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pas à la prononciation; voy. CORROYER.] Aller côte-à-côte de... cotoyer la rivière, la forêt: "L'armée des énemis cotoyoit la nôtre. — l'Acad. le dit des persones. "Il me côtoyoit; ne soufrez pas qu'il vous cotoie à la Procession. Un vassal ne doit pas côtoyer son Seigneur.
COTRET
COTRET, ou COTERET, s. m.
L'Acad. met le premier. [Kotrè, 2e è
moy.] Petit faisceau court, composé de morceau de bois de médiocre
grôsseur, et lié par les deux bouts. — Châtrer des
cotrets, en ôter quelques bâtons. — Sec comme un cotret,
maigre et décharné. — Huile de cotret, coups de batons.
Ce dernier est bâs et populaire.
COTRON
COTRON, voy. COTTERON.
COTTE
COTTE, s. f. COTTERON, s.
m. [Kote, koteron; 2e e muet. Plusieurs
écrivent cotron, d'aûtres coteron; mais ce
mot étant un diminutif de cotte, il est bon de l'écrire
avec deux tt.] Cotte se dit d'une jupe à l'usage
des femmes de basse condition. Cotteron est une petite cotte courte
et étroite.
Cotte d'armes, casaque que les Hommes d'armes
mettaient aûtrefois sur leurs cuirasses. — Cotte ou jaque
de mâilles; chemise faite de mâilles ou petits anneaux
de fer. — Cotte morte est, parmi quelques Religieux, la dépouille
d'un Religieux après sa mort. La cotte morte apartient à
l'Abé.
COU
COU, a en français, le son de ku
dans les aûtres langues de l'Europe.
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COU
COU, s. m. La partie du corps qui joint la tête
aux épaules. "Avoir mal au cou, ou un mal de cou.
Mouchoir de cou; tour de col, ou de cou. Voyez COL.
Avoir le cou de travers. Alonger le cou; pencher le cou.
Tordre le cou à... Se rompre, se casser le cou, etc.
Rem. S'il en faut croire l'Acad. on dit
col
en Poésie, pour éviter la rencontre des voyelles (l'hiatus);
je doute dort que cette licence fût bien reçue aujourd'hui
dans la haute Poésie. On dit, dans le style familier,
col tors,
il a le col court. — Par extension, on dit, le cou d'une
bouteille, le col ou le cou d'un matras: cette partie longue
et étroite par où on les remplit et on les vide.
COU fournit à plusieurs expressions
du style familier. — Se jeter au cou de quelqu'un; figurément,
c'est être aisé à faire conaissance, à lier
amitié, être familier et plein de prévenances dès
la première visite. "Cet homme se jette au cou de tout le
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