Jean-François FÉRAUD: Dictionaire critique de la langue française. Marseille, Mossy,  1787-1788, 3 vol. Fol. 

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4e e muet.] État de paûvreté. Ce subst. a un sens passif; il se dit, non de ce qui apauvrit, mais de ce qui est apauvri. Il se dit au propre et au figuré, comme apauvrir. Voy. ce verbe. "L'apauvrissement de cette famille, de cette Province, l'apauvrissement de la Langue Française date du dernier siècle.

APPEAU


APPEAU, ou APEAU, s. m. [Apo, l'o bref au sing. lon. au pl. Appeaux.] 1°. Sorte de Siflet avec lequel on contrefait le cri des oiseaux pour les faire tomber dans les filets. 2°. Les oiseaux même dont on se sert pour atirer d'autres oiseaux.

APPEL


APPEL, ou APEL, s. m. [2e è moy.] 1°. Recours au Juge Supérieur. "Acte d' apel, relief d'apel; interjeter apel, relever son apel, juger sans apel, etc. = 2°. Défi, assignation pour se battre en duel: Faire un apel, recevoir un apel. "Les apels sont défendus comme les duels. = 3°. Action d'apeler à haute voix ceux qui doivent se trouver à une assemblée, à une revuë, à un payement public. "Être ou n'être pas; se trouver ou ne pas se trouver à l'apel, etc. = 4°. Signal qui se fait avec le tambour ou la trompette, pour assembler les soldats. "Batre l'apel.

APPELANT


APPELANT, ANTE, adj. [2e e muet. Il ne faut donc pas écrire apellant, comme on le voit dans des livres.] Qui apelle d'un jugement: "Il est apelant de cette Sentence. — Il se dit aussi absolument et sans régime: il est apelant, elle est apelante; il a été reçu apelant; les apelans.

APPELER


APPELER, ou APELER, v. a. [2e e muet, mais devant la syll. fém. il se change en è moy. J'apelle, ou j'apèle; il apellera, ou il apèlera.] 1°. Nommer, dire le nom de..... Comment apelez-vous cet homme? Comment vous apelez-vous? Il s'apelle Jean. Je m'apelle Pierre. = 2°. Faire l'apel de... Voyez APPEL, n°. 3°. = 3°. Il se dit du cri des animaux, qui atire ceux de leur espèce. Voy. Appeau. Et de toutes les chôses, dont le son sert de signe pour faire qu'on se trouve à un endroit. "Les cloches apèlent à l'Église. = 4°. À~ l'actif et au passif, il se dit de la vocation à un état. "Dieu l'apeloit à la solitude, au St. Ministère: "Il est apelé à briller dans le Barreau: "Il n'étoit point apelé à cette profession. Il n'y avait pas de disposition naturelle. = 5°. APELER; citer,

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