Jean-François FÉRAUD: Dictionaire critique de la langue française. Marseille, Mossy,  1787-1788, 3 vol. Fol. 

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Page C107b

à présent M. C... sur l'ingénieux expédient de la Note, etc. Tart. Epist.

PAVÉ


PAVÉ, PAVER, PAVEUR: Voyez PAVAGE.

PAVESADE


PAVESADE, s. f. PAVOISER, v. act. [Pavezade, pavoazé: 2e e muet au 1er: dern. e muet aussi au 1er, é fer. au 2d.] Pavesade, ou pavois, ou, sur l'océan, paviers, toile ou drap tendu au tour du plat bord d'un vaisseau, soit dans un jour de réjouissance, soit dans un jour de combat. = Pavoiser, garnir un vaisseau de pavois. = Plusieurs disent pavier; mais pavoiser est plus usité.

PAVIE


PAVIE, s. m. [On prononce pavi. Acad.] Richelet dit pavie, pavi ou pavis: il préfère le 1er. Ménage remarque qu'en certaines Provinces on dit une pavie, au féminin; mais que le grand usage de la France est pour, un pavis. Il avoue pourtant que Mrs. de l'Académie ont décidé qu'il fallait dire, un pavie: grôs pavie, petit pavie: le pavie est le mâle du pêcher. Trév. = Pluche écrit comme on prononce, pavi. = Sorte de pêche qui ne quitte pas le noyau. Acad.

PAVIER


PAVIER. Voy. PAVESADE.

PAVILLON


PAVILLON, s. m. [Pavi-glion: mouillez les ll.] 1°. Espèce de tente, servant au campement des gens de guerre. Ce qui les distingue des tentes ordinaires, c'est que celles-ci sont plus longues que larges, et que le haut est fait en forme de toit; au lieu que le pavillon est fait en cârré ou en rond, et se termine en pointe par en haut. = 2°. Corps de bâtiment cârré, ainsi apélé à caûse de la ressemblance de sa figûre avec celle des pavillons d'armée. = 3°. L'extrémité évasée d'une trompette, d'un cor, d'un porte-voix. = 4°. Tour de lit plissé par en haut, ou ataché à un petit ciel-de lit, et qui tombe tout au tour en forme de pavillon. = 5°. Tour d'étofe, dont on coûvre le Tabernacle dans quelques Églises, ou qu'on met sur le ciboire. = 6°. Espèce d'étendard que l'on met à un des mâts d'un vaisseau. "L'Amiral porte le pavillon au grand mât. — Arborer le pavillon. — Mettre le pavillon bâs. — Baisser le pavillon, ou par déférence, ou par force, et pour marquer qu'on se rend au vaisseau énemi.
   On dit, proverbialement (st. figuré famil.) mettre pavillon bâs, ou baisser pavillon, ou

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