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ALCAïQUE
ALCAïQUE, adj. Se dit d'un vers grec ou
latin. (Alka-ï-ke) Ce vers est compôsé de deux
pieds et demi, suivis de deux dactyles.
ALCALI
ALCALI, s. m. Mot arabe, qui signifie la soude.
Ce mot est fort renomé en chimie, en médecine et en physique.
On y parle beaucoup des acides et des alcalis. — Trév.
et le Dict. Gramm. ont suivi l'ancienne orthographe. Alkali.
ALCHIMîE
ALCHIMîE, s. f. [3e lon. mî-e.
Trév. écrit Alchymie, et le Dict. Gra.
aussi. Dans le Dict. Gr. on fait prononcer Alkimie, alkimique,
alkimiste: c'est la vieille prononciation. On doit prononcer à
la française, alchi.] — Alchimie, l'art de transmuer
les métaux, art chimérique. — Ce mot fournit une expression
au style proverbial: Faire l'alchimie avec ses dents; c'est remplir
sa bourse par l'épargne de sa bouche. C'est comme qui dirait,
trouver la pierre philosophale par la frugalité.
ALCHIMIQUE
ALCHIMIQUE, adj. ALCHIMISTE,
s. m. [mike, mis-te.] L'Acad. ne met que le subst.
Celui qui cultive l'Alchimie. L'adjectif se dit de ce qui
apartient à cet art chimérique; "opérations, travaux
alchimiques.
ALCIDE
ALCIDE, surnom d'Hercule. Les Poètes
emploient plus volontiers le 1er que le second.
ALCORAN
ALCORAN, s. m. Livre qui contient la Loi de Mahomet.
— La mode s'établit de dire le Coran, sous prétexte
que Al, en arabe, signifiant le; dire l'Alcoran,
c'est répéter deux fois l'article.
ALCOVE
ALCOVE, s. f. [Alkove, 2e br.
3e e muet.] Richelet le fait masc. et fém.
mais plus souvent de ce dernier genre. — M. Freron fut étoné
de voir alcove délicieux dans un ouvrage de M. Dorat,
après l'exemple d'un de ces grands Écrivains qui ont, dit-il,
fixé le génie de notre Langue.
Dans le réduit obscur d'une alcove
enfoncée.
Boil.
Malgré cet exemple, et l'usage aujourd'hui universel, plusieurs,
en Provence sur-tout, disent grand alcove, pour grande alcove,
cet alcove est trop petit, pour cette alcove est trop
petite. — Enfoncement pratiqué dans une chambre, pour y placer
un lit. "Alcove dorée, belle alcove, alcove obscûre.
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ALE
ALE, s. f. Bierre forte. On lit dans l'Hist.
des Stuarts: "la bierre, l'halle, les liqueurs fortes: c'est
probablement une méprise de la part de l'Imprimeur. Il faut lire
l'ale..
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