Jean-François FÉRAUD: Dictionaire critique de la langue française. Marseille, Mossy,  1787-1788, 3 vol. Fol. 

RECHERCHE Accueil Aide-Mémoire GEHLF ATILF ARTFL Courriel

Previous page

Page A083b

la chôse, la prép. de. "À~ la première alarme de ce siège, le Duc de Glocester assembla quelques troupes à la hâte. Elle lui donne en cet endroit le sens de nouvelle. — Et le sens et le régime sont inusités.

ALLARMER


ALLARMER. Voy. ALARMER.

ALLE


ALLE, pénult. brève, malle, salle, etc.

ALLèCHEMENT


ALLèCHEMENT, s. m. ALLÉCHER, v. a. [On ne pron. qu'une l: on ne devrait en écrire qu' une. Alècheman, Aléché, 2eè moy. au 1er, é fer. au 2d.; 3e. e muet au 1er., é fer. au 2d.; 4e lon. au 1er., en a le son d'an.] Attrait. — Attirer. — Ils ont paru vieux pendant long-temps; on travaille aujourd'hui à les rajeunir.
   Maître renard par l'odeur alléché.      La Font.
"Alléché par le produit d'une première Édition, il en fit une seconde, puis une troisième, puis une quatrième. Anon. "Alléché par cet apas, il est venu à Paris mendier des sufrages. Linguet.
   L'Acad. ne blâmait pas Allèchement: elle disait seulement qu'il se prend toujours en mauvaise part. "La volupté a de grands allèchemens. Dans la dern. Édit. elle n'en borne pas l'usage, et cite le même exemple à-peu-près: les allèchemens de la volupté. Mais elle dit qu'il vieillit. Pour Allécher, elle le met sans remarque.

ALLÉE


ALLÉE ou ALÉE, s. f. [On ne prononce qu'une l, 2e é fer. et long, alé-e.] 1°. Passage entre deux murs dans une maison. = 2°. Deux rangées d'arbres, qui forment un promenoir. = 3°. Les allées et les venûes, les démarches qu'on fait pour une affaire.

ALLÉGATION


ALLÉGATION ou ALÉGATION, s. f. Action d'Alléguer V. ALLÉGUER.

ALLèGE


ALLèGE, s. f. [L'Acad. met l'accent aigu, mais l'è est moy. Alège.] Petit bâteau, qui va à la suite d'un grand, pour le décharger de ce qu' il a de trop.

ALLÉGEANCE


*ALLÉGEANCE, s. f. adoucissement. Il est vieux.
   Porte à ses déplaisirs cette foible allégeance.
       Corneille.

ALLèGEMENT


ALLèGEMENT, ou ALèGEMENT, s. m. ALLÉGER ou ALÉGER, v. a. [2e è moy. au 1er, é fer. au 2d; 3e e muet au 1er, é fer au 2d.] Le verbe s'est toujours dit au propre dans le sens de décharger d'une partie d'un fardeau; alléger un portefaix, un bâteau, un plancher, etc. Mais au figuré, dès le commencement du siècle, ces deux mots ne se disaient plus guère en prose, au dire de La Touche:

Next page


Copyright © 2003 GEHLF, École normale supérieure de Paris
Direction scientifique du projet: Philippe Caron (Université de Poitiers) et Louise Dagenais (Université de Montréal)
PhiloLogic Software, Copyright © 2001 The University of Chicago.