RECHERCHE | Accueil | Mises en garde | Documentation | ATILF | ARTFL | Courriel |
"49">
Donation des biens qu'on aura au jour (Page 5:49)
Donation a cause de mort
(Page 5:49)
Chez les Romains les donations à cause de mort
formoient une troisieme espece de disposition à titre
gratuit, différente des donations entre - vifs & des
testamens & codiciles.
Mais par l'ordonnance de 1731, les donations à
cause de mort ont été abrogées, ensorte que toute
donation faite pour être valable, doit être revêtue
des formalités des donations entre - vifs ou de celles
des testamens & codiciles.
L'ordonnance excepte seulement les donations à
cause de mort, faites par contrat de mariage.
Toute donation entre - vifs qui n'est pas valable en
cette qualité, ne peut valoir comme donation à cause
de mort. (A)
Donation a cause de noces
(Page 5:49)
Par l'ancien droit Romain les conjoints ne pouvoient
se faire aucune donation entre - vifs; les fiancés
qui vouloient s'avantager, devoient le faire avant
le mariage, c'est pourquoi ces donations s'appelloient
donationes ante nuptias. Elles étoient réciproques
entre les deux parties, c'est - à - dire, que l'on comprenoit
également sous ce nom de donatio ante nuptias, & la dot que la future apportoit à son futur
époux, & la donation que celui - ci faisoit à sa future
en considération de la dot qu'elle lui apportoit. Justinien considérant que la dot de la femme étoit souvent
beaucoup augmentée pendant le mariage, permit
aussi d'augmenter pendant le mariage la donation
faite à la femme à proportion de l'augmentation de
sa dot. Justinien fit plus; il permit de faire de telles
donations, encore qu'il n'y en eût point de commencement
avant le mariage, & en conséquence il ordonna
que ces donations seroient à l'avenir appellées
donationes propter nuptias.
Il n'est point parlé de ces donations dans le digeste,
attendu qu'elles étoient absolument inconnues aux
jurisconsultes, dont les livres servirent à composer
le digeste. Cette matiere est seulement traitée au
code, aux institutes, & dans les novelles.
Les principes que l'on suivoit par rapport à ces
donations, étoient que toute dot méritoit une donanation à cause de noces, mais la donation n'étoit dûe
que quand la dot avoit été payée, ou à proportion
de ce qui en avoit été payé. La donation devoit être
réciproque, la dot étant regardée comme une donation que la femme faisoit au mari, la donation à
cause de noces devoit être égale à la dot; le mari survivant
gagnoit en certain ças la dot de sa femme, de
même que la femme survivante gagnoit la donation
à cause de noces sur les biens du mari. La donation appartenoit
en propriété au survivant, lorsqu'il n'y
avoit point d'enfans; & au cas qu'il y en eût, le survivant
n'avoit que l'usufruit de la donation ou gain
de survie. Si le survivant restoit en viduité, il gagnoit
en outre une virile en propriété; & s'il se re<cb->
Sous les derniers empereurs de Constantinople,
les donations à cause de noces proprement dites, tomberent
en non usage. Les Romains s'accoûtumerent
insensiblement à pratiquer, au lieu de ces donations,
un don de survie qui étoit usité chez les Grecs en faveur
de la femme, appellé hypobolon, qui signifie
incrementum dotis, d'où l'augment de dot qui est présentement
usité dans les pays de droit écrit, tire son
origine. (A)
Donation pour cause pie
(Page 5:49)
Donation a charge de retour
(Page 5:49)
Les donations d'immeubles qui se font à charge de
retour, renferment ordinairement cette clause, qu'au
cas que le donataire décede sans enfans avant le
donateur, ce dernier rentrera de plein droit dans la
propriété des choses données.
On ne supplée point cette clause contre un donataire
étranger ou ses héritiers; mais elle est toûjours
sous - entendue dans les donations d'immeubles que
les ascendans font à leurs descendans.
La condition de retour, au cas que le donataire
décede sans enfans, s'étend aussi au cas où les enfans
& autres descendans décedent sans enfans. (A)
Donation conditionnelle
(Page 5:49)
Donation entre conjoints
(Page 5:49)
Donation par contrat de mariage
(Page 5:49)
Donation en faveur de mariage
(Page 5:49)
Donation inofficieuse
(Page 5:49)
Donation en ligne collatérale
(Page 5:50)
Donation en ligne directe
(Page 5:50)
Donation mutuelle
(Page 5:50)
On distingue la donation mutuelle entre conjoints
du don mutuel. La premiere se fait par le contrat de
mariage, ou par quelque autre acte qui précede la
célébration; elle peut être de tous biens; au lieu que
le don mutuel se fait pendant le mariage, & ne comprend
que la communauté. Elle differe aussi de la
donation réciproque, en ce que celle - ci peut être
inégale & d'objets différens. (A)
Donation pieuse
(Page 5:50)
Il y a un code des donations pieuses par Aubert le
Mire, qui concerne les fondations faites en Flandre. (A)
Donation réciproque
(Page 5:50)
Donation rémunératoire
(Page 5:50)
Donation de survie
(Page 5:50)
Donation testamentaire
(Page 5:50)
Donation universelle
(Page 5:50)
DONATISTES
(Page 5:50)
DONATISTES, s. m. pl. (Hist. ecclés.) anciens
schismatiques d'Afrique, ainsi nommés de Donat,
chef de leur parti.
Ce schisme qui affligea long - tems l'Eglise, commença
l'an 311 à l'occasion de l'élection de Cécilien,
pour succéder à Mensurius dans la chaire épiscopale
de Carthage. Quelque canonique que fût cette élection, une brigue puissante, formée par une femme
nommée Lucille, & par Botrus & Célestius, qui
avoient eux - mêmes prétendu à l'évêché de Carthage, la contesta, & lui en opposa une autre en faveur
de Majorin, sous prétexte que l'ordination de Cécilien étoit nulle, ayant, disoient - ils, été faite par Félix évêque d'Aptonge, qu'ils accusoient d'être traditeur,
c'est - à - dire d'avoir livré aux Payens les livres
& les vases sacrés, pendant la persécution. Les
évêques d'Afrique se partagerent pour & contre;
ceux qui tenoient pour Majorin, ayant à leur tête
un nommé Donat évêque des Cases - Noires, furent
appellés Donatistes.
Cependant la contestation ayant été portée de<cb->
Les Donatistes, qui avoient en Afrique jusqu'à trois
cents chaires épiscopales, voyant que toutes les autres
églises adhéroient à la communion de Cécilien,
se précipiterent ouvertement dans le schisme; &
pour le colorer, ils avancerent des erreurs monstrueuses,
entre autres; que la véritable église avoit
péri par - tout, excepté dans le parti qu'ils avoient en
Afrique, regardant toutes les autres églises comme
des prostituées qui étoient dans l'aveuglement; 2°.
que le baptême & les autres sacremens conférés hors
de l'église, c'est - à - dire hors de leur secte, étoient
nuls: en conséquence ils rebaptisoient tous ceux qui
sortant de l'église Catholique entroient dans leur
parti. Il n'y eut rien qu'ils n'employ assent pour répandre
leur secte: ruses, insinuations, écrits captieux,
violences ouvertes, cruautés, persécutions
contre les Catholiques; tout fut mis en usage, & à
la fin réprimé par la sévérité des édits de Constantin, de Constance, de Théodose, & d'Honorius.
Ce schisme au reste étoit formidable à l'Eglise par le
grand nombre d'évêques qui le soûtenoient; & peut - être
eût - il subsisté plus long - tems, s'ils ne se fussent
d'abord eux - mêmes divisés en plusieurs petites branches,
connues sous les noms de Claudianistes, Rogatistes, Urbanistes, & enfin par le grand schisme
qui s'éleva entr'eux à l'occasion de la double élection de Priscien & de Maximien pour leur êvêque,
vers l'an 392 ou 393: ce qui fit donner aux uns le
nom de Priscianistes, & aux autres celui de Maximinianistes. S. Augustin & Optat de Mileve les combattirent
avec avantage: cependant ils subsisterent
encore en Afrique jusqu'à la conquête qu'en firent
les Vandales, & l'on en trouve aussi quelques restes
dans l'histoire ecclésiastique des vj. & vij. siecles.
Quelques auteurs ont accusé les Donatistes d'avoir
adopté les erreurs des Ariens, parce que Donat
leur chef y avoit été attaché; mais S. Augustin,
dans son épître 185 au comte Boniface, les disculpe
de cette accusation. Il convient cependant que quelques - uns d'entre eux pour se concilier les bonnes
graces des Goths qui étoient Ariens, leur disoient
qu'ils étoient dans les mêmes sentimens qu'eux sur
la Trinité; mais en cela même ils étoient convaincus
de dissimulation par l'autorité de leurs ancêtres,
Donat leur chef n'ayant pas été Arien. Les Donatistes sont encore connus, dans l'histoire ecclésiastique,
sous les noms de Circoncellions, Montenses, Campitoe, Rupitoe, dont le premier leur fut donné à cause
de leurs brigandages, & les trois autres, parce qu'ils
tenoient à Rome leurs assemblées dans une caverne,
sous des rochers, ou en plaine campagne.
Voyez
DONAWERT
(Page 5:50)
DONAWERT, (Géog. mod.) ville d'Allemagne
au cercle de Baviere: elle est située sur la rive septentrionale
du Danube. Long. 29. 30. lat. 48. 46.
DONCHERY
(Page 5:50)
DONCHERY, (Géog. mod.) ville de la Champagne en France: elle est située sur la Meuse, dans le
Rhetelois. Long. 22
DONGO
(Page 5:50)
DONGO, royaume d'Afrique, proche celui
d'Angola: il est dans l'Abyssinie. On le connoît peu.
DONJON
(Page 5:50)
DONJON, s. m. en Architecture, est un petit pavillon
élevé au - dessus du comble d'une maison,
Next page
The Project for American and French Research on the Treasury of the
French Language (ARTFL) is a cooperative enterprise of Analyse et
Traitement Informatique de la Langue Française (ATILF) of the
Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), the Division
of the Humanities, the Division of the Social Sciences, and Electronic
Text Services (ETS) of the University of Chicago.