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Le pierrier est aussi une maniere de mortier avec lequel on jette des pierres dans un retranchement ou autre ouvrage. Il se charge comme le mortier ordinaire, & les pierres ou cailloux se mettent dans un panier à la place de la bombe.
On voit dans la
L'anse de ce mortier est ce qui est ponctué depuis
le bourlet jusqu'au bas du ventre, & la chambre est
l'espace ponctué entre le ventre de la lumiere. Voyez
Le pierrier ou mortier pierrier (car on lui donne aussi ce nom) pese ordinairement 1000 livres; sa portée la plus longue est de 150 toises, chargé de deux livres de poudre: il a 15 pouces de diametre à sa bouche, & 2 piés 7 pouces de hauteur.
La profondeur de sa chambre, évasée par le haut, sans y comprendre l'entrée où se met le tampon, est de 8 pouces.
Les tourillons ont 5 pouces de diametre. La chambre doit entrer d'un pouce dans les tourillons. L'épaisseur du métal au droit de la chambre a 3 pouces; l'épaisseur du ventre 2; & le long de la volée un pouce & demi. L'angle se place au ventre. Le mufle ou masque sert de bassinet à la lumiere.
On charge le pierrier de la même maniere que le mo>tier, c'est - à - dire, qu'on y met d'abord la quantité de poudre dont la chambre doit être remplie. On recouvre cette poudre de foin & de terre qu'on refoule avec la demoiselle; après quoi on jette ou on pose dessus une quantité de pierres & de cailloux. L'effet du pierrier est très - grand. L'espece de grèle de cailloux qu'il produit fait beaucoup de desordre & de ravages. Pour qu'il réussisse parfaitement, il faut qu'il ne soit éloigné que d'environ 150 pas de l'endroit où l'on veut faire tomber les pierres dor t il est chargé. On mêle quelquefois des bombes & des grenades avec ces pierres, & l'effet en est encore plus grand. (Q)
2°. Pierus est aussi le nom d'un fleuve de l'Achaïe propre; il traversoit, dit Pausanias, l. VII. c. xxij. le territoire de la ville Phar>. Strabon, l. VIII. p. 342. qui écrit Peirus, dit qu'on nommoit aussi ce fleuve Theuthéas, & qu'il se jettoit dans l'Achéloüs. (D. J.)
C'est assez pour une personne du monde d'avoir de la religion; la piété convient aux personnes qui se piquent de vertu; la dévotion est le partage des gens entierement retirés.
La religion est plus dans le coeur qu'elle ne paroît au - dehors. La piété est dans le coeur, & paroît au dehors. La dévotion paroît quelquefois au - dehors sans être dansle coeur. Girard.
I. Sur le premier article, il faut observer d'abord qu'il s'agit de promesses proprement dites, de déclarations formelles émanées de Dieu. Le tour des expressions de S. Paul ne permet guere d'en douter. Il parle des promesses de la vie à venir, & l'on ne peut contester qu'il n'entende paslà l'engagement que Dieu a pris par des promesses expresses de rendre les gens de bien heureux dans la vie à venir. On doit par les promesses de la vie présente, entendre aussi des déclarations précises en forme d'engagement, qui regardent la vie présente, & qui promettent des avantages dans l'économie du tems.
Ce n'est pas tout - à - fait prouver la thèse de S. Paul, que de faire valoir les avantages que la piété est capable de procurer, à la considerer en elle - même & dans sa nature; il semble que l'apôtre parle encore de promesses temporelles, différentes même des biens de la grace. Seroit - il ici question de tout ce qui peut rendre l'homme heureux dans ce monde? mais l'expérience démentiroit la décision de S. Paul, à la prendre en ce sens. On pourroit dire, pour mieux expliquer les paroles de l'apôtre, qu'il portoit ses vues: 1°. Sur les promesses faites à la piété dans l'ancien Testament, non sur toutes, mais sur celles qui regardent les fideles, en tant que tels en particulier. 2°. Sur les promesses faites dans l'évangile, par lesquelles celles de l'ancienne économie ont été confirmées.
Il ne s'agit pas, dans ces promesses, de grandeurs,
de richesses, & d'autres biens de cet ordre; c'est ce
que Dieu n'a promis ni sous la loi, ni sous l'Evangile. Les promesses dont il s'agit sont celles par lesquelles
Dieu se propose de protéger les fideles, de
pourvoir à leurs besoins, & de les soutenir dans les
traverses de la vie. C'est ce que S. Paul indique lui - même
dans le v. 10. où il dit que Dieu est le conservateur
de tous les hommes, mais principalement des
fideles. Ce qui prouve encore que sa pensée
ne porte que sur cette protection spéciale, sur laquelle
les gens de bien peuvent compter, c'est qu'on
voit regner le même principe en d'autres endroits de
ses écrits. Philipp. c. iv. v. 6.
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