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"Plusieurs des Fables de la Fontaine sont des apologues plutôt que des Fables.
APOPHTHèGME
APOPHTHèGME, s. m. [Apoftègme.
On pourrait suprimer la 2e h, et écrire apophtègme,
3e è moy. et bref, 4e e muet.]
Dit notable de quelque persone illustre. Les apophtègmes des
sept Sages de la Grèce. Il ne se dit plus sérieusement que
des Anciens: aûtrement on ne le dit qu'en badinant: "Il ne parle
que par apophtègmes: ce qui se prend en mauvaise part. L'
Acad. le met en ce sens sans remarque: tout discours qui a l'air
de sentence et de maxime.
Ses quolibets passent pour apophtègmes,
Ses lieux communs sont propos réfléchis.
Rousseau.
APOPLèCTIQUE
APOPLèCTIQUE, adj. APOPLEXîE,
s. f. [Apoplèktike, plèkcî-e, pénult.
lon. au 2d: 3e è moy. aux deux.] Qui apartient
à l'apoplexîe; qui menace d'apoplexîe;
qui guérit ou préserve de l'apoplexîe; c. à.
d. d'une maladie qui attaque le cerveau, et qui ôte tout d'un coup
le mouvement et le sentiment, ou l'un des deux. "Symptômes apoplèctiques:
il a l'air apoplèctique; baume apoplèctique,
ou anti-apoplèctique. — S. m. c'est un apoplèctique.
— Apoplexîe de sang ou d'humeurs; fausse apoplexîe;
être menacé ou frapé, ataqué d'apoplexîe;
tomber en apoplexîe; mourir d'apoplexîe.
APORT
APORT, APORTER. Voyez APPORT,
APPORTER.
APOSTASIE
APOSTASIE, s. f. APOSTASIER,
v. n. [Apos-tazî-e, zi-é, 4e lon.
au 1er, dont la 5e e muet; br. au 2d dont
la 5e é fer.] L'apostasie est le renoncement
à la Religion chrétienne. Apostasier c'est donc y
renoncer. — On le dit par extension d'un Religieux qui renonce à
ses voeux, et quitte son habit sans en avoir obtenu la dispense: " L'apostasie
est un grand crime; c'est le libertinage qui a fait apostasier ce
Chrétien, ce Catholique, ce Religieux. M. l'Ab. Royou
l'emploie figurément et activement. "Garder un lâche silence...
ce seroit apostasier mes principes. J'en demande pardon à
ce célèbre critique, cela ne se dit point.
APOSTAT
APOSTAT, adj. et s. m. Celui qui a quité
la vraie Religion. Julien fut apostat. Religieux apostat,
s. m. C'est un apostat; Julien l'apostat. Voy. APOSTASIE
et APOSTASIER.
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APOSTèME
APOSTèME. Il en est qui écrivent
aposthême; Trév. dit apostume, et l'analogie
paraît autoriser celui-ci, puisqu'on dit apostumer,
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