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Cette caisse avoit d'abord été établie en 1673, & fut supprimée vers la fin du même siecle: elle fut rétablie en 1702, & les intérêts réglés à huit pour cent par an. Mais les promesses qu'on nommoit billets de la caisse des emprunts, s'étant prodigieusement multipliés pendant la guerre finie en 1713, on prit alors divers moyens de les rembourser: ils furent ensuite convertis en billets de l'état en 1715, & enfin retirés du commerce par différentes voyes qu'explique l'auteur du Dictionn. du commerce, tom. II. pag. 38. & 39. (G)
* Selon M. le Pr. Henault (Abrégé de l'Hist. de Fr.) ces billets furent introduits en 1707, M. de Chamillard étant controlleur général des finances.
CAISSETIN (Page 2:538)
CAISSETIN, s. m. c'est ainsi qu'on appelle dans les Manufactures d'ouvrages en soie, une petite armoire en forme de caisse, de trois piés de longueur, d'un demi - pié de large, à plusieurs étages, dans lesquels l'ouvrier range les dorures & les soies qu'il employe.
Caissetins (Page 2:538)
CAISSIER (Page 2:538)
CAISSIER, s. m. (Commerce & Finance.) est celui
qui tient un état des revenus & des deniers d'une
compagnie, & en rend compte. Voyez
Savary le définit celui qui garde l'argent d'une compagnie ou d'un banquier, négociant, &c. & qui est chargé de recevoir & de payer. (G)
CAISSON (Page 2:538)
CAISSON, s. m. diminutif de caisse, petite caisse dans laquelle on envoye des marchandises. (G)
Caisson (Page 2:538)
Caisson (Page 2:538)
Caissons (Page 2:538)
CAITHNESS (Page 2:538)
CAITHNESS, (Géog.) province au nord de l'Ecosse.
CAJUMANIS (Page 2:538)
* CAJUMANIS, (Hist. nat. bot.) on appelle de ce nom une espece de canellier sauvage qui croît dans les Indes orientales, sur le côtes du Sunde.
CAIUS (Page 2:538)
CAIUS, (Hist. anc.) nom propre, mais en général
& sans addition employé par les Romains pour
signifier un homme, de même que Caïa signifioit une
femme. Ils exprimoient le premier de ces mots par
la lettre C toute seule, dans sa position naturelle, &
le second par la même lettre, mais renversée >.
Quintilien rapporte que dans les épousailles & fêtes
nuptiales, on faisoit mention de Caius & de Caïa;
ce que Plutarque confirme lorsqu'il dit;
CAJUTES (Page 2:538)
CAJUTES, s. f. pl. (Marine.) on appelle ainsi
les lits des vaisseaux qui sont emboîtés autour du navire;
on les appelle aussi cabanes. Voyez
CAKET (Page 2:538)
CAKET, (Géog.) ville & petit royaume d'Asie, dépendant du roi de Perse, près du Caucase. Long. 63. 50. lat. 43. 32.
CAKETA (Page 2:538)
CAKETA, (Géog.) grande riviere de l'Amérique méridionale, qui prend sa source dans la nouvelle Grenade.
CAKILE (Page 2:538)
CAKILE, s. f. (Hist. nat. bot.) genre de plante à
fleur en croix; le pistil sort d'un calice, & devient
dans la suite un fruit semblable en quelque façon à
la pointe d'une pique, & composé de deux parties
qui sont jointes ensemble par une sorte d'articulation,
& qui renferment une semence singuliere, &
ordinairement oblongue. Tournefort, Inst. rei herb.
cor. Voyez
CALAA (Page 2:538)
CALAA, (Géog.) ville d'Afrique au royaume de Tremecen. Long. 12. 30. lat. 31. 10.
CALABA (Page 2:538)
CALABA, s. m. (Hist. nat. bot.) genre de plante
à fleur en rose, composée de plusieurs pétales disposés
en rond; il s'éleve du fond du calice un pistil,
qui devient dans la suite un fruit sphérique, charnu,
qui renferme un noyau ou une semence de la même
forme, dans laquelle il y a une amande aussi de la
même figure. Plumier, nova plant. Amer. gen. Voyez
* Il sort de son tronc & de ses branches une gomme claire, à peu près semblable au mastic, dont elle porte le nom, & auquel on la substitue quelquefois.
CALABRE (Page 2:538)
CALABRE, (
Calabre (Page 2:538)
CALABRISME (Page 2:538)
* CALABRISME, s. m. (Hist. anc.) nom d'une danse des anciens, dont nous ne connoissons rien de plus.
CALACIA (Page 2:538)
CALACIA, (Géog.) ville d'Asie dans la Tartarie, au royaume de Tanguth.
CALACOROLY (Page 2:538)
CALACOROLY, (Géog.) royaume d'Asrique dans la Nigritie, au nord de la riviere de Saint - Domingo.
CALADARIS (Page 2:538)
* CALADARIS, s. f. toile de coton rayée de rouge ou de noir, qu'on apporte des Indes orientales, sur - tout de Bengale. La piece a huit aunes de long, sur 7/8 d'une aune de large.
CALADE (Page 2:538)
CALADE, (Marech.) est la même chose que
basse. Voyez
CALA - DUCIRA (Page 2:538)
CALA - DUCIRA, (Géog.) ville & port de l'île de Gozo, dans la mer Méditerranée.
CALAF (Page 2:538)
CALAF, (Géog.) petite ville d'Espagne dans la province de Catalogne.
CALAFIGUER (Page 2:538)
CALAFIGUER, (Géog.) ville & port de la côte méridionale de l'île de Majorque.
CALAFUSUNG (Page 2:538)
CALAFUSUNG, (Géog.) grande ville d'Asie dans l'île de Buton, l'une des Moluques.
CALAH (Page 2:538)
CALAH, (Géog.) île de la mer des Indes, près de la ligne équinoctiale.
CALAHORRA (Page 2:538)
CALAHORRA, (Géog.) ville d'Espagne dans la vieille Castille. Long. 15. 48. lat. 42. 12.
CALAJATE (Page 2:538)
CALAJATE, (Géog.) ville ruinée d'Asie, dans l'Arabie heureuse, vers le golfe Persique.
CALAIS (Page 2:538)
CALAIS, (Géog.) ville fortifiée de France dans
la Picardie, sur le bord de la mer. Long. 19
Calais (Page 2:539)
Calais (Page 2:539)
CALALOU (Page 2:539)
CALALOU, (Hist. mod.) ragoût que préparent les dames Créoles en Amérique; c'est un composé d'herbes potageres du pays, comme choux caraïbes, goment, gombaux & force piment: le tout soigneusement cuit avec une bonne volaille, un peu de boeuf salé ou du jambon. Si c'est en maigre, on y met des crabes, du poisson, & quelquefois de la morue séche. Le calalou passe pour un mets fort sain & très nourrissant; on le mange avec une pâte nommée ouangou, qui tient lieu de pain.
CALAMA (Page 2:539)
CALAMA, (Géog.) ville d'Afrique au royaume d'Alger sur la Malvia.
CALAMALA (Page 2:539)
CALAMALA, (Géog.) ville d'Europe dans la Morée, sur la riviere de Spinarza. Long. 39. 45. lat. 37. 8.
CALAMBOURG (Page 2:539)
* CALAMBOURG, (Comm.) bois odoriférant dont la couleur tire sur le verd: il differe du calambouc qui vient de la Chine, & qu'on substitue au bois d'aloès. On l'apporte des Indes en bûches. On l'employe en ouvrages de tabletterie, & dans les bains de propreté.
CALAMENT (Page 2:539)
CALAMENT, s. m. (Hist. nat. bot.) calamintha,
genre de plante à fleur monopétale labiée, dont la
levre supérieure est échancrée, arrondie, & relevée;
& l'inférieure est divisée en trois parties: il sort du calice
un pistil, qui est attaché comme un clou à la partie
postérieure de la fleur, & qui est environné de quatre
embryons, qui deviennent dans la suite autant
de semences arrondies & renfermées dans la capsule
qui a servi de calice à la fleur. Ajoûtez aux caracteres
de ce genre, que les fleurs naissent dans les aisselles
des feuilles, & tiennent à des pédicules branchus.
Tournefort, Inst. rei herb. Voy.
Le calamintha vulgaris officinarum, est plein d'un sel aromatique, volatil, huileux; il est stomachique, diurétique, apéritif, & provoque les regles: on peut s'en servir comme du thé: sa décoction en clystere calme les douleurs de la colique, résout les tumeurs oedémateuses, & fortifie les parties. Tournefort. (N)
CALAMIANES (Page 2:539)
CALAMIANES, (Géog.) île d'Asie dans la mer des Indes, entre celle de Borneo & les Philippines.
CALAMINE, ou PIERRE CALAMINAIRE (Page 2:539)
CALAMINE, ou PIERRE CALAMINAIRE, s. f. (Minéral. & Métall.) en Latin calamites, mais plus communément lapis calaminaris, cadmia nativa, ou cadmia fossilis, cadmie fossile, pour la distinguer de la cadmie des fourneaux. C'est une pierre ou terre, qui mêlée au cuivre par le moyen de la partie inflammable du charbon, produit un mixte métallique, qu'on appelle cuivre jaune, ou laiton.
Cette pierre se trouve en plusieurs endroits de l'Europe, comme en Allemagne, en Bohème, en Hongrie, en Pologne, en Espagne, en Angleterre; il s'en trouve en Berry: le pays de Liége & les environs d'Aix - la - Chapelle en fournissent une grande quantité.
M. Henckel dit, dans sa Pyritologie, que la calamine se trouve ordinairement dans des terres grasses & argilleuses: il n'est pas besoin pour cela de creuser bien avant, attendu qu'elle se présente très - souvent aussi - tôt qu'on a levé la premiere couche; il arrive même quelquefois qu'elle forme elle - même cette premiere couche. On la trouve aussi mélée à des mines métalliques, & sur - tout à des mines de plomb, comme on peut le voir dans celles de Goslar & d'Angleterre.
La calamine est ordinairement d'une figure irréguliere: elle ne laisse pas aussi de varier dans sa couleur; tantôt elle est d'un beau jaune de couleur d'or; tantôt elle est brune; quelquefois elle tire sur le rou<cb->
Celle qui est pesante & compacte, est préférable à celle qui est légere & spongieuse; & celle qui est entremêlée de veines blanches, passe pour la meilleure. L'inconvénient de celle d'Angleterre est d'être mêlée avec beaucoup de plomb; c'est pour cela qu'on est obligé de lui donner bien des préparations avant de l'employer à faire du laiton, parce que le plomb ne vaudroit rien dans cette opération.
La calamine contient la terre qui sert de base au
zinc volatil & inflammable, & à ce qu'on appelle la
cadmie des fourneaux: on juge de sa bonté par l'abondance
de zinc qui y est contenu, & par le plus ou le
moins de mêlange qui s'y trouve d'autres terres limoneuses
ou ferrugineuses qui lui sont tout - à - fait étrangeres. On confond quelquefois mal à propos avec la
pierre calaminaire beaucoup d'autres minéraux qui
lui ressemblent à l'extérieur. Agricola l'a confondue
avec une mauvaise espece de mine de cobalt très arsénical,
qu'on nomme en Allemand fliegenstein,
pierre aux mouches: mais la marque distinctive de la
pierre calaminaire, c'est de jaunir le cuivre de rosette,
& de contenir du zinc. La regle de M. Marggraf, savant
chimiste de l'Académie de Berlin, est que
Il y a néanmoins du choix à faire entre les différentes
especes de pierres calaminaires: en effet, il
s'en trouve quelques - unes qui augmentent plus,
d'autres moins, le cuivre, lorsqu'on en fait du laiton.
Voyez l'article
M. Henckel observe qu'un des phénomenes les plus remarquables de la Chimie, c'est la façon dont la calamine, qui est une terre, s'unit & s'incorpore avec le cuivre qui est un métal, sans lui ôter sa malléabilité. Il conclut de là qu'il y a des terres qui ont la faculté de se métalliser. En effet, du laiton où l'on aura fait entrer un tiers de pierre calaminaire, se laisse travailler avec autant de facilité que le cuivre de rosette le plus pur & le plus fin; il faut pour cela que l'union qui se fait par ce mêlange soit bien intime & toute particuliere, surtout attendu qu'il est possible de séparer ensuite la calamine du cuivre, sans qu'il arrive aucun changement à ce métal.
Le rapport qui se trouve entre la calamine & le zinc, lui a fait donner par Glauber le nom de cadmie fusible: en effet, comme on a dit, toute bonne pierre calaminaire contient du zinc, & doit être regardée comme la miniere de ce demi - métal. M. Henckel a observé que la calamine de Bohème contient une petite quantité de mauvais fer: elle se trouve mêlée à des pyrites ferrugineuses appellées en Allemand eisenstein; on peut en tirer du vitriol de Mars, & on la trouve jointe à de l'alun. Ce savant Minéralogiste ne doute point qu'il n'en soit de même de toutes les pierres calaminaires.
La calamine ressemble en quatre points à la cadmi>
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