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2°. Quand Ai est suivi d'une l, il
n'a pas le son de l'é, mais l'a et l'l
s'y font sentir; bail, émail, vaillant, bataille,
qu'il faille, vaille, etc.
Prosodie. Quand ai a le son de l'e
ouvert, il est douteux, vrai, essai: il est bref, quand le
son aproche plus de l'é fer. Quai, geai, j'
ai, je chantai, je donnerai. Tous les pluriels sont longs,
vrais, essais, geais, etc. D'Oliv.
Aï et ay On doit mettre le premier,
quand l'a est détaché de l'i, comme dans
aïeul, caïeu, camaïeu, caïenne;
et le 2e quand joint à l'i, l'a
forme la dipht. ai, qui a le son de l'e, comme dans j'
essaye, payer, etc. Voy. A, n°. I.
AICHE
AICHE, a la pénult. longue; fraîche.
Pron. êche, ê ouvert.
AIDANT
AIDANT, partic. act. masc. du v. aider.
Il ne se dit qu'avec Dieu. "Au sortir d'ici, je me rendrai, Dieu
aidant, à Gibraltar. Voit. — On ne trouve aidant
dans le Dict. de l'Acad. qu'au mot Dieu. On ne le trouve
ni là, ni ici dans le Rich. Port. — Dieu aidant, n'
est que du style familier.
* On disait autrefois, malgré lui et ses aidans,
dont on a fait ce proverbe corrompu: malgré lui et ses dents.
AIDE
AIDE, s. f. et m. [Ède, 1reè
moy. et bref.] s. f. Secours, assistance. Il a tantôt une signification
passive: venez à mon aide, signifie que je veux être
aidé; et tantôt une signification active. "Mon aide
vous est inutile: vous n'avez pas besoin que je vous aide. Vaug.
— s. m. Celui qui en aide un autre; un aide de camp, un aide
de cuisine; aide-major; aide à maçon, etc.
À~ l'aide adv. régit la prép.
de des persones et des chôses: "à l'aide de
mes amis. "Ils ont avancé des principes, à l'aide desquels
ils ont cru pouvoir justifier leurs démarches illégales.
Anon. — Il se dit aussi sans régime, crier à l'aide,
au secours, quand on est attaqué.
On dit, proverbialement, d'un homme qui emprunte
de ses amis, d'un Auteur, qui se fait aider, &c. qu'ils vont à
la Cour des Aides.
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AIDER
AIDER, v. a. et n. [édé,
2 é fer.] secourir, assister. — On écrivait autrefois
ayder et l'on prononçait ei-de, et le peuple à
Paris prononçait a-ïdé, en 3 syll.
Rem. L'Auteur des Réflexions sur l'
usage de la langue, cité par la Touche, fait une distinction
judicieûse entre l'actif aider une
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