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Zwelfer à ce sujet - là apprit une circonstance très particuliere du premier Medecin de Moravie, qui ayant préparé quelques trochisques de crapauds, de la maniere que le prescrit Van - helmont, trouva que non - seulement portés en guise d'amuletes, ils le préservoient, lui, ses amis & ses domestiques, de la peste, mais même qu'appliqués sur le mal de ceux qui étoient déjà pestiférés, ils les soulageoient considérablement, & en guérissoient quelques - uns.
Le même M. Boyle fait voir combien les émanations qui sortent même des amuletes froids sont capables
de pénétrer dans les pores des animaux vivans,
en supposant quelqu'analogie entre les pores
de la peau & la figure des corpuscules. Bellini a fait
tout ce qu'il a pû pour démontrer la possibilité de
cette introduction des corpuscules des amuletes dans
le corps humain, dans ses dernieres propositions de
febribus. MM. Wainwright & autres l'ont démontré
aussi. Voyez
On trouve des livres d'anciens Medecins qui contiennent plusieurs descriptions de ces remedes, qui sont encore pratiqués aujourd'hui par des empiriques, des femmes, ou d'autres personnes crédules & superstitieuses. (G)
Amurer la grande voile, c'est mettre vers le vent le coin qu'on appelle le point de la voile, en l'amenant jusqu'à un trou fait dans le côté du vaisseau & appellé dogue d'amure.
On dit la même chose des autres voiles, en les nommant en même tems par leurs noms.
L'on amure pour aller au plus près & vent largue.
Amurer tout bas, c'est mettre le point des voiles qu'on amure le plus bas qu'il est possible pour que le vaisseau se comporte bien, & qu'il aille mieux & au plus près du vent.
Amure, c'est le commandement qu'on fait pour faire amurer, quand on veut faire route près du vent. Amure la grande voile, amure tout bas; serre la civadiere & le perroquet de beaupré, & amure les couets.
Les amures des couets de misene sont à la gorgere
de l'éperon. Voyez les figures, Marine, Plan. I. & Pl.
IV.
Les amures des couets de la grande voile sont à l'avant
du grand mât dans le plat - bord, l'un à basbord,
l'autre à stribord; ces deux amures s'appellent
dogues d'amure. Voyez les figures, Marine,
Les amures des couets de la grande voile sont à stribord & à bas - bord de l'artimon.
Les amures des écoutes de misene sont à stribord & à bas - bord du grand mât.
Les amures de la civadiere sont auprès des amures des écoutes de misene.
Quoiqu'il y ait des amures pour les écoutes, on ne
Les amures servent pour aller à la bouline & serrer
le vent. Voyez
Amures d'une voile, ce sont les manoeuvres qui servent à l'amurer.
L'amure d'artimon, c'est un palanquin, ou quelquefois une corde simple.
On dit l'amure à bas - bord, l'amure à stribord, pour marquer qu'un vaisseau est amuré au côté droit ou au côté gauche.
Les amures des voiles d'étay sont de simples cordes.
Dogue d'amure, c'est le trou pratiqué dans le côté
du vaisseau à l'embelle. V.
Ayez du blé ou des issues de blé, comme les recoupettes & les griots. Pour entendre ce que c'est que recoupettes & griots, il faut savoir que le blé moulu se blute, & que le bluteau le distribue en six portions; savoir, la fleur de la farine, la grosse farine, les griots, les recoupettes, les recoupes, & le son. On donne le son aux chevaux; on nourrit les vaches de recoupes; on fait du pain de la grosse farine, & de la fleur de farine; & l'on tire l'amydon des griots & des recoupettes. Les Amydonniers n'employent le blé en nature que quand il est gâté. Il leur est défendu d'y consumer de bon blé; défense assez superflue. La raison de plus de perfection dans l'ouvrage, ne détermine presque jamais les ouvriers â faire bien à gros frais, ce qu'ils peuvent faire mal ou moins bien à vil prix.
Toute l'attention des Amydonniers se réduit à choisir les issues des blés les plus gras. C'est de ces issues qu'ils font l'amydon fin; celui qu'on employe en poudre à poudrer la tête, en dragées & autres compositions qui entrent dans le corps humain. Le blé gâté est moulu & employé, comme on verra dans la suite, à la confection de l'amydon commun; celui qui sert aux Cartonniers, aux Relieurs, aux Afficheurs, &c. en un mot à tous les artisans qui dépensent beaucoup de colle.
Pourvoyez - vous donc de griots & de recoupettes, & même de blés gâtés. Les Boulangers vous fourniront les griots & recoupettes, que vous pourrez employer sur le champ. Il faudra faire moudre les blés gâtés.
L'eau est le principal instrument d'un Amydonnier;
mais surtout celle qui doit servir de levain & produire
la fermentation. Si vous vous proposez de faire l'amydon dans un lieu où il n'y ait point d'Amydonnier,
& que vous ne puissiez emprunter du levain, & obtenir
par cet emprunt ce que l'on appelle des eaux
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