Jean-François FÉRAUD: Dictionaire critique de la langue française. Marseille, Mossy,  1787-1788, 3 vol. Fol. 

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des Prévôts de robe et d'épée; ou du territoire où s'exerce cette sorte de juridiction. "Il a été nomé à la Prévoté d'un tel Chapitre. — On l'a assigné à la prévoté. — Il a été banni de toute la prévoté et Vicomté de Paris, etc.

PRÉVOYANCE


PRÉVOYANCE, s. fém. PRÉVOYANT, ANTE, adj. [Pré-voa-ian-ce, ian, iante: 1re é fer. 3e. lon. 4ee muet. = Richelet écrit prévoïance, prévoïant; mais cette ortographe ne rend pas la vraie prononciation de ce mot.] La prévoyance est une faculté ou une action de prévoir, et de prendre des précautions pour l'avenir. "Il a une grande prévoyance: rien n'échape à sa prévoyance. = Prévoyant, qui a de la prévoyance. "Il est bien prévoyant: la sagesse est prévoyante. Avoir l'esprit prévoyant.

PREûVE


PREûVE, s. f. [preû-ve: 1re lon. 2e e muet.] Ce qui établit la vérité d'une proposition, d'un fait. "Preûve convaincante, démonstrative, authentique, incontestable, etc. Preûves judiciaires, testimoniales ou litérales. = Faire preûve de noblesse; faire des preûves. — Doner des preuves de sa valeur, de son savoir, etc. = On dit fig. avoir la preûve en main: "Il s'agit de décider sur le talent de... dans le genre dramatique. La matière est grave, et demande qu'on procède avec circonspection et la preûve en main. Ann. Litt. = Faire ses preûves se dit aussi au figuré. "Il a fait ses preûves: il s'est fait conaître pour homme d'honeur; pour savant, etc. = M. l'Ab. de Fontenai dit porter preûve: Cet article est plein de raison et d'exemples qui portent preûve — J' ôse douter que cette expression soit admise par l'usage.
   PREûVE QUE, espèce de conjonction: "Ils voulurent expliquer tout, rendre raison de tout; preuve qu'on abusoit déjà des sciences qui començoient à naître. LINGUET, Siècle d'Alexandre.

PREUVER


*PREUVER, s'est dit autrefois pour prouver.

PREUX


PREUX, s. m. et adj. [preû, monos. long.] Vieux mot, Brave, vaillant: preux Chevalier. "Les neuf preux. On le dit encore en plaisantant et dans le marotique.

PRIÉ


PRIÉ, s. m. [pri-é: 2eé fer.] Celui qui est invité à un festin. On ne le dit qu' au pluriel: on ne dit point, c'est un prié; on dit: il est du nombre des priés.

PRIÉ-DIEU


PRIÉ-DIEU, ou PRIE-DIEU, s. m. [Le

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