll. Rom. Soc. Jesu, Amft. 1678. (G)
AMIDE ou AMNÉE (Page 1:359)
* AMIDE ou AMNÉE, ancienne ville de Mésopotamie sur le Tigre; elle s'est aussi appellée Constantie, de l'Empereur Constantius qui l'embellit.
AMIDON (Page 1:359)
AMIDON. Voyez
AMIENS (Page 1:359)
* AMIENS, ville de France, capitale de Picardie
sur la Somme. Long. 20
AMIÉNOIS (Page 1:359)
* AMIÉNOIS, petit pays de France dans la Picardie, qui a pour capitale Amiens, & qui est traversé par la Somme.
AMIESTIES (Page 1:359)
* AMIESTIES, s. f. nom qu'on donne à des toiles de coton qui viennent des Indes.
A MI LA, A LA MI RE, ou simplement A, caractere
ou terme de Musique qui indique la note que nous
appellons la. Voyez
AMILO (Page 1:359)
* AMILO ou AMULUS, fleuve de Mauritanie dont il est parlé dans Pline.
AMIMETOBIE (Page 1:359)
AMIMETOBIE, s. f. (Hist. anc.) nom que Maro - Antoine & Cléopatre donnerent à la société de plai<pb->
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