RECHERCHE | Accueil | Aide-Mémoire | GEHLF | ATILF | ARTFL | Courriel |
Page B284a
en Pelleterie. Fourrûre, peau pâssée et garnie de son poil, servant à fourrer des habits, des robes, etc. = Il se dit aussi pour une robe fourrée. "La fourrûre d'un Président, d'un Docteur.
FOURRIER
FOURRIER, s. m. [Fou-rié: r
for. 2e é fer.] Oficier dont la fonction est de
marquer le logement de ceux qui suivent la Cour, ou le lieu où doivent
loger ou camper des gens de guerre. "Fourrier de chez le Roi. Loger
par Fourriers. "Les Fourriers de l'armée.
FOURRûRE
FOURRûRE. Voy. FOURREUR.
FOURVOIEMENT
FOURVOIEMENT, s. m. FOURVOYER,
v. act. [Four-voâ-man, voa-ié: 2e
lon. au 1er, où l'e muet ne se prononce pas.
On doit écrire fourvoiement, et non pas fourvoyement;
et dans le verbe, il fourvoie, et non pas il fourvoye, et
ainsi au futur et au conditionel, fourvoiera, fourvoierait,
et non pas fourvoyera, fourvoyerait. On prononce fourvoâra,
voârè,
en trois syllabes.] Fourvoiement est l'erreur de celui qui s'égâre
de son chemin. Fourvoyer, c'est égarer, détourner
du chemin. = Ils se disent au propre et au figuré. Le substantif
est peu usité. "Ils s'aperçurent de leur fourvoiement.
"Il est tombé dans un étrange
fourvoiement. "Ce guide
nous a fourvoyés. "Nous nous sommes fourvoyés.
"Les mauvais exemples l'ont fourvoyé. "Plus on suit ses
passions, plus on se fourvoie du chemin du salut.
Acad. =
Égarement,
égarer, s'égarer sont plus nobles et plus
usités sur--tout au figuré. Fourvoiement et fourvoyer
sont plus énergiques et plus pitoresques.
FOUTEAU
FOUTEAU, s. m. Grand arbre, qu'on apèle
ordinairement hêtre. Il vaut mieux se servir de celui-ci:
l'aûtre aproche trop d'un juron obscène; et la langue peut
aisément fourcher à ceux qui le prononcent.
Next page
FOYER
FOYER, s. m. [Foa-ié: 2eé
fer.] Racine fait rimer foyers avec fiers: c'est
une fausse rime. Voy. ER. = 1°. Âtre,
lieu où se fait le feu. "Ôter la cendre du foyer: nettoyez
le foyer. = 2°. Dans un miroir ardent, le point où les
rayons se réunissent. = 3°. Lieu où les Acteurs et les
Actrices se rassemblent et se chauffent en hiver. = On dit d'un homme,
qui aime le repôs, et qui mêne une vie retirée, qu'
il aime à garder son foyer (n°. 1°.) Et plus noblement,
combatre
pour ses propres foyers, pour sa maison, sa famille, sa Patrie.
Copyright © 2003 GEHLF, École normale
supérieure de Paris
Direction scientifique du projet: Philippe Caron (Université
de Poitiers) et Louise Dagenais (Université de Montréal)
PhiloLogic Software, Copyright © 2001 The University of Chicago.