RECHERCHE | Accueil | Mises en garde | Documentation | ATILF | ARTFL | Courriel |
Page 5:999
Pour trouver la ligne & les points d'est & d'ouest,
voyez
Le vent d'est est celui qui souffle du point d'est.
Voyez
Le sud - est souffle entre le sud & l'est, à 45 degrés
de ces points, le nord - est à 45 degrés du nord & de
l'est, &c. Voyez
Les estains sont unis à l'étambot & aux extrémités de la lisse de hourdi par des entailles & de grands clous chassés par - dehors, & comme ils font par leur réunion une varangue fort aculée avec une portion des genoux du couple extrème de l'arriere, leur dimension est pareille à celle des autres varangues. Par exemple dans un vaisseau de 176 piés de long sur 48 piés de large, l'estain a d'épaisseur sur le droit un pié deux pouces six lignes; largeur sur le tour au pié, un pié trois pouces; largeur sur le tour au bout d'en - haut, un pié un pouce.
Dans des vaisseaux de 151 piés de long sur 40 de large, l'estain aura d'épaisseur sur le droit 11 pouces cinq lignes de largeur; sur le tour au pié, 10 pouces huit lignes de largeur; sur le tour au bout d'en - haut, six piés 10 lignes, & ainsi à proportion de la force du vaisseau.
Pour produire une estampe, on creuse des traits sur une matiere solide; on remplit ces traits d'une couleur assez liquide pour se transmettre à une substance souple & humide, telle que le papier, la soie, le velin, &c. On applique cette substance sur les traits creusés, & remplis d'une couleur détrempée. On presse, au moyen d'une machine, la substance qui doit recevoir l'empreinte, contre le corps solide qui doit la donner; on les sépare ensuite, & le papier, la soie ou le vélin, dépositaires des traits qui viennent de s'y imprimer, prennent alors le nom d'estampe.
Cette manoeuvre (dont j'ai supprimé les détails,
pour les réserver aux places qui leur sont destinées,
telles que les articles
On ne peut douter de l'ancienneté de la Gravure, puisque, sans parler d'une infinité de citations & de preuves de toutes especes, les ouvrages des Egyptiens, qui existent encore, sur - tout leurs obélisques ornés de figures hyéroglifiques gravées, sont des preuves incontestables que cet art étoit en usage chez un des peuples les plus anciens qui nous soient connus. Il est même vraissemblable que pour fixer l'origine de cet art, il faudroit remonter à l'époque où les premiers hommes ont cherché les moyens de se faire entendre les uns aux autres sans le secours des sons de la voix. La premiere espece d'écriture a été sans doute un choix de figures & de traits marqués & enfoncés sur une matiere dure, qui pût, en résistant aux injures de l'air, transmettre leur signification; & si cette conjecture est plausible, de quelle ancienneté ne peut pas se glorisier l'art de graver? Cependant l'un de ses effets (le plus simple, & en même tems le plus précieux), l'art de multiplier à l'infini par des empreintes, les traits qu'il sait former, ne prend naissance que vers le milieu du xv. siecle. Les Italiens disent que ce fut un orfévre de Florence, nommé Maso ou Thomas Finiguerra, qui fit cette découverte. Les Allemands prétendent au contraire que la petite ville de Bockholt dans l'évêché de Munster, a été le berceau de l'art des estampes: ils nomment celui à qui l'on doit l'honneur de cette découverte; ce fut, à ce qu'ils assûrent, un simple berger appellé François. Ce qui paroît certain, c'est que de quelque côté qu'elle soit venue, elle fut uniquement l'effet du hasard. Mais si l'industrie des hommes se voit ainsi humiliée par l'origine de la plus grande partie de ses plus singulieres inventions, elle peut s'enorgueillir par la perfection rapide à laquelle elle conduit en peu de tems les moyens nouveaux dont le hasard l'enrichit.
Un orfévre ou un berger s'apperçoit que quelques
traits creusés sont reproduits sur une surface qui les
a touchés, il ne faut pas trois siecles pour que toutes
les connoissances humaines s'enrichissent par le
Next page
The Project for American and French Research on the Treasury of the French Language (ARTFL) is a cooperative enterprise of Analyse et Traitement Informatique de la Langue Française (ATILF) of the Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), the Division of the Humanities, the Division of the Social Sciences, and Electronic Text Services (ETS) of the University of Chicago.