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Cul de Cheval (Page 4:548)
Cul rouge (Page 4:548)
Cul d'un Vaisseau (Page 4:548)
Cul de port ou de porc, (Mar.) ce sont de certains noeuds qu'on fait à des bouts de cordes: il y en a de doubles & de simples. (Z)
Cul - de - lampe (Page 4:548)
Culs - de - lampe (Page 4:548)
Les Imprimeurs composent des culs - de - lampe de différentes petites vignettes de fonte, arrangées de façon que le premier rang soit plus long que le second, le second plus long que le troisieme, & ainsi de suite jusqu'à la fin, toûjours en rétrécissant, & terminé par une seule ou deux pieces au plus. Anciennement on faisoit volontiers les frontispices ou premieres pages dans ce goût, mais cela n'est plus d'usage.
Cul - de - sac (Page 4:548)
Cul - de - four (Page 4:548)
Cul de chapeau (Page 4:548)
Cul de poele (Page 4:548)
Culs - de - sac (Page 4:548)
Cul de verre (Page 4:548)
Avoir le cul dans la selle, se dit du cavalier, quand il est bien assis dans la selle, de façon que son derriere ne leve pas, & ne paroît pas hors de la selle. (V)
Cul de chalans (Page 4:548)
Cul - pendant (Page 4:548)
CULAGE, CULLAGE, ou CULIAGE (Page 4:548)
CULAGE, CULLAGE, ou CULIAGE, s. m. (Jur.) étoit un droit que certains seigneurs exigeoient autrefois de leurs vassaux & sujets qui se marioient. Plusieurs seigneurs exerçant dans leurs terres un pouvoir arbitraire & tyrannique, s'étoient arrogé divers droits, même honteux & injustes, à l'occasion des mariages, tels que la coûtume infame qui donnoit à ces seigneurs la premiere nuit des nouvelles mariées.
Le seigneur de S. Martin - le - Gaillard dans le comté d'Eu, étoit un de ceux qui s'étoient attribué ce prétendu droit, comme on le voit dans un procès - verbal fait par M. Jean Faguier auditeur en la chambre des comptes, en vertu d'arrêt d'icelle du 7 Avril 1507, pour l'évaluation du comté d'Eu tombé en la garde du Roi pour la minorité des enfans du comte de Nevers & de Charlotte de Bourbon sa femme. Au chapitre du revenu de la baronie de S. Martin - le - Gaillard, dépendant du comté d'Eu, il est dit: Item, a ledit seigneur, audit lieu de S. Martin, droit de cullage quand on se marie.
Les seigneurs de Sonloire avoient autrefois un droit semblablé; & l'ayant obmis en l'aveu par eux rendu au seigneur de Montlevrier seigneur suzerain, l'aveu fut blâmé: mais par acte du 15 Décembre 1607, le sieur de Montlevrier y renonça formellement, & ces droits honteux ont été par - tout convertis en des prestations modiques.
On tient que cette coûtume scandaleuse fut introduite
par Even roi d'Ecosse, qui avoit permis aux
principaux seigneurs d'Ecosse d'en user ainsi; mais
les suites fâcheuses qu'avoit ordinairement le ressentiment
des maris, dont l'honneur étoit blessé en la
personne de leurs femmes, engagerent Marcolm
III. roi d'Ecosse à abolir cette coûtume, & à la
convertir en une prestation appellée marcheta, consistant
en une somme d'argent ou un certain nombre
de vaches, selon la qualité des filles. Voyez Buchanan, liv. IV. de son hist. le 4
Les seigneurs de Prelley & de Parsanny en Piémont, joüissoient d'un pareil droit, qu'ils appelloient carragio; & ayant refusé à leurs vassaux de commuer ce droit en une prestation licite, ce refus injuste les porta à la révolte, & fit qu'ils se donnerent à Amé sixieme du nom, quatorzieme comte de Savoie.
On voit encore plusieurs seigneurs en France & ailleurs, auxquels il est dû un droit en argent pour le mariage de leurs sujets; lequel droit pourroit bien avoir la même origine que celui de culage. Mais il y en a beaucoup aussi qui perçoivent ces droits seulement à cause que leurs sujets ne pouvoient autrefois se marier sans leur permission, comme sont encore les serfs & mortaillables dans certaines coûtumes.
L'évêque d'Amiens exigeoit aussi autrefois un droit des nouveaux mariés, mais c'étoit pour leur donner congé de coucher avec leurs femmes la premiere, seconde & troisieme nuits de leurs nôces. Ce droit fut aussi aboli par arrêt du 19 Mars 1409, rendu à la poursuite des habitans & échevins d'Abbeville. Voyez le gloss. de M. de Lauriere, au mot Cullage. (A) [p. 549]
CULASSE (Page 4:549)
CULASSE, s. f. (Artill. & Fond.) c'est la partie
du canon la plus épaisse, & qui est opposée à la volée;
elle comprend la lumiere, la derniere plattebande
& le bouton. Voyez
Culasse (Page 4:549)
Culasse (Page 4:549)
CUL - BLANC (Page 4:549)
CUL - BLANC, s. m. (Hist. nat. Ornith.) oenanthe,
sive vitiflora, Ald. oiseau de la grosseur d'un moineau;
les plumes de la tête & du dos sont de couleur
cendrée, mêlée d'un peu de rouge presque semblable
au rouge des plumes du dos du gros bec.
L'oiseau appellé cul - blanc, que j'ai décrit à Florence,
avoit le dos cendré, avec quelques teintes de verd
& de roux. Le croupion est ordinairement blanc,
cependant on trouve quelques - uns de ces oiseaux
qui ont cette partie de même couleur que le dos, ou
même un peu plus rouge: le ventre est blanc, avec
une teinte de rouge - pâle, & cette couleur rouge est
plus foncée sur la gorge & sur la poitrine: on voit
quelquefois des mâles qui ont le ventre jaunâtre: il
y a au - dessus des yeux une ligne blanche qui se prolonge
jusque derriere la tête, & une bande noire
qui s'étend depuis les coins de la bouche jusqu'aux
oreilles, en passant au - dessous des yeux: cette bande
noire n'est pas sur les femelles. Toutes les grandes
plumes de l'aile, & celles qui les recouvrent, sont
noires, à l'exception des bords extérieurs, qui sont
d'une couleur rousse - blanchâtre. La queue a deux
pouces de longueur; elle est composée de douze plumes;
les deux du milieu sont blanches depuis la
pointe jusqu'à la moitie de leur longueur; dans les
autres au contraire cette couleur blanche s'étend
depuis le milieu de leur longueur jusqu'à leur racine,
& tout le reste de ces plumes est noir, excepté la
pointe & le bord extérieur, qui sont blanchâtres.
Dans la femelle les plumes ne sont blanches que sur
la quatrieme partie de leur longueur; le bec est mince,
droit, & de couleur noire; il a plus d'un demi-pouce
de longueur: la langue est fourchue & noire,
de même que la bouche, dont l'ouverture est fort
grande: l'iris des yeux est couleur de noisette: les
pattes sont petites & très - noires; cette couleur est
un peu moins foncée sur les ongles; celui du doigt
de derriere est le plus long de tous. Willugh. Ornith.
Voyez
CULEBRILLA (Page 4:549)
CULEBRILLA, s. m. (Hist. nat.) sorte de ver
d'Amérique & des Indes orientales. Voyez
CULE (Page 4:549)
CULE, (Marine.) c'est un terme de commandement pour dire recule, mais peu usité. (Z)
CULÉE ou BUTÉE (Page 4:549)
CULÉE ou BUTÉE, en Architecture, est le massif de pierre dure qui arcboute la poussée de la premiere & derniere arche d'un pont. On donne le même nom à la palée des pieux qui retiennent les terres derriere le massif. (P)
Culée (Page 4:549)
Culée (Page 4:549)
CULER (Page 4:549)
CULER, v. n. (Marine.) c'est aller en arriere: terme peu usité. (Z)
CULERON (Page 4:549)
CULERON, s. m. en terme de Bourrelier; c'est la
partie de la croupiere qui est faite en rond, & sur
laquelle pose la queue du cheval. Voy.
CULEYT & MUAYDIN (Page 4:549)
CULEYT & MUAYDIN, (Géogr. mod.) ville forte d'Afrique au royaume de Maroc, dans la province de Héa.
CULM (Page 4:549)
CULM, (Géog. mod.) ville de Pologne, capitale du palatinat de même nom, dans la Prusse polonoise, près de la Vistule. Long. 26. 45. Lat. 53. 4.
CULMA (Page 4:549)
CULMA, (Géog. mod.) ville de Boheme dans le cercle d'Egra.
CULMBACH (Page 4:549)
CULMBACH, (Géog. mod.) ville d'Allemagne au cercle de Franconie, capitale du marggraviat de même nom, sur le Mein. Long. 29. 3. latit. 50. 12.
Culmbach (Page 4:549)
CULMINATION (Page 4:549)
CULMINATION, s. f. c'est en Astronomie le passage
d'une étoile ou d'une planete par le méridien,
c'est - à - dire par le point où elle est à la plus grande
hauteur. Voyez
C'est pour cela qu'on dit qu'une étoile culmine
quand elle passe par le méridien. Voyez
Pour trouver la culmination d'une étoile, c'est - à - dire le tems où elle passe par le méridien, on tendra
un fil perpendiculairement sur la méridienne A B,
Plan d'Astronom.
Par conséquent si l'oeil est placé de telle maniere
que le fil D E couvre le fil D C, & que l'étoile soit
coupée en deux parties égales par le plan triangulaire
D C E, alors l'étoile sera dans le plan du méridien.
Voyez
Pour trouver la culmination d'une étoile par le
moyen du globe, voyez
Pour trouver le tems ou une étoile doit culminer,
son ascension droite, & le lieu du soleil dans l'écliptique
étant donnés, il faudra d'abord trouver l'ascension
droite du soleil par son lieu dans l'ésliptique: de l'ascension droite du soleil on ôtera l'ascension
droite de l'étoile; la différence étant convertie
en tems, donnera le tems qui doit s'écouler entre
l'heure de midi & le moment de la culmination de
l'étoile. Voyez
CULMSEC (Page 4:549)
CULMSEC, (Géog. mod.) petite ville de la Prusse Polonoise, dans le palatinat de Culm.
CULOT (Page 4:549)
CULOT, s. m. (Chimie.) Le culot ou tourteau est un morceau de brique ordinairement de forme cylindrique, sur lequel les Chimistes posent les creusets qu'ils exposent au feu, soit dans la boîte d'une forge, soit sur la grille d'un fourneau de fusion.
Le culot élevant le creuset au - dessus du sol ou de
la grille du fourneau, fait que le fond du creuset est
plus exposé à la chaleur des charbons au - dessus desquels
ce culot l'éleve, & favorise par - là non - seulement l'application d'un feu plus fort à ce fond, mais
même le préserve du contact immédiat de l'air frais,
qui est nuisible dans le plus grand nombre des cas.
(b)
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