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Il ne me reste plus qu'une observation à faire, c'est sur la découverte de la baudruche. Comment les hommes se sont - ils avisés d'aller chercher sur le boyau du boeuf cette pellicule déliée, sans laquelle ils auroient eu bien de la peine à étendre l'or? Ce ne sont sûrement pas des considérations philosophiques qui les ont conduits là. La baudruche étoit - elle trouvée avant qu'on l'employât à cet usage; ou bien est - ce le besoin qu'on en avoit qui l'a fait chercher?
Battre (Page 2:160)
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Battre la chaude (Page 2:160)
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Battre du Papier (Page 2:160)
Dans les manufactures de papier, on se sert pour battre le papier & le lisser, d'un marteau, ou plûtôt d'une grosse masse de bois B fort pesante, emmanchée d'un long manche C aussi de bois, auquel l'arbre de la roue du moulin à papier, donne le mouvement par le moyen de plusieurs leviers ou morceaux de bois, qui sortent de cet arbre, & qui appuient sur l'extrémité du manche du marteau; l'ouvrier A est assis dans un creux, afin d'avoir les mains de niveau à la pierre D, sur laquelle il change le papier continuellement de place, pour le faire battre également partout: il a autour de lui différentes piles de papier G G G, desquelles les unes sont le papier qu'il a retiré de dessous le marteau; & les autres celui qu'il doit y mettre.
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Battre (Page 2:160)
On peut battre de trois façons; d'un dé, de l'autre, & des deux ensemble.
On bat par doublets, lorsqu'on a amené le même point des deux dés, comme deux quatre, deux cinq, &c.
On bat à faux, lorsqu'en comptant les points amenés par les deux dés, le dernier point de l'un & de l'autre des dés tombe sur une fleche de l'adversaire couverte de deux dames.
On gagne sur une dame battue simplement & d'une façon, dans le grand jan, deux points; de deux façons, quatre; de trois façons, six.
On gagne sur une dame battue par doublets dans le grand jan, quatre points; six dans le petit jan.
Quand on bat à faux, on perd ce qu'on eût gagné en battant bien.
On bat le coin comme une dame, quand on a le sien & que l'adversaire ne l'a pas.
On bat les deux coins quand on n'a que deux dames abattues, & que les points amenés par l'un & l'autre dés tombent tous les deux sur le coin.
On gagne quatre points quand on bat le coin ou les deux coins simplement; six quand on les bat par doublets.
On en perd autant si on bat le coin à faux; ce qui arrive quand on n'a que deux dames abattues, & que l'adversaire a son coin.
Il y a encore d'autres manieres de battre. Voyez
BATTU (Page 2:160)
BATTU, adj. (Marine.) vaisseau battu de la tempête, se dit d'un vaisseau qui ayant essuyé des coups de vent, se trouve tourmenté ou maltraité par la mer. (Z)
Battu (Page 2:160)
Battu (Page 2:160)
Battu, Pas battu (Page 2:160)
BATTUE (Page 2:160)
* BATTUE (faire la), dans les endroits où l'on tire
la soie. Voyez les articles
Battue (Page 2:160)
Battue (Page 2:160)
BATUECAS ou LOS BATUECAS (Page 2:161)
* BATUECAS ou LOS BATUECAS (Géog.), peuples d'Espagne, dans le royaume de Léon, au diocese de Coria, dans une vallée qu'on appelle le val de Batuecas, couverte par des montagnes presqu'inaccessibles, entre Salamanque au septentrion, Coria au midi, la riviere de Tormes au levant, & la roche de France au couchant. Il n'y a pas plus de 150 ans qu'ils ont été découverts par le duc d'Albe. On conjecture que ce sont des restes des anciens Goths, qui s'étoient refugiés dans cette vallée entre des montagnes fort hautes, où ils avoient échappé aux Maures. D'autres disent au contraire que ce fut là que se retirerent plusieurs anciens Espagnols ou Iberes dans le tems de l'invasion des Goths, & où eux & leurs descendans vécurent separés du commerce du reste des humains, jusqu'à ce que le hasard les fit découvrir par un fugitif, sous le regne de Philippe II. qui leur envoya des ecclésiastiques pour leur prêcher le Christianisme & leur faire changer de moeurs. Ils sont cependant encore aujourd'hui peu policés, & si grossiers, que les Espagnols disent d'un homme rustre qu'il vient des vallées de Batuecas.
BATTURE (Page 2:161)
BATTURE, s. f. (Marine.) c'est un endroit où le
fond s'éleve & que la mer couvre, mais où il n'y a
pas assez d'eau pour qu'on y puisse passer sans danger.
Voyez
Batture (Page 2:161)
Cette composition s'employe chaude, & se fait avec la colle de Flandre & du miel jaune, autant de l'un que de l'autre: on y ajoûte du vinaigre dans la quantité qu'on juge nécessaire pour la faire couler. (R)
BATURIN (Page 2:161)
BATURIN, (Géog.) ville de l'Ukraine, sur la Desne, autrefois résidence du général des Cosaques.
BATUSABER (Page 2:161)
* BATUSABER, (Géog.) ville d'Asie, dans les Indes, dans la partie méridionale de la presqu'île de Malaca.
BATZEN (Page 2:161)
* BATZEN, (Commerce.) monnoie d'Allemagne, qui est en usage sur les bords du Rhin & en Suabe. 22 1/2 batzen valent un florin & demi d'Empire, ce qui revient environ à 3 livres 15 sols argent de France; ainsi un batzen fait quelque chose de plus que trois sous de notre monnoie.
BAU, BAUX, BARROTS (Page 2:161)
BAU, BAUX, BARROTS, c'est, en Marine ou
construction de vaisseaux, une solive qui est mise avec
plusieurs autres semblables par la largeur ou par le
travers du vaisseau, d'un flanc à l'autre, pour affermir
les bordages & soûtenir les tillacs. Voyez
Le bout de chaque bau porte sur des pieces de charpente
appellées courbâtons ou courbes, qui sont d'une
figure triangulaire, & qui entretiennent les baux ou
barrots avec les vaigres, voyez dans la
De part & d'autre des écoutilles il y a des barotins
ou demi - baux, qui se terminent aux hiloires, & qui
sont soûtenus par des arcboutans ou pieces de bois
mises de travers entre deux baux. Voyez
Il faut remarquer qu'on ne se sert ordinairement
du mot bau, que pour le premier pont, & de celui
de barrot pour les autres ponts. Voyez
Pour donner l'épaisseur & la largeur aux baux du premier pont, la plûpart des constructeurs mettent un pouce & la huitieme partie d'un pouce pour cha<cb->
Il y a d'autres charpentiers qui proportionnent les baux par la largeur du vaisseau. Ils donnent à ceux du premier pont, par chaque cinq piés de largeur, deux pouces d'épaisseur de haut en - bas: mais ils leur donnent un peu plus de largeur si le bois le permet; & comme ceux qui sont à l'avant & à l'arriere n'ont pas tant de largeur que les autres, on peut les tenir un peu moins épais si l'on veut. Ces mêmes charpentiers veulent qu'on leur donne six à sept pouces de rondeur, & qu'on fasse le faux pont sur ce même modele; ils veulent que les baux ou barrots du haut pont soient un tiers moins larges & moins épais que ces premiers, mais ils leur donnent un peu plus de rondeur; ils posent les baux à trois ou quatre piés l'un de l'autre, hormis ceux qui sont aux côtés des écoutilles des vaisseaux marchands, qui chargent toutes sortes de marchandises & de gros balots; ceuxlà se posent à sept piés de distance l'un de l'autre.
Les bouts des baux surmontent de cinq pouces ou
cinq pouces & demi les serre - banquieres, & sont assemblés
à queue d'aronde. Voyez la
Au devant & au derriere des baux de dale & de lof, on pose des courbes à l'équerre, & il y en a une autre au - dessus du bau de dale, qui est posée le long de la serre - gouttiere & le long de la barre d'arcasse. La serre - gouttiere sente dans le jarlot qu'on fait dans cette courbe.
Maitre bau (Page 2:161)
Faux bau (Page 2:161)
On pose le plus souvent les faux - baux à trois piés & demi au - dessous des baux du premier pont, c'est - à - dire dans un vaisseau de 134 piés, pris de l'étrave à l'étambord; & par conséquent de 13 piés ou 13 piés 1/2 de creux depuis le premier pont, & l'on suit à peu près cette proportion dans de plus grands vaisseaux. C'est sur ces faux - baux qu'on fait souvent un faux pont, dans lequel on pratique un retranchement derriere le grand mât, où le faux pont a le plus de hauteur; les soldats y couchent.
Bau de dale (Page 2:161)
Bau de Lof (Page 2:161)
BAVAROIS (Page 2:161)
BAVAROIS, (
BAUBIS (Page 2:161)
* BAUBIS, chiens (Chasse.) c'est ainsi qu'on appelle
des chiens dressés au lievre, au renard, & au sanglier.
On leur coupe presque toute la queue. Ils sont
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