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de la défiance. Être dans la défiance;
entrer en défiance. "Homme défiant, femme défiante.
Rem. 1°. Anciènement, et à la
fin même du dernier siècle, on écrivait deffiance,
deffiant. On a suprimé une f, et on l'a remplacée
par l'acc. aigu sur l'é.
2°. DÉFIANT n'est pas
bien placé devant le substantif. "Il ne falloit pas doner d'ombrage
aux Maures, qui étoient les plus défians peuples du
monde. Marsolier, Vie du Card. Ximenès. Il falait
dire: les peuples du monde les plus défians.
3°. Entrer, ou mettre en défiance
régit la prép. de devant les noms. "Il est entré
en défiance de ce que vous lui avez dit: "Mentor n'en dit pas
davantage, de peur de mettre Calipso en défiance de
lui. Télém. — Il n'est pas aussi bien, ce me semble,
avec le régime des persones, qu'avec celui des chôses.
— Le P. d'Orléans fait régir la conjonction que
à entrer en défiance. "Alphonse étant entré
en défiance qu'Aben Joseph avoit dessein de se saisir
de sa persone, se déroba secretement de lui. Je crois qu'il fallait
dire, étant entré en défiance qu'Aben Joseph
n'eût dessein, etc. Voy. Se défier.
Rem. 3°. Celui-ci vaut mieux; s'étant
défié qu'il n'eût, etc. — Défiance,
hors de cette composition, avec entrer et mettre, n'a point
de régime pour les noms, à moins que par régime on
n'entende le génitif. Quand on dit la défiance d'un
Roi, par exemple, on veut parler d'un Roi qui se défie,
et non pas d'un Roi dont on se défie. Ainsi, ce mot
a un sens actif et non pas passif.
DÉFICIT
DÉFICIT, s. m. [1re é
fer. On prononce le t final.] Mot emprunté du latin, pour
signifier ce qui manque. "Si ce fonds surpassoit les besoins, il
en résulteroit une augmentation annuelle. S'il étoit inférieur,
il seroit si facile d'y supléer, que ce déficit ne
seroit jamais sensible. Linguet. On atribue ce déficit
au retardement de la flotte Baltique, chargée de mâts et de
cordages, etc. Journ. Polit. de Gen. — Ce mot n'a point de pluriel,
dit l'Académie. Elle veut dire qu'au pluriel il ne prend
point l's, qui en est le signe.
DÉFIER
DÉFIER. Voy. DÉFI.
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DÉFIGUREMENT
*DÉFIGUREMENT, s. m. [Défigûre--man;
1re é fer. 3e lon. 4e e
muet.] Mot employé par Mde de Sévigné. Il est
imprimé en italique, pour montrer que c'est un mot hazardé.
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