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Le premier de ces collets F est ouvert en entonnoir,
pour recevoir la partie conique de l'axe représenté
en F
Vers la partie inférieure de l'axe, à deux ou trois
pouces du collet H, est fixée une poulie G, sur laquelle
passe la corde sans fin qui vient de la roue horisontale
I, que l'on met en mouvement au moyen
du bras L, qui se meut librement sur les pivots de
l'arbre R S. Ce bras comunique par le lien L K à
la manivelle excentrique de l'axe de la roue. Cette
méchanique est la même que celle du moulin des Lapidaires. Voyez
La partie supérieure de l'axe H F est armée d'un
cercle de fer exactement tourné & centré sur l'axe
qui est soûtenu par trois ou quatre branches, qui partant
de l'axe, vont s'attacher à sa circonférence. Il
appelle cette piece main, qui est représentée séparément
Aux deux côtés de la main sont fixées sur l'établi
deux poupées D D; la ligne qui joint ces deux poupées
doit passer le centre de l'anneau de la main:
c'est sur ces deux poupées que l'on fixe la regle de
fer M M, au moyen de deux vis n n, en sorte qu'une
de ses arrêtes soit un diametre de la main dans
laquelle on place le bassin, représenté
Au - dessus du bassin, dans la direction de l'axe H F, est fortement scellée dans le mur une potence de fer A B, à la surface supérieure de laquelle est un petit trou de forme conique: ce trou doit être précicisément dans la direction de l'axe H F, & autant éloigné de la surface du bassin F, que l'on veut que le foyer du même bassin le soit.
Le trou dont nous venons de parler reçoit la pointe
b de la vis a,
Toutes choses ainsi disposées, on applique le dos du burin co>tre la regle de fer M M, qui est courbée en arc de cercle dont le centre est la pointe de la vis a. Pour qu'elle soit parallele à la surface du bassin, on avance ou on recule cette regle, en sorte que lorsque le dos du burin glisse contre son arrête, la pointe du burin décrive exactement un diametre du bassin.
Maintenant si on fait mouvoir l'extrémité inférieure du compas le long de la regle de fer M M, en même tems que le bassin E est mis en mouvement par le moyen de la roue I, comme il a été expliqué, on conçoit que la pointe du burin dont le compas est armé, doit emporter toutes les parties de métal du bassin qui excedent la surface sphérique concave qui a pour centre le point autour duquel le compas se meut, qui est la pointe du pivot de la vis a: mais comme la pointe de cette vis est par la construction dans la direction de l'axe de rotation H F, & que la pointe du burin décrit un arc de cercle, cela produit le même effet que si un secteur de cercle tournoit sur la ligne qui passe par le centre & le milieu de l'arc du secteur, qui, comme il est démontré en
Après que la pointe du burin a enlevé les parties du
métal qui excédoient la surface sphérique concave,
on efface les traits qu'elle peut avoir laissés avec le
burin arrondi représenté
Pour décrire une surface paraboloïdale, hyperboloïdale, ou autre, il suffit, comme on voit, de trouver le moyen de faire décrire à l'extrémité du burin la parabole, l'hyperbole, ou autre courbe dont le fecteur, à cause du mouvement de rotation du bassin, décrira la surface que la courbe engendreroit en tournant sur son axe: c'est ce que M. Goussier exécute par le moyen de plusieurs leviers, qui font hausser ou baisser le point de suspension a du compas, à mesure que son extrémité inférieure C avance de côté ou d'autre. Cette machine sera représentée & expliquée dans l'ouvrage annoncé dans cet article.
Bassin (Page 2:126)
Bassin (Page 2:126)
Bassin (Page 2:126)
Bassins, Bassinets (Page 2:126)
BASSINE, BASSIN (Page 2:126)
BASSINE, BASSIN (Gramm.); bassin a deux acceptions différentes, comme on peut voir par l'article précédent; bassine n'en a qu'une. La bassine est toûjours un vaisseau de cuivre d'une profondeur peu considérable, relativement à son diametre; ce en quoi elle differe du bassin, où le diametre & la hauteur sont plus proportionnés.
Bassine (Page 2:126)
Bassine (Page 2:126)
Bassine (Page 2:126)
BASSINER (Page 2:127)
BASSINER, v. act. en Chirurgie; c'est fomenter en humectant légerement avec une liqueur tiede ou chaude. (Y)
Bassiner (Page 2:127)
BASSINET (Page 2:127)
BASSINET, s. m. en Hydraulique, est un petit retranchement cintré que l'on ménage sur les bords intérieurs d'une cuvette, pour y faire entrer la quantité d'eau distribuée aux particuliers par une ou plusieurs auges de différens diametres; ce qui s'appelle jauger.
On appelle encore de ce nom un bassin trop petit pour le lieu. (K)
Bassinet des reins (Page 2:127)
Bassinet (Page 2:127)
Bassinet (Page 2:127)
BASSON DE HAUTBOIS (Page 2:127)
BASSON DE HAUTBOIS ou simplement BASSON,
(Lutherie.) est un instrument de Musique à vent &
à anche, représenté
Il est composé de quatre pieces de bois A, B, D, C,
perforées dans toute leur longueur. La premiere piece
D d, qui est percée intérieurement d'un trou conique,
qui va en s'élargissant de D vers d, a un épaulement a b que l'on a ménagé en tournant l'extérieur
de la piece. Cet épaulement est percé de trois trous,
qui communiquent au canal intérieur de la piece.
Ces trous notés 1, 2, 3, suivent pour gagner le canal
ou tuyau D d, la direction des petites lignes ponctuées
que l'on voit auprès des trous. Aux deux extrémités
de cette piece sont deux tenons D d garnis de
filasse, pour les faire joindre exactement. Le tenon
D entre dans le trou du bocal E; comme on voit
dans les figures qui représentent le basson tout monté.
L'autre tenon d entre dans le trou K de la partie inférieure,
qu'on appelle le cul, lequel est la seconde
partie. Cette piece est percée de deux trous K C: le
premier K reçoit, comme nous avons dit, la piece
D d; & le second C, qui est plus grand, reçoit la piece
B b par le tenon b. Les deux trous K C de la piece
K L vont dans toute sa longueur; savoir, le trou
K en s'élargissant de K vers L, & le trou C au contraire
de L vers C: ces deux trous communiquent
l'un à l'autre vers L, ensorte qu'ils forment un
tuyau recourbé. On perce les trous comme ceux de
tous les autres instrumens à vent. Voyez
La grosse piece B b, comme la petite D d, est percée dans toute sa longueur d'un trou qui va en s'élargissant de b en B, & terminée de même par deux tenons B b. Le premier qui est garni de filasse, entre dans le trou C, & l'autre B aussi garni, reçoit le bonnet a A, qui est entouré d'une frette de cuivre ou d'argent, selon que les clés & les autres frettes en sont faites. Le bonnet est percé d'un trou dans toute sa longueur, lequel est la continuation de celui de la grosse piece. La grosse piece est percée de trois trous 10, 11, 12, qui communiquent avec le trou intérieur B b. Ces troùs marqués 10 & 12, se ferment avec les clés brisées C 10, C 12, lorsqu'on appuie le doigt sur la patte de leurs bascules.
A l'extrémité D de la petite piece, on ajuste le bocal
e E, qui est un tuyau de cuivre ou d'argent courbe,
comme on voit dans la figure; on fait entrer le
tenon E du bocal dans l'ouverture D de la petite
piece, qui est garnie d'une frette comme toutes les
parties qui en reçoivent d'autres. A l'extrémité e du
bocal on ajuste l'anche > F, composée de deux lames
de roseau liées sur une broche de fer de la grosseur
du bocal en e: on fait entrer l'extrémité de cette partie
à la place de la broche de fer qui a servi de moule
à l'anche, à l'entour de laquelle on fait encore une
autre ligature g, qui peut couler le long des lames
dans l'espace de deux ou trois lignes. Cette ligature
ou anneau, qu'on peut appeller rasette par analogie
à celles de l'orgue, sert à déterminer la longueur g F
des lames de l'anche qui doivent battre, & par conséquent
à la mettre au ton. Voyez Next page
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