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Les avocats au conseil appellent aussi course ambitieuse, les démarches que quelqu'un d'entr'eux pourroit faire pour enlever à son confrere une affaire dont il est chargé. Ces sortes de courses sont expressément défendues par leurs réglemens. (A)
Course (Page 4:398)
Course (Page 4:398)
Course de rames (Page 4:398)
Course (Page 4:398)
COURSIER (Page 4:398)
COURSIER, s. f. (Marine.) est une espace ou chemin pratiqué dans le milieu de la galere, large d'environ un pié & demi, sur lequel on va d'un bout à l'autre. (Z)
Coursier (Page 4:398)
Coursier (Page 4:398)
Coursier (Page 4:398)
COURSIERE (Page 4:398)
COURSIERE, s. f. (Marine.) pont mobile dont on se sert dans une action sur mer, pour la prompte communication d'une partíe du vaisseau à une autre.
COURSON (Page 4:398)
COURSON, s. m. (OEconom. rustiq.) branche de vigne taillée & raccourcie à quatre ou cinq yeux au plus, qu'on doit toûjours laisser au bas du sep, pour
Courson (Page 4:398)
COURT (Page 4:398)
* COURT, adj. (Gram.) terme relatif à l'étendue & à la durée, dont il désigne une portion peu considérable, relativement à une autre portion à laquelle nous comparons dans notre esprit celle que nous nommons courte. Si la chose que nous nommons courte, est un individu, nous la comparons à l'étendue ou à la durée moyenne de celle de son espece, au - dessous de laquelle nous la trouvons: si cette chose est une espece, il y a une autre espece qui n'est ni la plus grande, ni la plus courte du même genre, qui nous sert de modele, & ainsi de suite: ainsi nous disons d'une telle élégie qu'elle est courte, relativement à la longueur commune des élégies. Nous disons qu'une élégie est entre les pieces de Poësie une des plus courtes.
Court (Page 4:398)
Le court extenseur de l'avant - bras, Voyez
Le court radial externe, voyez
Le court palmaire, voyez
Le court supinateur, voyez
Le court extenseur commun des doigts du pié,
voyez
Le court peronier, voyez
Le court extenseur du pouce de la main & du pié,
voyez
Le court fléchisseur commun des doigts du pié,
voyez
Court (Page 4:398)
Court - jointé, est un cheval dont le paturon est
court. Voyez
Court (Page 4:398)
COURTAGE (Page 4:398)
COURTAGE, s. m. (Comm.) profession de celui
qui s'entremet de faire acheter, vendre, échanger
& troquer des marchandises, ou de faire prêter de
l'argent. Voyez
Courtage signifie aussi le droit ou salaire qu'on paye à celui qui exerce le courtage.
Courtage est aussi un droit qui se leve à Bordeaux: c'est également le nom de la ferme de ce droit, & du bureau où on le perçoit. Dict, de Comm. (G)
Court amoureuse (Page 4:398)
COURTAUD (Page 4:399)
COURTAUD, adj. (Manege.) On appelle ainsi un cheval de moyenne taille, à qui l'on a coupé la queue & les oreilles. (V)
COURTAUT (Page 4:399)
* COURTAUT, s. m. (Luth. & Musique.) Voyez
nos
COURT - BOUILLON (Page 4:399)
COURT - BOUILLON, (Cuisine.) maniere particuliere d'apprêter le poisson; on le sert sec, après l'avoir fait cuire dans de l'eau, du vinaigre, du sel & du beurre; & on le mange avec la sauce à l'huile, au sel & au vinaigre.
COURTE - HALEINE (Page 4:399)
COURTE - HALEINE, voyez
COURTI (Page 4:399)
COURTI, s. m. (Blason.) tête de mort à collier d'argent.
COURT JOINTÉ (Page 4:399)
COURT JOINTÉ, adj. en Venerie & en Maréchallerie, se dit d'un oiseau, d'un cheval qui a les jambes de médiocre longueur.
COURTEPOINTE (Page 4:399)
COURTEPOINTE, s. f. (March. Tapiss.) c'est la partie d'un lit qui le couvre depuis le chevet jusqu'aux piés, quand il est fait, & qui descend jusque sur les soubassemens. Les courtepointes se font des étoffes les plus riches & les plus simples; il y en a d'hyver & d'été, les unes légeres, les autres chaudes, & souvent piquées.
COURTES (Page 4:399)
COURTES, adj. f. terme de Fondeur de caracteres
d'Imprimerie, pour distinguer une lettre dont le corps
doit être coupé des deux côtés à l'extrémité de l'oeil,
pour le laisser isolé. Toutes les lettres qui n'occupent
que le milieu du corps, sont appellées courtes, comme
on appelle longues un d, un q, dont les traits
plus allongés que ceux de l'm, occupent une plus
grande partie du corps, & ne doivent être coupés
que d'un côté. Voyez
COURTIER (Page 4:399)
COURTIER, s. m. (Comm.) sorte de négociateur
qui s'entremet entre des négocians ou des commerçans,
pour la vente de leurs marchandises, ou pour
leur faire trouver de l'argent; sur quoi ils ont un
droit ou un salaire. Voyez
En Ecosse on les nomme broccarii, qui veut dire
Leur affaire est de connoître les différentes variations dans le cours du change, d'en instruire les négocians, & de faire savoir à ceux qui ont de l'argent à recevoir ou à payer dans les pays étrangers, quelles sont les personnes auxquelles ils doivent s'adresser pour en négocier le change; & quand la transaction est finie, c'est - à - dire quand l'argent est payé, ils ont à Paris pour droit de courtage, un quart pour cent, dont la moitié est payée par chacune des deux parties qui font la négociation. En Angleterre le droit de courtage n'est que d'un par mille.
En France, jusqu'au milieu du dix - septieme siécle,
on les appelloit courtiers de change; mais par un arrêt
du conseil en 1639, ce nom fut changé en celui de
agens de change, banque & finance: & au commencement
du dix - huitieme siecle on y ajoûta le titre de
conseillers du Roi, afin de rendre cet emploi encore
plus honorable. Voyez
Au Caire & dans plusieurs villes du Levant, on
appelle censals les Arabes qui font l'emploi de courtiers de change. Leur façon de négocier avec les commerçans
européens a quelque chose de si singulier,
que nous avons crû devoir en faire un article separé.
Vozez
Les courtiers de change à Amsterdam, nommés makelaers, sont de deux especes; les uns sont nommés courtiers jurés, a cause du serment qu'ils font entre les mains des bourguemaîtres; les autres négocient sans être autorisés pour cela: on appelle ces derniers courtiers ambulans. Les courtiers jurés sont au nombre de 395, dont 375 sont Chrétiens, & 20 Juifs. Il y a presque le double de ce nombre de courtiers ambulans; de serte qu'il y a près de mille courtiers de change à Amsterdam. Il y a cette différence entre les courtiers jurés & les courtiers ambulans, que les livres & le temoignage des premiers sont reçûs dans les cours judiciaires, comme des preuves; au lieu que dans un cas de contestation, les derniers sont récusés & leurs transactions annullées. La même distinction a aussi lieu en Angleterre entre ces deux sortes de courtiers.
Le droit des jurés courtiers de change à Amsterdam, est fixé par deux reglemens, par celui de 1613, & par celui de 1623; pour les affaires du change, à 18 sols pour 100 livres de gros, qui valent 600 florins, c'est - à - dire 3 sols par 100 florins, payables moitié par le tireur, & moitié par celui qui paye l'argent; mais l'usage a autorisé en cela bien des changemens.
Dans l'Orient toutes les affaires se font par une espece de courtiers que les Persans appellent dedal, c'est - à - dire grands parleurs. Leur façon de négocier est très - singuliere. Après que les courtiers se sont étendus en de longs & souvent d'impertinens discours, ils ne s'entretiennent plus qu'avec les doigts lorsqu'il s'agit de conclure le marché. Le courtier de l'acheteur & celui du vendeur se donnent réciproquement la main droite, qu'ils couvrent avec leurs habits ou avec un mouchoir. Le doigt étendu signifie six; plié, il veut dire cinq; le bout du doigt dénote un; la main entiere signifie cent; & le poing fermé, mille. Ils savent exprimer jusqu'aux sols & deniers avec la main. Pendant que ce commerce mystérieux dure, les deux courtiers paroissent aussi tranquilles & de sang - froid, que s'il ne s'agissoit de rien entr'eux. Voyez les Dictionn. de Trévoux & du Comm. Chambers.
COURTIGE (Page 4:399)
COURTIGE, (Comm.) terme en usage à Marseille & dans le Levant, pour signifier ce quí manque sur la longueur que doivent avoir les étoffes. (G)
COURTILIERE (Page 4:399)
COURTILIERE, s. f. grillotalpa, (Hist. nat. Insectolog.) grillon, taupe, ou taupe - grillon, insecte
qui a été ainsi appellé, parce qu'il fait un bruit com<pb->
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