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A l'égard de la main droite que l'on porte vers
la partie inférieure de l'instrument, le pouce doit
boucher le 9
Après avoir posé les doigts, on soufflera dans l'anche, comme il sera expliqué à l'article haut - bois, & on observera d'augmenter le vent à mesure que l'on monte sur cet instrument. Cette regle est générale pour tous les instrumens à vent. Quant à son étendue, voyez la table du rapport de l'étendue de tous les instrumens. Tous ceux qui jouent du basson ne peuvent pas faire cette étendue, soit qu'ils ne ménagent pas assez leur vent, ou que l'instrument n'y soit pas propre. Ainsi ils se contentent de descendre en b fa si, b & >, lesquels tons se forment sans déboucher aucun trou, par la seule maniere de pousser le vent dans l'instrument. Voyez la tablature suivante, où les notes de Musique font connoître quelle partie sonne cet instrument, & les caracteres noirs & blancs qui sont dessous, quels trous il faut fermer & ouvrir pour faire le ton de la note qui est dessus.
Les agrémens se font sur le basson comme sur le
haut - bois & les autres instrumens à vent, en exécutant
les notes que les agrémens renferment; & les cadences,
en battant sur les trous de la note qui sert de
port de voix, & qui ne sont point bouchés dans la
note sur laquelle on veut faire la cadence: ainsi pour
cadencer le fa premiere octave, qui se forme en débouchant
les 9, 10, 11, & 12 trous, la cad>nce
étant préparée du sol, qui a de plus le huitieme trou
de débouché, on battra sur le huitieme trou qui est
la différence du fa & du sol, lequel restera fermé en
finissant. Voyez
BASSORA, ou BALSORA (Page 2:129)
* BASSORA, ou BALSORA, (Géog.) grande ville d'Asie, au - dessous du Confluent du Tigre & de l'Euphrate, dans l'Irac Arabi. Long. 66. lat. 30. 20.
BASTABLES (Page 2:129)
BASTABLES (
BASTAGAIRE (Page 2:129)
BASTAGAIRE, s. m. nom de quelques officiers des empereurs Grecs, dont la fonction étoit de veiller sur les bagages de l'empereur. On nommoit aussi dans l'église de Constantinople bastagaire, celui à qui il appartenoit de porter l'image du Saint de l'église, aux processions, & dans les fêtes solennelles. En ce sens, bastagaire revient à notre porte - baniere, ou porte - bâton de confrairie.
BASTERNE (Page 2:129)
* BASTERNE, s. f. (Hist. anc. & mod.) voiture traînée par des boeufs, en usage sous les regnes antérieurs à celui de Charlemagne, & appellée basterne, de peuples de ce nom qui habitoient anciennement la Podolie, la Bessarabie, la Moldayie, & la Valachie. Grégoire de Tours dit que la reine Denterie, femme du roi Theodebert, craignant que ce prince ne lui préférât une fille qu'elle avoit eue d'un premier lit, la fit mettre dans une basterne, à laquelle on attacha de jeunes boeufs qui n'avoient pas encore été mis au joug, & qui la précipiterent dans la Meuse. Ces sortes de litieres étoient même plus anciennes que ce tems; & Ennodius parle dans un de ses yers, de la basterne de la femme de Bassus. Symmaque écrivant aux enfans de Nicomaque, les prie de tenir des basternes prêtes pour leur frere. M. l'abbé de Vertot pense que nos premìers François, dans le tems qu'ils demeuroient au - delà du Rhin, avoient emprunté la basterne des Cimmeriens qui habitoient les rives du Bosphore, avant qu'ils en eussent été chassés par les Getes. Voyez le VIII. vol. des Mém. de l'Académie des Inscriptions.
BASTI (Page 2:129)
BASTI, s. m. (en Architecture.) se dit de l'assemblage des montans & traversans qui renferment un ou plusieurs panneaux, en Menuiserie ou Serrurerie: c'est ce que Vitruve appelle replum. (P)
BASTIA (Page 2:129)
* BASTIA, (Géog.) petite ville maritime de la Turquie en Europe, dans l'Albanie, vis - à - vis l'île de Corfou, à l'embouchure de la Calamou. Long. 38. 5. lat. 39. 40.
Bastia (Page 2:129)
BASTIE (Page 2:129)
* BASTIE, (
BASTILLE (Page 2:129)
BASTILLE, s. f. (Fortification.) petit château à
l'antique, fortifié de tourettes. Voyez
On a aussi appellé autrefois bastilles, de petits forts dont on environnoit les places dans les siéges, pour en former une espece de circonvallation. C'est ainsi que les Anglois assiégeoient Orléans, lorsque Jeanne d'Arc, autrement la pucelle d'Orléans, leur en fit lever le siége sous Charles VII. (Q)
BASTILLÉ (Page 2:129)
BASTILLÉ, adj. (en termes de Blason.) se dit des pieces qui ont des creneaux renversés qui regardent la pointe de l'écu. Belot en Franche - Comté, d'argent à losanges d'azur au chef cousu d'or, bastillé de trois pieces. (V)
BASTIMENTOS (Page 2:129)
* BASTIMENTOS, (Géog.) petites îles de l'Amérique septentrionale, proche la Terre - ferme, à l'embouchure de la baie de Nombré de Dios.
BASTINGUE (Page 2:129)
BASTINGUE, bastingure, bastinguere, s. f.) Marine.) c'est la même chose que pavois, ou paviers, & pavesade.
On prononce la lettre s dans ce mot bastingue.
C'est une bande d'étoffe ou de toile que l'on tend autour
du plat - bord des vaisseaux de guerre, & qui est
soûtenue par des pieces de bois mises debout, que l'on
appelle pontilles; afin de cacher ce qui se passe sur
le pont pendant le combat. Voyez
On met des bastingues aux hunes; on les double, & on les garnit entre les deux étoffes, de façon que les balles de mousquet ne peuvent les percer.
BASTINGUER; (Page 2:129)
BASTINGUER; on dit se bastinguer, lorsque pour se préparer a> combat, on tend les bastingues: on se sert aussi de Matelots pour en tenir lieu, & mettre ceux qui sont sur le pont un peu à couvert de la mousqueterie. (Z)
BASTION (Page 2:129)
BASTION, s. m. (en terme de Fortification.) est une
grande masse de terre ordinairement revêtue de maçonnerie
ou de gason, qu'on construit sur les angles
de la figure que l'on fortifie, & même quelquefois
sur les côtés lorsqu'ils sont fort longs. Sa figure est à
peu près celle d'un pentagone; il est composé de
deux faces qui forment un angle saillant vers la campagne,
& de deux flancs qui joignent les faces à l'enceinte.
Voyez
Voyez
L'angle G H I formé par les faces G H & H I, est appellé l'angle flanqué du bastion; l'angle H G F formé d'une face & d'un flanc, se nomme l'angle de l'épaule, & G F E formé d'un flanc & de la partie E F de l'enceinte, se nomme l'angle du flanc; sa partie E F qui joint ensemble deux bastions, est appellée courtine: ainsi l'angle du flanc est formé du flanc & de la courtine.
Les parties F K & L K du prolongement des courtines E F & L M, sont appellées les demi - gorges du bastion, & l'angle F K L qu'elles font entr'elles, l'angle du centre du bastion; la ligne K H compri>e entre l'angle flanqué H, & l'angle du centre K, se nomme la capitale du bastion.
Les bastions n'ont guere commencé à être en usage que dans le tems de François premier & Charles - Quint, c'est - à - dire vers l'an 1500 ou 1520. On leur a d'abord donné le nom de boulevards, & on les a fait très - petits.
Ce qui a donné lieu à la figure du bastion, est cette maxime essentielle de la Fortification, qu'il ne doit > avoir aucune partie de l'enceinte d'une place qui ne soit vûe & défendue de quelque autre.
Les anciens pour flanquer ou défendre toutes les
parties de l'enceinte des villes, élevoient de distance
en distance des tours rondes ou quarrées P, P, B,
B, ( Next page
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