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AMANTHEA (Page 1:316)
* AMANTHEA, ville de Calabre sur la Méditerranée, vers le cap de Suraro.
AMANUS (Page 1:316)
* AMANUS, s. m. (Myth.) Dieu des anciens Perses. C'étoit, à ce qu'on croit, ou le soleil ou le feu perpétuel qui en étoit une image. Tous les jours les Mages alloient dans son temple chanter leurs hymnes pendant une heure devant le feu sacré, tenant de la vervaine en main, & la tête couronnée de tiares dont les bandelettes leur tomboient sur les joues.
AMAPAIA (Page 1:316)
* AMAPAIA, province de l'Amérique méridionale, dans la nouvelle Andalousie, près de l'Orenoque.
AMARACINON (Page 1:316)
AMARACINON. L'amaracinon étoit un onguent précieux préparé avec des huiles essentielles & des substances aromatiques; il n'est plus usité. L'auteur de cet onguent, ou pour mieux dire, de ce baume précieux, lui a donné le nom d'amaracinon, vraissemblablement à cause de l'huile essentielle de marjolaine qui en faisoit la base, ou qui du moins y entroit. Car amaracinon paroît venir d'amaracus, marjolaine. (N)
AMARANTES (Page 1:316)
* AMARANTES, s. m. pl. anciens peuples de la Colchide; ils habitoient à la source du Phase, sur une montagne du nom d'Amarante.
AMARANTHE (Page 1:316)
AMARANTHE, s. f. (Bot. & Jard.) amaranthus,
herbe dont les fleurs sont composées de plusieurs
feuilles disposées en rose. Du milieu de ces fleurs il
s'éleve un pistil, qui devient dans la suite un fruit
en forme de boîte presque ronde ou ovale, qui se
divise transversalement en deux pieces, & qui renferme
des semences qui sont pour l'ordinaire arrondies.
Tournefort, Inst. rei herb. Voyez
La fleur de l'amaranthe, qui ressemble à une panache en forme d'épi, d'une couleur de pourpre, d'oranger, de rouge & de jaune, extrèmement vive & variée, s'éleve à la hauteur d'environ deux piés avec des feuilles larges, pointues, rougeâtres dans les bords, & d'un verd clair dans le milieu. Sa graine qui naît dans de petites capsules au milieu des fleurs, est ronde, petite, luisante, & ne vient qu'aux fleurs simples: elle fleurit au mois d'Août jusqu'à la fin de l'automne, & demande à être souvent arrosée, & à être élevée sur une couche avec des cloches; le froid & le vent lui sont très - contraires.
On leve les amaranthes en mottes pour les transplanter dans les parterres, & garnir les pots remplis de fumier bien pourri, ou de bonne terre; sans cette précaution elles auroient de la peine à reprendre.
On conserve leur graine dans des boîtes pendant l'hyver, ou plûtôt on garde la tige seche dans la serre; & après que les fortes gelées sont passées, on l'égraine pour la semer; ce qui lui donne le tems de bien mûrir. Elle se seme en Avril & en Mai. (K)
AMARANTHEA (Page 1:316)
* AMARANTHEA, surnom de Diane, pris de celui d'un village de l'Eubée où elle étoit adorée.
AMARANTHOIDE (Page 1:316)
AMARANTHOIDE, s. f. (Bot.) amaranthoides, genre de plante observé par le P. Plumier. Sa fleur est composée de fleurons rassemblés en forme de tête écailleuse; il sort de l'axe plusieurs feuilles qui sont posées deux à deux, rangées comme des écailles faites en forme de tuile creuse, & ressemblantes en quelque sorte à des pattes d'écrevisses. Ces feuilles embrassent un fleuron entouré d'un calice; il sort du fond un pistil qui tient comme un clou à la partie infé<cb->
AMARIN (Page 1:316)
* AMARIN (
AMARMOCHDY (Page 1:316)
* AMARMOCHDY, ville du Zanguebar en Afrique,au royaume de Melinde, à la source de la riviere Quilimanco.
AMARQUE (Page 1:316)
AMARQUE, s. f. terme de Marine; c'est ou un tonneau florant & qu'on met dessus un banc de sable, ou un mât qu'on éleve sur une roche, pour que les vaisseaux qui viennent dans ce parage s'éloignent de l'endroit où ils voyent ces marques, qu'on appelle autrement balise ou bouée.
AMARRAGE (Page 1:316)
AMARRAGE, s. f. en terme de Marine, est l'ancrage
du vaisseau ou son arrêt, ou l'attache de ses
agreils avec des cordages. Voyez
AMARRE (Page 1:316)
AMARRE, terme de Marine, c'est le commandement
pour faire attacher ou lier quelque chose. On
dit, amarre >s bord, amarre stribord; pour dire,
amarre à gauche, amarre à droite. Amarre à fil de carret, c'est faire amarrer les voiles de façon qu'on puisse
les déployer aisément au besoin, en coupant les
fils de carret. Voyez
AMARRES (Page 1:316)
AMARRES, terme de Marine qui désigne les cordages
avec lesquels on attache les agreils du vaisseau,
ou les culasses des canons qui y sont placés.
Ce sont aussi les cordes avec lesquelles on attache le
vaisseau à des pieux ou à des anneaux. On le dit
aussi des cables qui servent à mouiller l'ancre: par
exemple, ce navire a ses trois amarres dehors, c'est - à - dire, qu'il a mouillé ses trois ancres; ce qui s'appelle
mouiller en patte d'oie: ce vaisseau est sur les
amarres, c'est - à - dire, qu'il est à l'ancre. On dit larguer une amarre, pour dire détacher une corde. Nous
fîmes couper l'amarre de notre chaloupe qui étoit à
la toue. Voyez
AMARRER (Page 1:316)
AMARRER, v. n. terme de Marine, qui signifie attacher ou lier fortement avec un cordage, soit un
vaisseau, soit quelqu'une de ses parties ou de ses
agreils. On dit amarrer le cable, lorsqu'il faut l'attacher
fortement à l'organeau de l'ancre. Amarrer deux
cables, c'est les attacher ensemble avec un noeud; ce
qui est moins sûr, mais plûtôt fait qu'une épiçure.
Voyez
Amarrer la grand'voile, c'est l'attacher fortement au mât dans l'endroit convenable.
Amarrer à terre, c'est lier le cordage à terre par un bout.
Amarrer une manoeuvre lorsqu'elle est assez filée.
Voyez
Amarrer a les mêmes significations sur la riviere; c'est toûjours attacher par le moyen d'un cable: mais fermer est plus usité. Les voituriers par eau entendent encore par amarrer, s'approcher de terre.
AMARUMAYA (Page 1:316)
* AMARUMAYA, riviere de l'Amérique méridionale, qui a sa source proche de Cusco, & se jette dans le fleuve des Amazones au - dessous des Isles Amagues.
AMASEN (Page 1:316)
* AMASEN, ville d'Afrique dans la Nigritie, sur le lac de Borno, capitale d'un petit royaume de son nom.
AMASIE (Page 1:316)
* AMASIE, ville de Turquie dans la Natolie, capitale d'une contrée à laquelle elle donne son nom, près de la riviere de Casalmach. Long. 53. 40. lat. 39. 53.
AMASSER (Page 1:316)
AMASSER, v. act. en Hydraulique. Pour amasser des eaux, il faut examiner si la source est décou<pb-> [p. 317]
Lorsque la source est découverte, vous creusez seulement pour l'amasser un trou quarré, dont vous tirez les terres doucement, que vous soûtiendrez par des pierres seches. Dans l'endroit de l'écoulement, vous creusez une rigole dans les terres, ou une pierrée bâtie de blocailles ou pierres seches, que vous couvrez de terre à mesure que vous marchez. Si la source n'est pas apparente, on fera plusieurs puits éloignés de 30 à 40 pas, & joints par des tranchées, qui ramasseront toutes les eaux. Dans le cas où la source est enfoncée plus avant dans la terre, vous creuserez jusqu'à l'eau un passage en forme de voûte par - dessous les terres, que vous retiendrez avec des planches & des étressillons. Lorsque vous aurez construit plusieurs de ces voûtes & des pierrées de communication, vous les conduirez dans une grande tranchée de recherche, dont les berges seront coupées en talus des deux côtés, en pratiquant des rameaux à droite & à gauche en forme de pattes d'oie, pour >amasser le plus d'eau que vous pourrez. Toutes ces pierrées, tranchées & rameaux se rendront par une petite pente douce, dans une seule & grande pierrée, qui portera l'eau dans le regard de prise, ou dans le réservoir.
On pratique depuis ce regard de 50 toises en 50 toises, des puisarts ou puits maçonnés, pour examiner si l'eau y coule, & en connoître la quantité. On marque le chemin de l'eau par des bornes, afin d'empêcher les plantations d'arbres dont les racines perceroient les tranchées & feroient perdre les eaux. (K)
AMASSETTE (Page 1:317)
AMASSETTE, c'est une petite piece de bois, de
corne, d'ivoire, &c. dont on se sert pour rassembler
les couleurs après les avoir broyées sur la pierre. V.
AMASTRE, AMASTRIS, AMASTRIDE (Page 1:317)
* AMASTRE, AMASTRIS, AMASTRIDE, ville ancienne & maritime de Paphlagonie sur le bord du Pont - Euxin; on l'appelle aujourd'hui Ariastro.
AMATELOTER (Page 1:317)
AMATELOTER se dit en Marine de deux Matelots qui se prennent pour compagnons & associés, afin de se soulager réciproquement, & que l'un puisse se reposer quand l'autre fait le quart. (Z)
AMATEUR (Page 1:317)
AMATEUR, s. m. c'est un terme consacré aux Beaux - Arts, mais particulierement à la Peinture. Il se dit de tous ceux qui aiment cet art & qui ont un goût décidé pour les tableaux. Nous avons nos amateurs, & les Italiens ont leurs virtuoses. (R)
AMATHONTE ou AMATHUSE (Page 1:317)
* AMATHONTE ou AMATHUSE, ville de l'isle de Chypre où Venus & Adonis avoient des autels. Quelques Géographes croyent que c'est Limisso d'aujourd'hui; d'autres disent que Limisso est à plus de sept milles des ruines d'Amarhuse.
AMATHRE (Page 1:317)
* AMATHRE, nom qu'Homere a donné à une des cinquante Néréides.
AMATHUS ou AMATHONTE (Page 1:317)
* AMATHUS ou AMATHONTE, ville de la tribu de Manassès en - decà du Jourdain.
AMATHUSIA (Page 1:317)
* AMATHUSIA. Venus fut ainsi nommée d'Amathonte dans l'isle de Chypre où elle étoit particulierement adorée.
AMATIQUE (Page 1:317)
* AMATIQUE ou S. THOMAS. Voyez
AMATIR (Page 1:317)
AMATIR, terme de monnoie, est l'opération de blanchir les flancs, ensorte que le métal en soit mat & non poli. En cet état on marque le flanc au balancier d'où il sort ayant les fonds polis & les reliefs mats. La cause de ces deux effets est que la gravure des quarrés est seulement adoucie, au lieu que les faces sont parfaitement polies. La grande pression que le flanc souffre entre les quarrés fait qu'il en prend jusqu'aux moindres traits. Les parties polies des quar<cb->
Amatir (Page 1:317)
AMATITUE (Page 1:317)
* AMATITUE, riviere de l'Amérique septentrionale en la nouvelle Espagne, qui se jette dans la mer Pacifique sur les confins de la province de Guaxaca.
AMATO (Page 1:317)
* AMATO, riviere d'Italie dans la Calabre, elle a sa source dans l'Apennin, & se jette dans la mer près du bourg de Sainte Euphémie.
AMATRICE (Page 1:317)
* AMATRICE, ville d'Italie au Royaume de Naples dans l'Abruzze ultérieure. Long. 31. 5. lat. 42. 53.
AMATZQUITL (Page 1:317)
* AMATZQUITL, sive unedo papyracea Nieremberg. (Bot.) plante dont la substance est légere comme celle du figuier, dont la feuille ressemble à celle du citronnier, mais est plus velue & plus pointue, & dont le fruit est de la grosseur d'une noix & plein de graine blanche de la même forme que celle de la figue. Cette plante aime les pays chauds & se trouve à Chietla; la décoction de sa racine passe pour salutaire dans les maladies fébriles.
AMAUROSE (Page 1:317)
AMAUROSE, s. f. terme de Medecine, est une privation
totale de la vûe sans qu'il y ait aux yeux aucun
défaut apparent. Voyez
AMAUTAS (Page 1:317)
AMAUTAS, s. m. (Hist. mod.) Philosophes du
Pérou sous le regne des Incas. On croit que ce fut
l'Inca Roca qui fonda le premier des écoles à Cusco,
afin que les Amautas y enseignassent les Sciences aux
Princes & aux Gentilshommes; car il croyoit que la
science ne devoit être que pour la Noblesse. Le devoir
des Amautas étoit d'apprendre à leurs disciples
les cérémonies & les préceptes de leur religion; la
raison, le fondement & l'explication des lois; la politique
& l'Art Militaire; l'Histoire & la Chronologie; la Poësie même, la Philosophie, la Musique &
l'Astrologie. Les Anautas composoient des comédies
& des tragédies qu'ils représentoient devant leurs
Rois & les Seigneurs de la Cour aux fêtes solemnelles.
Les sujets de leurs tragédies étoient des actions
militaires, les triomphes de leurs Rois ou d'autres
hommes illustres. Dans les comédies ils parloient
de l'agriculture, des affaires domestiques, & des divers
évenemens de la vie humaine. On n'y remarquoit
rien d'obscene ni de rampant; tout au contraire
y étoit grave, sententieux, conforme aux bonnes
moeurs & à la vertu. Les acteurs étoient des personnes
qualifiées; & quand la piece étoit joüée, ils
venoient reprendre leur place dans l'assemblée, cha<pb->
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