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Le débiteur qui a une fois obtenu un atermoyement de ses créanciers, n'est plus reçû par la suite à faire cession.
L'atermoyement peut être volontaire ou forcé: dans le premier cas il s'opere par un simple contrat entre les créanciers & le débiteur; dans le second, il faut que le débiteur obtienne en petite chancellerie des lettres d'atermoyement, & qu'il les fasse enthériner en justice, après y avoir appellé tous ses créanciers: mais il ne peut pas forcer ses créanciers hypothécaires à accéder à l'atermoyement. On a fait d'atermoyement, atermoyer, atermoyé. (H)
Les athanates composoient un corps de cavalerie de dix mille hommes; & ce corps étoit toûjours complet, parce qu'un soldat qui mouroit étoit aussi - tôt remplacé par un autre: c'étoit pour cette raison que les Grecs les appelloient athanates, & les Latins immortales.
On conjecture que ce corps commença par les dix mille soldats que Cyrus fit venir de Perse pour sa garde: ils étoient distingués de tous les autres par leur armure superbe, & plus encore par leur courage. (G)
Ce mot est emprunté des Arabes qui donnent le
nom de tanneron à un four, à l'imitation des Hébreux qui l'appellent tannour; d'autres le dérivent
du Grec
La chaleur de l'athanor s'augmente ou se diminue
à mesure que l'on ouvre ou que l'on ferme le registre.
Voy.
L'athanor s'appelle aussi piger Henricus, parce qu'on
s'en sert ordinairement dans les opérations les plus
lentes, & qu'étant une fois rempli de charbon, il ne
cesse de brûler, sans qu'on soit obligé de renouveller
le feu; c'est pourquoi les Grecs l'appellent
On le nomme aussi le fourneau philosophique, le fourneau des arcanes; uterus chimicus, ou spagyricus; & furnus turritus, fourneau à tour.
On voit, Chim.
Elle vient 1°. de l'ignorance & de la stupidite. Il y
a plusieurs personnes qui n'ont jamais rien examiné
avec attention, qui n'ont jamais fait un bon usage de
leurs lumieres naturelles, non pas même pour acquérir
la connoissance des vérités les plus claires &
les plus faciles à trouver: elles passent leur vie dans
une oisiveté d'esprit qui les abaisse & les avilit à la
condition des bêtes. Quelques personnes croyent qu'il
y a eu des peuples assez grossiers & assez sauvages,
pour n'avoir aucune teinture de religion. Strabon
rapporte qu'il y avoit des nations en Espagne & en
Afrique qui vivoient sans dieux, & chez lesquels
on ne découvroit aucune trace de religion: Si cela
étoit, il en faudroit conclurre qu'ils avoient toûjours
été athées; car il ne paroît nullement possible qu'un
peuple entier passe de la religion à l'athéisme. La religion
est une chose qui étant une fois établie dans
un pays, y doit durer éternellement: on s'y attache
par des motifs d'intérêt, par l'espérance d'une félicité
temporelle, ou d'une félicité éternelle. On attend
des dieux la fertilité de la terre, le bon succès
des entreprises: on craint qu'ils n'envoyent la stérilité,
la peste, les tempêtes, & plusieurs autres calamités;
& par conséquent on observe les cultes publics
de religion, tant par crainte que par espérance.
L'on est fort soigneux de commencer par cet endroit - là l'éducation des enfans; on leur recommande
la religion comme une chose de la derniere importance,
& comme la source du bonheur & du malheur,
selon qu'on sera diligent ou négligent à rendre
aux dieux les honneurs qui leur appartiennent:
de tels sentimens qu'on suce avec le lait, ne s'effacent
point de l'esprit d'une nation; ils peuvent se modifier
en plusieurs manieres; je veux dire, que l'on
peut changer de cérémonies ou de dogmes, soit par
vénération pour un nouveau docteur, soit par les
menaces d'un conquérant: mais ils ne sauroient
disparoître tout - à - fait; d'ailleurs les personnes qui
veulent contraindre les peuples en matiere de religion,
ne le font jamais pour les porter à l'athéisme:
tout se réduit à substituer aux formulaires de culte
& de créance qui leur déplaisent, d'autres formulai<pb->
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