Jean-François FÉRAUD: Dictionaire critique de la langue française. Marseille, Mossy,  1787-1788, 3 vol. Fol. 

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en Pelleterie. Fourrûre, peau pâssée et garnie de son poil, servant à fourrer des habits, des robes, etc. = Il se dit aussi pour une robe fourrée. "La fourrûre d'un Président, d'un Docteur.

FOURRIER


FOURRIER, s. m. [Fou-rié: r for. 2e é fer.] Oficier dont la fonction est de marquer le logement de ceux qui suivent la Cour, ou le lieu où doivent loger ou camper des gens de guerre. "Fourrier de chez le Roi. Loger par Fourriers. "Les Fourriers de l'armée.

FOURRûRE


FOURRûRE. Voy. FOURREUR.

FOURVOIEMENT


FOURVOIEMENT, s. m. FOURVOYER, v. act. [Four-voâ-man, voa-ié: 2e lon. au 1er, où l'e muet ne se prononce pas. On doit écrire fourvoiement, et non pas fourvoyement; et dans le verbe, il fourvoie, et non pas il fourvoye, et ainsi au futur et au conditionel, fourvoiera, fourvoierait, et non pas fourvoyera, fourvoyerait. On prononce fourvoâra, voârè, en trois syllabes.] Fourvoiement est l'erreur de celui qui s'égâre de son chemin. Fourvoyer, c'est égarer, détourner du chemin. = Ils se disent au propre et au figuré. Le substantif est peu usité. "Ils s'aperçurent de leur fourvoiement. "Il est tombé dans un étrange fourvoiement. "Ce guide nous a fourvoyés. "Nous nous sommes fourvoyés. "Les mauvais exemples l'ont fourvoyé. "Plus on suit ses passions, plus on se fourvoie du chemin du salut. Acad. = Égarement, égarer, s'égarer sont plus nobles et plus usités sur--tout au figuré. Fourvoiement et fourvoyer sont plus énergiques et plus pitoresques.

FOUTEAU


FOUTEAU, s. m. Grand arbre, qu'on apèle ordinairement hêtre. Il vaut mieux se servir de celui-ci: l'aûtre aproche trop d'un juron obscène; et la langue peut aisément fourcher à ceux qui le prononcent.

FOYER


FOYER, s. m. [Foa-ié: 2eé fer.] Racine fait rimer foyers avec fiers: c'est une fausse rime. Voy. ER. = 1°. Âtre, lieu où se fait le feu. "Ôter la cendre du foyer: nettoyez le foyer. = 2°. Dans un miroir ardent, le point où les rayons se réunissent. = 3°. Lieu où les Acteurs et les Actrices se rassemblent et se chauffent en hiver. = On dit d'un homme, qui aime le repôs, et qui mêne une vie retirée, qu' il aime à garder son foyer (n°. 1°.) Et plus noblement, combatre pour ses propres foyers, pour sa maison, sa famille, sa Patrie.

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