Dans ce dernier sens il est aussi
substantif, et signifie Extrait Baptistaire.
Il justifie par son baptistaire qu'il
est majeur.
BATISTÈRE./lc>. s.
m. (Le P ne se prononce point, mais
l'S se prononce.) On appeloit ainsi
Une petite Église qu'on bâtissoit autrefois
auprès des Cathédrales pour y
adminisirer le Baptême. Le Baptistère
de Constantin est auprès de Saint Jean--de--Latran.
BAQ
BAQUET
BAQUET. sub. m. Espèce de petit
cuvier de bois, qui a les bords fort bas.
Mettre de l'eau dans un baquet.
BAR
BARAGOUIN
BARAGOUIN. sub. masc. Langage
imparfait et corrompu. Cet homme -- là
parle mal, son discours est un vraibaragouin.
Il se dit aussi, abusivement, Des
Langues qu'on n'entend pas. Je n'entends
rien au baragouin de ces étrangers.
BARAGOUINAGE
BARAGOUINAGE, subst. mas. se
prend aussi dans le sens de Baragouin,
mais il se dit plus communément
d'Une manière de parler vicieuse,
embrouillée, qui rend ce qu'une
personne dit difficile à comprendre.
Tout son discours n'étoit qu'unbaragouinage.
Il est familier.
BARAGOUINER
BARAGOUINER. v. n. Parler mal
une Langue. Cet homme ne fait quebaragouiner.
Il se dit aussi, abusivement, d'Une
Langue qu'on n'entend pas. Ces étrangers baragouinoient entr'eux.
Il se dit par extension, pour dire,
Prononcer confusément, parler inintelligiblement.
Il a baragouiné son discours.
Il nous a baragouiné je ne sais
quel raisonnement. Il est ici actif.
BARAGOUINEUR, EUSE
BARAGOUINEUR, EUSE. subst.
Qui baragouine, qui parle mal une
Langue, qui la prononce mal. C'est
un baragouineur. Un baragouineur fort
importun.
BARAQUE
BARAQUE. subst. fém. Hutte que
font les Soldats pour se mettre a couvert.
Sitôt qu'on fut arrivé, on fit des
baraques.
C'est aussi un terme de dénigrement,
en parlant d'Une maison mal
bàtie. Ce qu'il appelle son Château, est
une baraque, proprement une baraque.
Les domestiques disent d'Une Maison
où ils sont mal payés, mal nourris,
C'est une baraque.
BARAQUER
BARAQUER. v. a. Faire des baraques.
Son plus grand usage est avec le
pronom personnel. Les Soldats n'eurent
pas le temps de se baraquer.
Baraqué, ée
Baraqué, ée. participe.
BARATTE
BARATTE. s. f. Sorte de vaisseau
de bois, fait en forme de long baril,
plus large par en bas que par en haut,
dans lequel on bat le beurre.
BARATTER
BARATTER. v. a. Remuer, agiter
du lait dans une baratte pour faire du
beurre.
Baratté, ée
Baratté, ée. participe.
BARATTERIE
BARATTERIE. sub. f. Terme de
Marine. Tromperie d'un Patron de
navire, par déguisement de marchandise,
ou fausse route.
BARBACANE
BARBACANE. s. f. Petite ouverture
pratiquée dans les murs des Châteaux
et des Forteresses, pour pouvoir tirer
à couvert sur les ennemis.
Il se dit aussi Des ouvertures qu'on
laisse au mur d'une terrasse pour l'écoulement
des eaux.
BARBARE
BARBARE. adj. des 2. genr. Cruel,
inhumain. >me barbare. Coeur barbare.
N'attendez aucune miséricorde, aucune
grâce de ces gens--là, ce sont des gens
barbares.
Il signifie figurément, Sauvage, qui
n'a ni lois, ni politesse. C'est un peuple
barbare.
Barbare
Barbare, en matière de langage,
se dit Des termes qui sont impropres.
Cette manière de parler est barbare. Ces
termes sont barbares. On appelle Barbare,
Une Langue qui n'a point de
rapport à la nôtre, et qui est rude et
choque l'oreille. Les Iroquois parlent
une Langue fort barbare.
Barbare
Barbare, est aussi substantif dans
la signification de Cruel, sauvage. L'irruption
des barbares. Les Iroquois sont
de vrais barbares. C'est un vrai barbare.
Les anciens Grecs et les Romains traitvient
de barbares tous ceux qui n'étoient
pas de leur Nation.
BARBAREMENT
BARBAREMENT. adverbe. D'une
façon barbare. Il a été traité barbarement.
Ces peuples vivent barbarement.
C'est parler barbarement.
BARBARESQUE
BARBARESQUE. adj. des 2 genres.
Qui appartient aux peuples de Barbarie.
Navire Barbaresque. CorsaireBarbaresque.
Il se prend aussi substantivement,
pour signifier Ces peuples mêmes.
Etre en guerre avec les Barbaresques.
Il signifie aussi quelquefois, Qui apparti--nt à des peuples barbares. Grandeurbarbaresque.
Faste barbaresque. Dans
ces phrases il est pris adjectivement.
BARBARIE
BARBARIE. s. f. Cruauté, inhumanité.
Tout le monde déteste la barbarie
de ces peuples, la barbarie de cet hommc--là.
Barearie
Barearie, signifie aussi, Manque
de politesse. La barbarie étoit grande en
ce temps--là. Le Roi François Premier a
rétabli les Belles--Lettres en France, et en
a chassé la barbarie.
On appelle Barbarie de langage, Les
façons ae parler grossières et impropres
dont on se sert.
BARBARISME
BARBARISME. sub. mas. Faute de
diction, 1°. En se servant de mots
inusités, comme, Un visage rébarbaratif,
pour, rébarbatif; Aigledon,
pour, édredon, duvet de certains oiseaux
du nord; Ils réduirent, pour, ils
réduisirent; 2°. En donnant à des mots
un sens contraire au bon usage, Il a
pour vous des boyaux de père, pour, des
entrailles de père; Il a recouvert la vue,
pour, il a recouvré la vue; 3°. En associane
les mots d'une manière choquante
et extraordinaire, Je suis froid,
pour, j'ai froid. Le barbarisme et le solécisme
sont deux grands vices d'élocution.
BARBE
BARBE. s. f. Poil du menton et des
joues. Barbe blanche. Barbe grise. Barbe
vénérable. Barbe rase. Grande barbe.
Porter la barbe longue. Faire la barbe à
quelqu'un. Se faire la barbe. Faire sa
barbe. Se faire faire la barbe. La barbe
lui vient. Il n'a pas un poil de barbe. Il
a fait une recrue de bons hommes tous portant
barbe. Se peindre la barbe. Se mettre
une fausse barbe pour se déguiser. Un bassin
à barbe, un plat à barbe.
On appelle par mepris Un jeune
homme, Jeune barbe; et quand il veut
faire des choses qui demandent plus
de maturité, plus de poids que n'en
ont ordinairement les gens de son âge,
on lui dit, qu'Il a la barbe trop jeune:
et l'on dit, en parlant d'Un vieillard,
Barbe grise. L'un et l'autre sont familiers.
On dit familièrement, Faire quelque
chose à la barbe de quelqu'un, à la
barbe de Pantalon, pour dire, Faire
quelque chose en sa présence, et comme
en dépit de lui.
On dit, Faire la barbe à quelqu'un,
pour dire, Exercer la supériorité sur lui.
On dit proverbialem. qu'Un homme
rit dans sa barbe, pour dire, qu'Il est
bien aise de quelque chose, mais qu'il
n'en veut pas faire semblant.
On appelle Barbes, Des bandes de
toile ou de dentelle, qui pendent aux
cornettes des femmes.
Barbe
Barbe, se dit aussi Des longs poils
que certains animaux ont à la gueule.
Barbe de bouc. Barbe de chat.
On appelle Barbe de coq, Les deux
petits morceaux de chair qui pendent
sous le bec des coqs; Barbes de baleine,
Les fanons d'une baleine. Et en parlant
d'Un turbot, d'une barbue, et
de quelques autres poissons plats, on
appelle Barbes, Les cartilages qui
leur servent de nageoires. Servir les
barbes d'un turbot.
On appelle aussi figurément, Barbes
d'épi, Les pointes des épis; et Barbes
de plume, Les petits filets qui tiennent
au tuyau des plumes.
BARBE
BARBE. s. m. Cheval de cette partie
de la côte d'Afrique, qu'on appelle la
Barbarie. Il a acheté deux beaux Barbes.
Les Barbes ont beaucoup de vitesse. Il
est aussi adjectif. Un cheval barbe.
BARBE--DE BOUC
BARBE--DE BOUC. subs. f. Plante
laiteuse, dont on connoît particulièrement
deux espèces: l'une, dont les
fleurs sont jaunes, croît dans les prés
et autres lieux humides; l'autre a les
fleurs purpurines, tirant sur le bleu.
On la cultive dans les jardins; c'est le
Salsifis ordinaire. Toutes deux sont
stomachiques, apéritives et vulnéraires.
BARBE--DE--CHEVRE
BARBE--DE--CHEVRE. s. f. Plante
qui porte de petites fleurs blanches,
et tire son nom de la manière dont
elles sont arrangées sur les tiges.
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