AMARANTHE, s. f. (Bot. & Jard.) amaranthus,
herbe dont les fleurs sont composées de plusieurs
feuilles disposées en rose. Du milieu de ces fleurs il
s'éleve un pistil, qui devient dans la suite un fruit
en forme de boîte presque ronde ou ovale, qui se
divise transversalement en deux pieces, & qui renferme
des semences qui sont pour l'ordinaire arrondies.
Tournefort, Inst. rei herb. Voyez Plante. (I)
La fleur de l'amaranthe, qui ressemble à une panache
en forme d'épi, d'une couleur de pourpre,
d'oranger, de rouge & de jaune, extrèmement vive
& variée, s'éleve à la hauteur d'environ deux piés
avec des feuilles larges, pointues, rougeâtres dans
les bords, & d'un verd clair dans le milieu. Sa graine
qui naît dans de petites capsules au milieu des
fleurs, est ronde, petite, luisante, & ne vient qu'aux
fleurs simples: elle fleurit au mois d'Août jusqu'à la
fin de l'automne, & demande à être souvent arrosée,
& à être élevée sur une couche avec des cloches;
le froid & le vent lui sont très - contraires.
On leve les amaranthes en mottes pour les transplanter
dans les parterres, & garnir les pots remplis
de fumier bien pourri, ou de bonne terre; sans cette
précaution elles auroient de la peine à reprendre.
On conserve leur graine dans des boîtes pendant
l'hyver, ou plûtôt on garde la tige seche dans la
serre; & après que les fortes gelées sont passées, on
l'égraine pour la semer; ce qui lui donne le tems de
bien mûrir. Elle se seme en Avril & en Mai. (K)
AMARANTHEA
* AMARANTHEA, surnom de Diane, pris de celui
d'un village de l'Eubée où elle étoit adorée.
AMARANTHOIDE
AMARANTHOIDE, s. f. (Bot.) amaranthoides,
genre de plante observé par le P. Plumier. Sa fleur
est composée de fleurons rassemblés en forme de tête
écailleuse; il sort de l'axe plusieurs feuilles qui sont
posées deux à deux, rangées comme des écailles faites
en forme de tuile creuse, & ressemblantes en quelque
sorte à des pattes d'écrevisses. Ces feuilles embrassent
un fleuron entouré d'un calice; il sort du fond
un pistil qui tient comme un clou à la partie infé<cb->
rieure de la fleur, & qui est enveloppé d'une coeffe.
Ce pistil devient dans la suite un fruit arrondi, avec
une espece de queue crochue. Tournefort, Inst. rei
herb. app. Voyez Plante.
AMARIN
* AMARIN (Saint) ville d'Alsace.
AMARMOCHDY
* AMARMOCHDY, ville du Zanguebar en Afrique,au royaume de Melinde, à la source de la riviere
Quilimanco.
AMARQUE
AMARQUE, s. f. terme de Marine; c'est ou un
tonneau florant & qu'on met dessus un banc de sable,
ou un mât qu'on éleve sur une roche, pour que
les vaisseaux qui viennent dans ce parage s'éloignent
de l'endroit où ils voyent ces marques, qu'on appelle
autrement balise ou bouée.
AMARRAGE
AMARRAGE, s. f. en terme de Marine, est l'ancrage
du vaisseau ou son arrêt, ou l'attache de ses
agreils avec des cordages. Voyez Amarres & Saisine. Lorsqu'un vaisseau est désarmé, il n'y reste
que les cables nécessaires à son amarrage. On appelle
encore ainsi l'endroit auquel une grosse corde, ou
une seule mise en double, est liée à une petite. V.
Amarrer.
AMARRE
AMARRE, terme de Marine, c'est le commandement
pour faire attacher ou lier quelque chose. On
dit, amarre >s bord, amarre stribord; pour dire,
amarre à gauche, amarre à droite. Amarre à fil de carret, c'est faire amarrer les voiles de façon qu'on puisse
les déployer aisément au besoin, en coupant les
fils de carret. Voyez Fils de Carret.
AMARRES
AMARRES, terme de Marine qui désigne les cordages
avec lesquels on attache les agreils du vaisseau,
ou les culasses des canons qui y sont placés.
Ce sont aussi les cordes avec lesquelles on attache le
vaisseau à des pieux ou à des anneaux. On le dit
aussi des cables qui servent à mouiller l'ancre: par
exemple, ce navire a ses trois amarres dehors, c'est - à - dire, qu'il a mouillé ses trois ancres; ce qui s'appelle
mouiller en patte d'oie: ce vaisseau est sur les
amarres, c'est - à - dire, qu'il est à l'ancre. On dit larguer une amarre, pour dire détacher une corde. Nous
fîmes couper l'amarre de notre chaloupe qui étoit à
la toue. Voyez Toue, Mouiller.
AMARRER
AMARRER, v. n. terme de Marine, qui signifie attacher ou lier fortement avec un cordage, soit un
vaisseau, soit quelqu'une de ses parties ou de ses
agreils. On dit amarrer le cable, lorsqu'il faut l'attacher
fortement à l'organeau de l'ancre. Amarrer deux
cables, c'est les attacher ensemble avec un noeud; ce
qui est moins sûr, mais plûtôt fait qu'une épiçure.
Voyez Epicer.
Amarrer la grand'voile, c'est l'attacher fortement
au mât dans l'endroit convenable.
Amarrer à terre, c'est lier le cordage à terre par
un bout.
Amarrer une manoeuvre lorsqu'elle est assez filée.
Voyez Manoeuvre, Filer. Voyez Ancre & Organeau. (Z)
Amarrer a les mêmes significations sur la riviere;
c'est toûjours attacher par le moyen d'un cable: mais
fermer est plus usité. Les voituriers par eau entendent
encore par amarrer, s'approcher de terre.
AMARUMAYA
* AMARUMAYA, riviere de l'Amérique méridionale,
qui a sa source proche de Cusco, & se jette
dans le fleuve des Amazones au - dessous des Isles
Amagues.
AMASEN
* AMASEN, ville d'Afrique dans la Nigritie,
sur le lac de Borno, capitale d'un petit royaume de
son nom.
AMASIE
* AMASIE, ville de Turquie dans la Natolie,
capitale d'une contrée à laquelle elle donne son
nom, près de la riviere de Casalmach. Long. 53.
40. lat. 39. 53.
AMASSER
AMASSER, v. act. en Hydraulique. Pour amasser
des eaux, il faut examiner si la source est décou<pb->
Next page
The Project for American and French Research on the Treasury of the
French Language (ARTFL) is a cooperative enterprise of Analyse et
Traitement Informatique de la Langue Française (ATILF) of the
Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), the Division
of the Humanities, the Division of the Social Sciences, and Electronic
Text Services (ETS) of the University of Chicago.
PhiloLogic Software, Copyright © 2001 The University of Chicago.