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DIANTHON (Page 4:943)
DIANTHON, s. m. (Pharm.) nom d'un antidote décrit par Myrepsus, & que l'on voit dans la pharmacopée de Londres sous le titre du species dianthus.
Prenez fleurs de romarin une once; roses rouges six gros; réglisse, gérofie, spicanard, noix muscade, galanga, canelle, gingembre, zédoaire, macis, bois d'aloès, petit cardamome, semence d'anerh, anis, de chaque quatre scrupules: pulvérisez le tout ensemble. On recommande cette composition dans la cachexie froide. James & Chambers.
DIANUCUM (Page 4:943)
DIANUCUM, s. m. (Pharm.) c'est ainsi qu'on
appelloit autrefois le rob de noix. Voyez
DIAPALME (Page 4:943)
DIAPALME, s. m. (Pharm.) sorte d'emplâtre ainsi nommé, parce qu'on y faisoit entrer la décoction des feuilles de palmier, auxquelles on substituoit quelquefois les feuilles de chêne. On lui donne aussi, & avec raison, le nom d'emplâtre de litharge.
En voici la composition. >. de l'huile d'olive, de l'axonge de porc, & de la litharge préparée, de chaque trois livres: faites cuire le tout selon l'art avec une suffisante quantité d'eau commune, ou si vous voulez, avec une suffisante quantité d'une décoction de feuilles de palmier ou de chêne: quelquefois on ajoûtoit à cet emplâtre du vitriol, & pour lors on l'appelloit emplâtre diacalciteos.
Le diapalme passe pour résoudre, ramollir, déterger, cicatriser. Cet emplâtre étoit autrefois fort usité; mais depuis que l'onguent de la mere est en vogue à Paris, on l'employe beaucoup plus rarement.
Si l'on fait dissoudre quatre parties de cet emplâtre
dans une partie d'huile, on a la préparation nommée
cerat de diapalme, qu'on peut employer aux mêmes
usages que le diapalme, & avec plus de facilité,
parce qu'il se laisse mieux étendre. Voyez
DIAPASME (Page 4:943)
DIAPASME, s. m. (Pharm.) nom que l'on donne
communément à toutes les poudres dont on saupoudre
le corps, soit comme parfums, ou autrement.
Voyez
Ce mot vient du grec,
DIAPASON (Page 4:943)
DIAPASON, f. m. terme de la Musique greque,
par lequel les anciens exprimoient l'intervalle ou
la consonnance de l'octave. Voyez
Les facteurs d'instrumens de musique nomment
aujourd'hui diapasons, certaines tables où sont marquées
les mesures de ces instrumens, & de toutes
leurs parties. Voyez l'article
On appelle encore diapason, l'étendue de sons convenable à une voix ou à un instrument. Ainsi, quand une voix se force, on dit qu'elle sort de son diapason; & l'on dit la même chose d'un instrument dont les cordes sont trop lâches ou trop tendues, qui ne rend que peu de son, ou qui rend un son desagréable, parce que le ton en est trop haut ou trop bas. (S)
Diapason (Page 4:943)
Diapason (Page 4:943)
La longueur & la largeur du plus grand tuyau d'un jeu étant données, il faut trouver la longueur & la largeur de tous les autres qui doivent être sembla<cb->
Intervalles diatoniques. Rapports Noms des des sons. sons. VIII. Qctave, 1 à 1 U T VII. Septieme maj. 8 à 15 S I 7. Septieme mineure, 5 à 9 si b VI. Sixte majeure, 3 à 5 L A 6. Sixte mineure, 5 à 8 sol > V. Quinte, 2 à 3 > SOL 4. Triton, 32 à 45 fa > IV. Quarte, 3 à 4 F A III. Tierce majeure, 4 à 5 M I 3. Tierce mineure, 5 à 6 mi b II. Seconde majeure, 8 à 9 R E 2. Seconde mineure, 15 à 16 ut > Unisson ou son fonda - 1 à 1 > ut mental. Système diatonique .
Connoissant ces rapports, il est facile de trouver sur la ligne O, VIII, les points ut, RE, MI, &c. car il suffit de regarder les termes des rapports ci - dessus, comme les termes d'une fraction qui exprimera combien de parties de la ligne O, VIII, il faut prendre.
L'antécédent des rapports doit être pris pour numérateur, & le conséquent des mêmes rapports doit être pris pour dénominateur. Le dénominateur marquera en combien de parties la ligne totale O, VIII doit être divisée, & le numérateur combien on doit prendre de ces parties en commencant à les compter par l'extrémité O; ainsi le rapport des sons qui forment l'octave étant 1 à 2, il faut transformer ce rapport en la fraction [omission: formula; to see, consult fac-similé version]; laquelle fraction marque qu'il faut prendre la moitié O, IV, de la ligne O, VIII, pour avoir l'octave IV, ut.
Le rapport du son fondamental ou de l'ut donné à sa quinte, est 2 à 3, qu'il faut transformer de même en la fraction [omission: formula; to see, consult fac-similé version], qui marque qu'il faut prendre les [omission: formula; to see, consult fac-similé version] de la ligne totale O, VIII, pour avoir la quinte [p. 944]
On trouve de même facilement la partition de l'octave IV, II, en considérant la ligne O, IV, comme la ligne totale qu'il faut diviser; en en prenant la moitié pour l'octave, on aura le point II; & en prenant des parties de la ligne O, IV, comme on a pris des parties de la ligne O, VIII, on aura dans l'etendue de IV, II, des divisions qui termineront les longueurs des tuyaux, qui rendront les sons dont on aura employé les rapports. Si on veut encore ajouter une octave, on regardera la ligne O, II, comme la ligne totale qu'il faut diviser, & de laquelle on prendra la moitié O, I, pour avoir l'octave de O, II, & on trouvera les divisions de l'espace I, II; comme on a trouvé celle de l'espace VIII, IV. Pour une quatrieme octave, on prendra l'intervalle I [omission: formula; to see, consult fac-similé version], en divisant la ligne totale O, I, en deux parties égales au point [omission: formula; to see, consult fac-similé version], & on repartira cet espace I [omission: formula; to see, consult fac-similé version], comme on a reparti l'espace VIII, IV. Pour une cinquieme octave, on prendra la moitié de la ligne O [omission: formula; to see, consult fac-similé version], en la divisant en deux au point [omission: formula; to see, consult fac-similé version], & divisant l'espace [omission: formula; to see, consult fac-similé version], [omission: formula; to see, consult fac-similé version] comme l'on a divisé les autres. Pour une sixieme, il faut prendre la moitié de la ligne O [omission: formula; to see, consult fac-similé version], & en général prendre toujours pour ligne totale la partie de la ligne O, VIII, qui restera du côté de O, & opérer sur cette partie, comme on a opéré sur la ligne totale O, VIII. Si on veut trouver les octaves en descendant, comme, par exemple, l'octave comprise entre le seizieme pié & le huitieme pié, li faut regarder la ligne O, VIII, comme étant la moitié de la ligne O, XVI, & partant il faut ajouter à la ligne O, VIII, du côté VIII, une ligne qui lui soit égale; ensorte que la ligne totale ait 16 piés, & faire la partition de cette ligne O, XVI, dont il n'y a que la moitié dans la planche, comme on a fait celle de la ligne O, VIII. Si il y a ravalement à l'orgue, on doublera la ligne O, XVI, pour avoir l'octave de 32 piés, qui sera compris entre le XVI pié, & l'extrémité XXXII, de la ligne O, XXXII, que l'on repartira, comme on a reparti la ligne O, VIII, & les autres.
Les tuyaux construits sur ces mesures, seront semblables, à cause de la similitude des triangles, & en raison triplée inverse des termes des rapports; ils rendront des sons qui seront dans les mêmes rapports que les nombres qu'on aura employés; ainsi si on a employé les nombres qui expriment les rapports des intervalles diatoniques, ainsi qu'ils sont contenus dans la table ci - devant, les tuyaux rendront des sons qui seront éloignés du son du plus grave, qui est le son fondamental des mêmes intervalles. Autrement prenez les nombres suivans A, qui contiennent le systême tempéré, ou les nombres B, qui font la partition de l'octave en douze demi - sons egaux. [omission: table; to see, consult fac-similé version]
Si on fait usage des nombres A, il faut diviser la ligne totale O, VIII, ou O, IV, ou O II, si c'est une premiere, seconde, troisieme octave, en 1620 parties, & marquer les points ut, SI b si, LA, > sol SOL, &c. vis - à - vis les parties de la ligne O, VIII, exprimées par les nombres A de la table; ainsi le nombre 810 qui est la moitié de 1620, se trouvera au milieu de la ligne totale, dont il suffit de diviser la seconde partie de 810 jusqu'à 1620; puisque la premiere partie de 1 jusqu'à 810 est ajoûtée à toutes les largeurs; après avoir marqué les points sur la ligne qui répond au nombre A de la table, on menera les verticales IV, ut SOL sol, RE ré, &c. qui seront rencontrées & terminées par l'hypothenuse O, ut, sol, ré III; ces lignes verticales sont les largeurs des tuyaux, dont les lignes O, IV, O SOL, O RE, O, VIII, &c. sont les longueurs.
Si on veut diviser l'octave en douze demi - ton, égaux, on se servira des nombres B de la table, comme on s'est servi des nombres A; ensorte que le plus grand 100.000, réponde à l'extrémité VIII, de la ligne O, VIII, & le plus petit 50.000, au milieu de cette même ligne.
Les facteurs ont une pratique peu exacte à la vérité, mais cependant qu'on peut suivre sans inconvénient, puisque lorsque l'on taille les tuyaux, on laisse toujours quelques pouces de longueur de plus qu'il ne faut, qu'on réserve à oter, lorsque les tuyaux sont places, & qu'on les accorde; ils divisent de même que dans les méthodes précédentes la ligne totale O, VIII, en deux parties égales, pour avoir l'étendue VIII, IV, qui répond à une octave; ils partagent ensuite cette partie VIII, IV, en trois parties égales, dont une SOL, IV, ajoutée à l'autre moitié O, IV, de la ligne totale, donne la quinte SOL, qui est le seul intervalle juste de cette partition; ensuite ils divisent le tiers SOL IV, en cinq parties égales, pour avoir les quatre divisions sol >, LA, si b, SI; & les deux autres tiers VIII, SOL, en sept parties égales, ce qui donne les points ut >, Re mi, b MI, FA fa >. Par où ils achevent leur partition qui n'est rien moins qu'exacte, mais qu'on peut cependant pratiquer, en observant de donner toujours aux tuyaux plus de longueur qu'il ne leur en faut.
Quoique nous tolérions la pratique des facteurs,
il faut cependant observer qu'il est beaucoup mieux
de ne s'en point servit; car quoique les tuyaux soient
amenés à leur longueur en les coupant, lorsqu'on les
accorde, il n'est pas moins vrai qu'ils ne sont plus
des corps semblables, puisqu'on ne peut réformer le
diapason vicieux des grosseurs: il est pourtant requis
que les tuyaux aient leurs grosseurs, suivant le
diapason; c'est - à - dire qu'ils soient semblables, pour
qu'ils rendent la plus parfaite harmonie qu'il est possible.
Cet article est de MM.
DRAPEDESE (Page 4:944)
DRAPEDESE. Voyez
DIAPENTE (Page 4:944)
DIAPENTE, s. f. (Musique) nom que donnoient
les Grecs à l'intervalle de musique, que nous appellons
quinte, & qui est la seconde des consonances.
Voyez
Ce mot est formé de
DIAPENTÉ (Page 4:944)
DIAPENTÉ, (Pharmacie) mot grec, qui servoit à denommer un médicament, où il entroit cinq différentes drogues.
DIAPHANE (Page 4:944)
DIAPHANE, adj. terme de Physique. Ce mot signifie
la même chose que transparent; c'est - à - dire,
qui donne passage à la lumiere: l'air, l'eau, le verre,
& c. sont des corps diaphanes. Voyez Next page
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