RECHERCHE | Accueil | Aide-Mémoire | GEHLF | ATILF | ARTFL | Courriel |
Page A046b
ADOLESCENT
ADOLESCENT, s. m. [Adolé-san, 3eé
fer. 4e lon.] Jeune garçon. Il ne se dit qu'en plaisantant.
Acad. Jeune adolescent. Dans le style sérieux, on
dit, jeune homme. Joubert.
ADONIS
ADONIS, s. m. [On pron. l's, tout bref.]
Plante; ou garçon extrêmement beau. Rich. Port.
— L'Acad. ne met que le 1er., c'est un oubli. — Ce
nom est tiré de la Fable. "Le Peintre, dit l'Ab. Reyre...
En un mot d'un Eson il fait un Adonis
ADONISER
ADONISER, v. a. [Adonizé, 4eé
fer. tout bref.] Ajuster avec trop d'affectation et de prétention,
pour paraître plus jeune ou plus beau. Il s'emploie principalement
avec le pron. pers. S'adoniser, ou au participe,
adonisé.
Un petit maître bien frisé.
Bien musqué, bien adonisé.
L'Ab. Reyre.
ADONNER
ADONNER, ou ADONER (s')
v. réc. [A--doné, 3e é fer.
tout bref. En certaines Provinces on prononce adon-ner. Il serait
à souhaiter qu'on n'écrivît ce mot, et tant d'autres,
qu'avec une seule n.] S'apliquer fortement à...
"Il s'adone à l'étude, à la chasse.
— S'adoner à un lieu, le fréquenter; à
une persone, la voir fréquemment et familiérement. — On dit
en ce sens, qu'un chien s'est adoné à une persone;
qu'il s'adone à la cuisine. — On dit encore, (en style
familier)
passez chez moi, si votre chemin s'y adone, c. à. d. si
c'est votre chemin.
Être adoné, régit aussi le
datif (la prép. à) il est adoné au jeu,
au
vin, aux femmes.
ADOPTER
ADOPTER, v. a. [Adop-té, 3eé
fer. tout bref.] Choisir quelqu'un pour fils; ce qui n'était en
usage que chez les Romains. Auguste adopta Tibère. — Au figuré,
il se dit des pensées, des sentimens, des opinions: "J'adopte
vos sentimens: "c'est une opinion qu'on ne sauroit
adopter.
ADOPTIF
ADOPTIF, ÎVE, adj.
m. et f. [Adoptif, tîve, 3e lon. au 2d.
4e e muet.] Qui a été adopté. Fils
adoptif,
fille adoptîve.
Rem. Adoptif et adoption ne se disent
guère que dans le propre. On ne dit point des sentimens adoptifs,
l'adoption des pensées; comme on dit adopter des
pensées, des sentimens.
ADOPTION
ADOPTION, s. m. [Adop-cion, et en vers
ci-on;
tout bref.] Action d'adopter. "Tibère n'étoit fils d'Auguste
que par adoption. Il ne se dit guère qu'au propre. Voy.
ADOPTIF.
Les peuples nés aux bords que la
Vistule arrose,
Sont par adoption devenus tes enfans.
Rouss.
Next page
ADORABLE
ADORABLE, adj. [3e dout. 4ee
mu.] Qui
Copyright © 2003 GEHLF, École normale
supérieure de Paris
Direction scientifique du projet: Philippe Caron (Université
de Poitiers) et Louise Dagenais (Université de Montréal)
PhiloLogic Software, Copyright © 2001 The University of Chicago.