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Page 677
commencement, & n'aura jamais de fin. Il n'y a que Dieu qui soit éternel. Le Père éternel. Le Verbe éternel. La sagesse éternelle. Dieu est un être éternel. Quelques Philosophes Païens ont cru que le monde étoit éternel.
ÉTERNELLE. s.f.
Plante qui produit des fleurs jaunes en forme de bouquet. La fleur se conserve long-temps, quoique coupée. Il ne faut à cette plante que la culture commune & ordinaire.
ÉTERNELLEMENT. adv.
Sans commencement & sans fin. Dieu engendre son Verbe éternellement. Il signifie aussi, Sans fin, quoiqu'il y ait eu un commencement. Les peines des damnés dureront éternellement. Cet ouvrage durera éternellement.
ÉTERNISER. v.a.
Rendre éternel. Faire qu'une chose ne finisse point, qu'elle dure très-long-temps. Éterniser son nom. Éterniser sa mémoire. La chicane éternise les procès.
ÉTERNISÉ, ÉE, participe
.
ÉTERNITÉ. s.f.
Durée qui n'a ni commencement ni fin. L'éternité de Dieu. Dieu est de toute éternité.
ÉTERNITÉ
signifie aussi Un fort long temps. Ces bâtimens dureront une éternité. En voilà pour une éternité.
ÉTERNUER. v.n.
Faire un effort involontaire avec une respiration véhémente, excitée par quelque picotement qui se fait au fond des narines. Le rhume fait éternuer. Cette poudre, cette fumée fait éternuer, donne envie d'éternuer. Se faire éternuer.
ÉTERNUMENT. s.m.
Mouvement subit & convulsif des muscles qui servent à l'expiration, dans lequel l'air, après une grande inspiration commencée & un peu suspendue, est chassé tout d'un coup & avec violence par le nez & par la bouche. L'éternument trop grand & trop fréquent est contre nature.
ÉTÉSIES. s. m. pl.
Nom de certains vents qui soufflent régulièrement dans certaines saisons, & pendant un certain temps sur la Méditerranée.
ÉTÊTER. v.a.
Couper la tête d'un arbre. Étêter des saules. Il est temps d'étêter ces arbres.
ÉTÊTÉ, ÉE, participe
.
ÉTEUF. s.m.
Petite balle dont on joue à la longue paume. Prendre l'éteuf à la volée. Renvoyer l'éteuf. On ne prononce point l'F du mot Éteuf, si ce n'est en Poësie, quand il suit immédiatement une voyelle.
ÉTEULE ou ESTEUBLE. s.f.
Chaume. Ce qui reste sur la terre du tuyau des grains quand on a fait la moisson.
ÉTHER
Ce mot qui est emprunté du Grec, n'a d'usage que dans le Didactique, & on s'en sert pour signifier l'étendue immense d'une substance subtile & fluide, dans laquelle on suppose que sont les corps célestes, &c.
ÉTHER
en Chimie, ou Liqueur éthérée, est Une liqueur très-spiritueuse produite par le mélange de l'esprit-de-vin & de l'huile de vitriol. C'est de l'esprit-de-vin dépouillé d'eau autant qu'il est possible.
ÉTHÉRÉE. adj. de t. g.
Qui est de cette substance subtile & fluide, que les Philosophes appellent Éther. Substance éthérée. Corps éthéré. Région éthérée. Les Poëtes appellent le Ciel, La voûte éthérée.
ÉTHIOPS, ou ÉTHIOPS MINÉRAL. s.m.
Mélange de mercure & de soufre, soit par la trituration, soit par le feu. Sa couleur noire lui a fait donner ce nom.
ÉTHIQUE. s.f.
Signifie Morale, & n'a d'usage que dans le Didactique. La Logique, l'Éthique, la Physique.
ETHMOÏDAL, ALE. adj.
Qui appartient
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à l'os ethmoïde. Les sinus ethmoïdaux.
ETHMOÏDE. s.m.
Terme d'Anatomie. Nom que l'on donne à l'un des huit os du crâne, qu'on nomme, L'os ethmoïde.
ETHNARQUE. s.m.
Nom de dignité. Celui qui commande dans une Province.
ETHNIQUE. adj. de t. g.
Les Auteurs Ecclésiastiques emploient le mot Ethnique, pour dire, Gentil, Païen, Idolâtre.
ÉTHOLOGIE. s.f.
Discours ou Traité sur les moeurs & les manières.