Jean-François FÉRAUD: Dictionaire critique de la langue française. Marseille, Mossy,  1787-1788, 3 vol. Fol. 

RECHERCHE Accueil Aide-Mémoire GEHLF ATILF ARTFL Courriel

Previous page

Page B333a

toutes ensemble, représentent la figûre d'une gerbe. = Gerbée, bote de pâille, où il reste encôre quelques grains. Gerber, mettre en gerbe. "Il faut gerber ce froment.

GERBIER


GERBIER, s. m. Tâs de gerbes. Trév. — L'Acad. ne met pas ce mot. Il est usité. en plusieurs Provinces. Quelques-uns même disent, gerberon, pour signifier petit gerbier.

GERCE


GERCE, s. f. Insecte qui ronge les habits et les livres.

GERCER


GERCER, v. act. GERÇûRE, s. f. [Gêr--sé, sûre: 1re ê ouv. 2e é fermé au 1er, lon. au 2d: autrefois on écrivait gerceure.] Gercer, c' est faire de petites crevasses à la peau. Gerçûres, sont ces petites crevasses. "Le froid gerce les lèvres, les mains. = On dit aussi que le soleil, la sècheresse gercent la terre. "Pommade bonne pour les gerçures.
   Rem. Gercer est aussi neutre et réciproq. "Les lèvres gercent, ou se gercent au grand froid. = Gerçure se dit, par extension, de fentes qui se font dans le fer, le bois ou la maçonerie.

GÉRER


GÉRER, v. act. [2 é fermés. = Devant la syllabe fémin. le 1er e se change en è moyen: il gère, gèrera. = L'Académie écrit gerer sans accent sur l' e. C'est le seul Dictionaire où ce mot soit écrit de la sorte.] Conduire, administrer. Il ne régit que les chôses: "Gérer les afaires de... gérer une tutelle.

GERFAUT


GERFAUT, s. m. [Gêrfô: 1re ê ouv. 2e lon.] Espèce d'oiseau de proie, du genre des faucons.

GERMAIN


GERMAIN, AINE, adj. [Gêr-mein, mène: 1re ê ouv. 2e è moyen au second.] Dans le discours ordinaire, il ne se dit qu'avec cousin et cousine, de ceux qui sont sortis de deux frères ou de deux soeurs, ou du frère et de la soeur. "C'est mon cousin germain, ma cousine germaine. = Quelques-uns disent oncle germain, tante germaine, pour les distinguer des oncles et des tantes qui ne le sont que par alliance. = Au Palais, on dit frère germain, pour dire, frère de père et de mère.
   Rem. Autrefois on faisait germain subst. On disait: il est mon germain; nous sommes germains. "Les mariages se pouvoient faire entre les germains. BOSS. Il est encôre aujourd'hui substantif dans ces expressions:

Next page


Copyright © 2003 GEHLF, École normale supérieure de Paris
Direction scientifique du projet: Philippe Caron (Université de Poitiers) et Louise Dagenais (Université de Montréal)
PhiloLogic Software, Copyright © 2001 The University of Chicago.