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Ainsi, par exemple, le levain de la fievre, de la petite - vérole, des maladies vénériennes, forme l'hétérogene dans la masse des humeurs, d'où sont produits tous les effets que l'on observe dans ces différentes maladies.
Voyez les définitions des termes de Medecine par Gorré, & les diverses acceptions du mot hétérogene, dans le Traité des fievres continues de M. Quesnay, qui en fait un grand usage.
Les Hétérosciens, dit Ozanam, sont les habitans des zones tempérées, parce que leurs ombres méridiennes tendent toujours vers une même partie du monde; savoir, vers le septentrion à ceux qui sont sous la zone tempérée septentrionale comme nous; & vers le midi, à ceux qui demeurent entre le Tropique du Capricorne & le cercle polaire antarctique: ainsi les Hétérosciens de notre côté, c'est - à - dire en - deçà du Tropique du Cancer, lorsqu'ils se tournent vers le soleil à midi, ont l'orient à gauche & l'occident à droite; au contraire les Hétérosciens de l'autre côté, c'est - à - dire au - delà du Tropique du Capricorne, lorsqu'ils se tournent vers le soleil à midi, ont l'occident à leur gauche & l'orient à leur droite; c'est de cette opposition d'ombres que leur vient le nom d'Hétérosciens. (D. J.)
Ce nom est grec, composé de
Il fut donné à ces hérétiques, parce qu'ils disoient,
non pas que le Fils de Dieu étoit d'une
substance semblable à celle du Pere, comme quelques
Ariens qu'on nommoit pour cela Homoiousiens,
Homoiousii, mais qu'il étoit d'une autre substance
que lui. Voyez
Cet arbre, par sa stature & son utilité, se met au nombre de ceux qui tiennent le premier rang parmi les arbres forestiers; il est vrai qu'à plusieurs égards il est inférieur au chêne, au châtaignier & à l'orme, qui ont généralement plus d'utilité; mais le hêtre consideré par le volume de son bois, par la célérité de son accroissement, & par la médiocrité du terrein où il prospere, peut entrer en parallele avec des arbres plus recommandables.
Cet arbre est très - propre à former un bois, lorsque la forme du sol & la qualité du terrein ne permettent pas au chêne d'y dominer. Le hêtre se plaît dans les lieux froids sur le penchant & au sommet des montagnes; il se contente d'un terrein peu substantiel; il vient bien dans les terres crétacées, & même dans le sable & le grai, lorsqu'il y a un peu d'humidité; il réussit sur - tout dans les terres grasses & argilleuses, lorsque le sable y domine. Ses racines ne s'enfoncent pas si profondement que celles du chêne, mais dans les terreins dont on vient de parler, elles parviennent où celles du chêne ne pourroient pénétrer. Le hêtre craint la trop grande humidité, il se refuse aux terres fortes ou marécageuses, & à celles qui sont trop superficielles.
On éleve le hêtre en semant la faine. Il faut qu'elle
tombe d'elle - même pour être en parfaite maturité;
ce qui arrive dans le courant du mois d'Octobre:
comme il seroit difficile & couteux de la faire ramasser
grain à grain, on rassemble & on enleve avec
les deux mains tout ce qui se trouve sous les hêtres,
graines, feuilles & enveloppes, que l'on met dans
des sacs; ensuite on vanne le tout, & quand la faine
est bien nettoyée, on la passe à l'épreuve de l'eau
dans un baquet, dont on rejette les grains que leur
défectuosité fait surnager. On peut semer la faine
depuis le mois d'Octobre jusqu'à celui de Février;
plutôt on s'y prend, mieux elle leve: il est vrai
qu'en se hâtant, il y a des risques à courir: les rats,
les souris, les mulots, & tous les insectes qui vivent
sous la terre en sont très - avides: en sorte que dans
les années où ces animaux surabondent, ils détruisent
presque tout le semis. Dans ce cas, on doit
prendre le parti de conserver la faine pendant l'hiver
dans du sable qu'il faut toujours tenir séchement
pour l'empêcher de germer: cet avancement seroit
sujet à inconvénient; la faine en levant jette au bout
des feuilles seminales l'enveloppe de son amande; si
quand on seme, la germination étoit faite, les germes
qui sont si foibles alors, resteroient couchés sous
terre faute de point d'appui pour se relever & pousser
dehors leur enveloppe. On ne peut semer la
faine que dans un terrein léger & assez cultivé pour
qu'il puisse favoriser la sortie des enveloppes dont
on vient de parler. Quand on veut semer un grand
canton, si le terrein a été cultivé de longue main
pour rapporter du grain, on y fera faire un seul labourage
à la charrue; ensuite on femera la faine,
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