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est comme les vieilles modes. On le dit encore en se moquant. "L'âge
présent est dans son plus brillant période, ou pour mieux
dire, à son apogée. Coyer.
Un corps sain, un esprit joyeux
Et quelque prôse mélangée,
De vers badins ou sérieux
Me feront trouver l'apogée
De la félicité des Dieux.
Gresset.
Cela est bon dans des ouvrages badins. Dans le style sérieux,
apogée est hors de mode. Dans le Rich. Port. on met:
figurément et poétiquement, apogée, le plus
haut degré où une chôse puisse aller. — L'Acad.
ne le met que comme terme d'Astronomie. — Joubert a dit depuis
long-temps: apogée de la gloire, phrâse plus qu'usée.
APOINTEMENT
APOINTEMENT, APOINTER. Voyez
APPOINTEMENT, APPOINTER.
APOLOGîE
APOLOGîE, s. f. [4e. lon. 5e
e muet.] Discours par écrit ou de vive voix, pour la justification
de... faire l'apologie de: Il a fait votre apologie, etc.
APOLOGISTE
APOLOGISTE, s. m. Celui qui fait l'apologîe
de quelqu'un. Tertulien a été le plus éloquent apologiste
de la Rel. Chrét.
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APOLOGUE
APOLOGUE, s. m. [Apologhe, et non pas apologû-e:
l'u n'est dans ce mot que pour doner au g un son fort,
qu'il n'a pas devant l'e et pour empêcher de prononcer
apologe comme éloge.] Fable morale et instructive.
Acad. Aplication morale d'une Fable, d'une Histoire imaginaire,
ou d'une relation inventée pour diriger, corriger et instruire.
Trév. Fable morale, ou instruction morale, tirée de
quelque Fable. Rich. Port. — Toutes ces définitions laissent
à desirer quelque chôse. Celle de l'Acad. ne distingue
point assez l'Apologue de la Fable: celle de Trév.
confond le corps de la narration avec l'aplication morale qu'on en fait;
et la 2de partie de la définition du Rich. Port.
a le même défaut: L'apologue n'est pas l'aplication
de l'histoire feinte, ni l'instruction qu'on en tire; mais l'histoire
même dont on fait l'aplication, d'où on tire l'instruction.
— Je crois que l'apologue est une histoire feinte pour instruire
et pour corriger. Il est distingué de la Fable proprement
dite, en ce que celle-ci ne fait parler que les animaux ou les chôses
inanimées, et que l'Apologue a plus d'étenduë,
et fait parler et met en jeu les hommes même, les anges et les Dieux.
Ainsi Apologue est le genre, et Fable n'est que l'espèce.
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supérieure de Paris
Direction scientifique du projet: Philippe Caron (Université
de Poitiers) et Louise Dagenais (Université de Montréal)
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