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que Quand les grues sont à terre, il y en a une qui fait la sentinelle en se tenant seulement sur un pied.
GRUE
se dit figurément par injure, pour dire, Un niais, un sot, qui n'a point d'esprit, qui se laisse tromper. Croyez-vous que je sois grue? Vous nous prenez pour de grues.
GRUE. s.f.
Grande machine de bois avec quoi on élève de grosses pierres pour les bâtimens. La roue de la grue. Le moulinet de la grue. La corde de la grue. L'invention de la grue est fort utile.
GRUERIE, ou GRAIRIE. s.f.
Juridiction, Tribunal où les Officiers commis pour la garde des bois, des forêts, jugent des délits & des dommages qui s'y font. Donner une assignation à la Gruerie, pour raison de dommage de bestiaux dans les bois.
GRUGER. v.a.
Briser quelque chose de dur ou de sec avec les dents. Gruger des croûtes, du petit métier, des macarons.
GRUGÉ, ÉE, participe
.
GRUME. s.f.
Terme d'Eaux & Forêts, qui se dit du bois coupé qui a encore son écorce. Vendre les bois en grume.
GRUMEAU. s.m.
Il se dit principalement
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des petites portions de sang ou de lait caillé dans l'estomac. Vomir de gros grumeaux de sang. Il rendoit le sang par grumeaux. Le lait se convertit quelquefois en grumeaux dans l'estomac.
SE GRUMELER. v. récipr.
Devenir en grumeaux. Le lait se grumelle.
GRUMELÉ, ÉE, participe
.
GRUMELEUX, EUSE. adj.
Qui a de petites inégalités dures, ou au-dehors, ou au-dedans. Caillou grumeleux. Bois grumeleux. Des poires grumeleuses.
GRUYER, ÈRE. adj.
Qui a rapport à la grue, comme Faucon gruyer, qui est dressé à voler la grue; ou Qui ressemble à une grue, comme Faisan gruyer.
GRUYER. adj. m.
Se dit relativement à Gruerie, en cette phrase, Seigneur gruyer, qui signifie, Seigneur ayant un certain droit sur les bois de ses vassaux.
GRUYÈRE. s.m.
Sorte de fromage qui tire son nom d'un lieu de la Suisse où il se fait.
GUAIRO
Cri qu'on fait à la chasse des Perdrix, en les voyant partir, pour avertir le Fauconnier de lâcher l'oiseau.
GUÉ. s.m.
L'endroit d'une rivière où l'eau est si basse & le fond si ferme, qu'on y peut passer sans nager & sans s'embourber. Chercher un gué. Le gué est bon, est sûr en cet endroit-là. Il y a gué. Passer la rivière à gué. Abreuver un cheval au gué. Sonder le gué.
GUÉABLE. adj.
Où l'on peut passer à gué. La rivière est guéable dans cet endroit.
GUÈBRES. s.m.
Nom que portent les restes de l'ancienne Nation Persanne, épars aujourd'hui en diverses contrées de la Perse & des Indes, où ce peuple esclave des Mahométans, l'objet du mépris de ses maîtres, conserve encore la Religion de Zoroastres. Voyez GAURES.
GUÈDE. s.f. ou PASTEL
Plante qu'on cultive en Normandie & en Picardie, pour l'usage des Teinturiers. Ils en emploient le suc pour teindre en bleu foncé.
GUÉDER. v.a.
Saouler, faire manger avec excès. Il est bas, & il n'est guère en usage qu'aux temps formés du participe. Le voilà bien guédé. Il s'est bien guédé.
GUÉDÉ, ÉE, participe
.
GUÉER. v.a.
Baigner, laver dans l'eau. Guéer un cheval, C'est le faire entrer dans la rivière jusqu'au ventre, & l'y promener pour le laver & le rafraîchir. Guéer du linge, C'est le laver & le remuer quelque temps dans l'eau, avant que de le tordre.
GUELFES. s. m. pl.
Nom que portoit la faction qui soutint long-temps en Italie les prétentions des Souverains Pontifes, contre celle des Empereurs. La querelle des Guelfes & des Gibelins a long-temps déchiré l'Italie.
GUENILLE. s.f.
Haillon, chiffon. Que voulez-vous faire de cette guenille, de ces guenilles?
GUENILLON. s.m.
Petite guenille. Je n'ai que faire de ce guenillon.
GUENIPE. s.f.
Femme mal-propre, maussade,
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