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Cette galle paroît être la même que le sora ou sare des Arabes, dont Sennert traite dans sa pratique, lib. VI. part. I. cap. xxvj.
Pour ce qui est de la cause de cette sorte d'éruption,
voyez
Quant à la cure, elle consiste dans une diete rafraîchissante & tempérante, après avoir fait précéder la saignée & la purgation, qui doivent être répétées selon le besoin; on doit dans cette affection cutanée, éviter toute sorte d'application sur la peau. Turner. (d)
ESSERRER (Page 5:998)
ESSERRER, c'est - à - dire, en termes de Pêche, haler à terre la pinne d'une seinne.
ESSERET long (Page 5:998)
ESSERET
Esseret (Page 5:998)
ESSETTE (Page 5:998)
ESSETTE, outil de Charron, de Couvreur, de Charpentier, de Tonnelier, & autres ouvriers en bois; c'est
un morceau de fer courbé par un côté, & droit de
l'autre, dont le côté courbé est applati & tranchant,
large environ de six pouces, & l'autre côté est rond
fait en tête comme un marteau: au milieu de ce morceau
de fer est une douille enchâssée & rivée dans
l'oeil qui est au milieu de l'essette; l'on fixe dans cette
douille un manche d'environ un pié & demi, plus
gros du côté de la poignée que du côté de la douille.
Cet outil sert aux Charrons à dégrossir & charpenter
le bois qu'ils ont à employer. Voyez la
ESSEX (Page 5:998)
ESSEX, (Géog. mod.) province maritime d'Angleterre. Colchester en est la capitale.
ESSIEU (Page 5:998)
ESSIEU, s. m. (Méchan.) appellé aussi chez les
anciens cathete, est la même chose qu'axe. Voyez
On ne se sert plus de ce terme qu'en parlant des
roues, pour désigner la ligne autour de laquelle elles
tournent ou sont censées tourner. Voyez
Essieu dans le tour, est la même chose qu'axe dans
le tambour. Voyez ce mot. Voyez aussi
Les anciens Géometres François, par exemple
Descartes dans sa Géometrie, donnent le nom d'essieu à l'axe des courbes. Voyez
Essieu (Page 5:998)
ESSIMER (Page 5:998)
ESSIMER, v. act. (Fauconnerie.) c'est ôter la graisse excessive d'un oiseau par diverses cures, & l'amaigrir; c'est comme si on disoit essutmer, ôter le suif; c'est aussi le mettre en état de voler, lorsqu'on l'a dressé, ou qu'il sort de la mue.
ESSOGNE ou ESSONGNE (Page 5:998)
ESSOGNE ou ESSONGNE, s. f. (Jurisprud.) est un droit ou devoir seigneurial dû par les héritiers ou successeurs du défunt aux seigneurs dans la censive desquels il possédoit des héritages au jour de son décès. Ce terme vient de sonniata, qui dans la basse latinité signifie procuration sonniere, seu hospitio excipere, procurare. Dans la suite ce terme fut pris pour la prestation qui se payoit au lieu du droit de procuration.
Ce droit est d'un ou deux deniers parisis en quelques endroits, c'est de douze en d'autres: c'est d'autant, ou du double, ou de la moitié du cens annuel. Voyez le procès - verbal de la coûtume de Reims.
Le droit de meilleur catel usité dans les Pays - bas a quelque rapport à ce droit d'essogne; l'un & l'autre sont une suite du droit de main - morte. Comme les seigneurs prétendoient avoir les biens de leurs sujets décédés, on les rachetoit d'eux moyennant une certaine somme. Voyez le Glossaire de M. de Lauriere, au mot essongne. (A)
ESSONNIER (Page 5:998)
ESSONNIER, s. m. terme de Blason, double orle qui couvre l'écu dans le sens de la bordure. C'étoit autrefois une enceinte où l'on plaçoit les chevaux des chevaliers, en attendant qu'ils en eussent besoin pour le tournoi. Il y avoit dans cette enceinte des barres & des traverses pour les séparer les uns des autres. Dict. de Trévoux.
ESSOR (Page 5:998)
* ESSOR, s. m. (Gram.) l'action de l'oiseau partant librement pour s'élever dans les airs. On l'a transporté au figuré, & l'on dit d'un auteur qui a débuté hardiment, qu'il a pris son essor; d'un poëte qui commence avec liberté, qu'il prend son essor: on dit aussi l'essor du génie, &c.
ESSORANT (Page 5:998)
ESSORANT, particip. pres. en terme de Blason, se dit des oiseaux qui n'ouvrent les aîles qu'à demi pour prendre le vent, & qui regardent le soleil.
Gauthiot au Comté de Bourgogne, d'azur au Gautherot, oiseau essorant d'argent, armé & couronné d'or.
ESSORE (Page 5:998)
ESSORE, part. passé, en termes de Blason, se dit de la couverture d'une maison ou d'une tour, quand elle est d'un autre émail que celui du corps du bâtiment.
Grog ou Leszoye en Pologne, de gueules à une couverture de grains de quatre pieux d'argent, essorée d'or.
ESSORER (Page 5:998)
ESSORER, (s') (Fauconnerie.) c'est prendre l'essor trop fort, mauvaise qualité dans un oiseau de proie.
Essorer (Page 5:998)
Essorer (Page 5:998)
ESSOURISSER (Page 5:998)
ESSOURISSER, v. act. (Manége.) opération
dont très peu d'auteurs font mention, & qui consiste,
selon ceux qui en ont parlé, dans l'extirpation
d'un polype dans le nez du cheval. Voyez
ESSUI (Page 5:998)
ESSUI, s. m. (Art méc.) il se dit en général d'un [p. 999]
EST (Page 5:999)
EST, s. m. en Cosmographie, est l'un des points
cardinaux de l'horison, celui où le premier vertical
coupe l'horison, & qui est éloigné de 90 degrés du
point nord ou sud de l'horison. Voyez
Pour trouver la ligne & les points d'est & d'ouest,
voyez
Le vent d'est est celui qui souffle du point d'est.
Voyez
Le sud - est souffle entre le sud & l'est, à 45 degrés
de ces points, le nord - est à 45 degrés du nord & de
l'est, &c. Voyez
ESTACADE (Page 5:999)
ESTACADE, s. f. terme de Riviere, file de pieux moisés, assemblés & couronnés, pour empêcher les glaces d'entrer dans un bras de riviere, où l'on a mis les bateaux à l'abril. Il y en a une à la tête de l'ile Louvier.
ESTADOU (Page 5:999)
ESTADOU, s. m. en terme de Tabletier Cornetier, est une espece de scie à deux lames, entre lesquelles il n'y a de distance que celle que l'on veut mettre entre les dents du peigne. Cet instrument est monté sur un fût de bois dont le manche est droit, & la partie qui contient ces lames, un peu courbée. L'e stadou sert, comme on peut le voir, à ouvrir les dents d'un peigne.
ESTAIN (Page 5:999)
ESTAIN, (Géog. mod.) ville du duché de Bar, en France. Long. 23. 18. lat. 49. 15.
Estains (Page 5:999)
Les estains sont unis à l'étambot & aux extrémités de la lisse de hourdi par des entailles & de grands clous chassés par - dehors, & comme ils font par leur réunion une varangue fort aculée avec une portion des genoux du couple extrème de l'arriere, leur dimension est pareille à celle des autres varangues. Par exemple dans un vaisseau de 176 piés de long sur 48 piés de large, l'estain a d'épaisseur sur le droit un pié deux pouces six lignes; largeur sur le tour au pié, un pié trois pouces; largeur sur le tour au bout d'en - haut, un pié un pouce.
Dans des vaisseaux de 151 piés de long sur 40 de large, l'estain aura d'épaisseur sur le droit 11 pouces cinq lignes de largeur; sur le tour au pié, 10 pouces huit lignes de largeur; sur le tour au bout d'en - haut, six piés 10 lignes, & ainsi à proportion de la force du vaisseau.
ESTAIRE (Page 5:999)
ESTAIRE, (Géog. mod.) ville des Pays - bas; elle est située sur la Lis.
ESTALAGES (Page 5:999)
ESTALAGES, s. m. pl. (Forges.) partie du fourneau
des grosses forges. Voyez l'article
ESTAMBOT (Page 5:999)
ESTAMBOT, voyez
ESTAME (Page 5:999)
ESTAME, s. f. (Comm.) Le fil d'estame qui s'appelle aussi fil d'estaim, est un fil de laine, plus tors qu'à l'ordinaire, qu'on employe à fabriquer des bas, des bonnets, des gans, soit au tricot, soit au métier. Les gans, les bas, les bonnets, &c. faits de ce fil, s'appellent gans d'estame, bas d'estame.
ESTAMES (Page 5:999)
ESTAMES, s. m. (Comm.) petites étoffes de laine qui se fabriquent à Châlons - sur - Marne. Leur largeur doit être sur le métier d'une aulne sept huitiemes, & de trois quarts & demi, au retour du soulon.
ESTAMOY (Page 5:999)
ESTAMOY, s. m. Les Vitriers appellent ainsi un ais sur lequel est attachée une plaque de fer, où l'on fait fondre la soudure & la poix - résine.
ESTAMPE (Page 5:999)
ESTAMPE, s. f. (Gravure.) On appelle estampe,
Pour produire une estampe, on creuse des traits sur une matiere solide; on remplit ces traits d'une couleur assez liquide pour se transmettre à une substance souple & humide, telle que le papier, la soie, le velin, &c. On applique cette substance sur les traits creusés, & remplis d'une couleur détrempée. On presse, au moyen d'une machine, la substance qui doit recevoir l'empreinte, contre le corps solide qui doit la donner; on les sépare ensuite, & le papier, la soie ou le vélin, dépositaires des traits qui viennent de s'y imprimer, prennent alors le nom d'estampe.
Cette manoeuvre (dont j'ai supprimé les détails,
pour les réserver aux places qui leur sont destinées,
telles que les articles
On ne peut douter de l'ancienneté de la Gravure, puisque, sans parler d'une infinité de citations & de preuves de toutes especes, les ouvrages des Egyptiens, qui existent encore, sur - tout leurs obélisques ornés de figures hyéroglifiques gravées, sont des preuves incontestables que cet art étoit en usage chez un des peuples les plus anciens qui nous soient connus. Il est même vraissemblable que pour fixer l'origine de cet art, il faudroit remonter à l'époque où les premiers hommes ont cherché les moyens de se faire entendre les uns aux autres sans le secours des sons de la voix. La premiere espece d'écriture a été sans doute un choix de figures & de traits marqués & enfoncés sur une matiere dure, qui pût, en résistant aux injures de l'air, transmettre leur signification; & si cette conjecture est plausible, de quelle ancienneté ne peut pas se glorisier l'art de graver? Cependant l'un de ses effets (le plus simple, & en même tems le plus précieux), l'art de multiplier à l'infini par des empreintes, les traits qu'il sait former, ne prend naissance que vers le milieu du xv. siecle. Les Italiens disent que ce fut un orfévre de Florence, nommé Maso ou Thomas Finiguerra, qui fit cette découverte. Les Allemands prétendent au contraire que la petite ville de Bockholt dans l'évêché de Munster, a été le berceau de l'art des estampes: ils nomment celui à qui l'on doit l'honneur de cette découverte; ce fut, à ce qu'ils assûrent, un simple berger appellé François. Ce qui paroît certain, c'est que de quelque côté qu'elle soit venue, elle fut uniquement l'effet du hasard. Mais si l'industrie des hommes se voit ainsi humiliée par l'origine de la plus grande partie de ses plus singulieres inventions, elle peut s'enorgueillir par la perfection rapide à laquelle elle conduit en peu de tems les moyens nouveaux dont le hasard l'enrichit.
Un orfévre ou un berger s'apperçoit que quelques
traits creusés sont reproduits sur une surface qui les
a touchés, il ne faut pas trois siecles pour que toutes
les connoissances humaines s'enrichissent par le
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