ENCYCLOPÉDIE OU DICTIONNAIRE RAISONNÉ
DES SCIENCES, DES ARTS ET DES MÉTIERS

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"11"> quelques Géographes prétendent que c'est l'ancienne Bactres.

BADAI (Page 2:11)

* BADAI (Géographie & Histoire.) peuples de la Tartarie déserte, qui adoroient le soleil, ou un morceau de drap rouge élevé en l'air, qui en étoit apparemment la banniere ou le symbole.

BADAJOZ (Page 2:11)

* BADAJOZ (Géographie.) ville d'Espagne, capitale de l'Estramadure, sur la Guadiana. Long. 11. 27. lat. 38. 35.

BADARA (Page 2:11)

* BADARA (Géographie.) petite ville des Indes, capitale de la contrée du même nom, dans la presqu'île de l'Inde, deçà le Gange, au Malabar, proche Calicut.

BADE ou BADEN (Page 2:11)

* BADE ou BADEN (Géographie.) ville d'Allemagne, dans le cercle de Suabe. Long. 26. 54. lat. 48. 50.

BADE (Page 2:11)

* BADE. Le margraviat de Bade est divisé en deux parties, le haut & le bas margraviat; il est borné au septentrion par le Palatinat & l'évêché de Spire; à l'orient, par le duché de Wirtemberg & la principauté de Furstemberg; au midi, par le Brisgaw; à l'occident, par le Rhin.

BADE ou BADEN (Page 2:11)

* BADE ou BADEN (Géographie.) ville de Suisse, dans le canton de même nom, sur le Limat. Long. 25. 55. lat. 47. 27.

BADE ou BADEN (Page 2:11)

* BADE ou BADEN (Géographie.) ville d'Allemagne, dans l'archiduché d'Autriche, sur le Suechat. Long. 34. 20. lat. 48.

BADEBOU (Page 2:11)

* BADEBOU (Géographie.) petit pays d'Afrique, sur la côte de l'Océan, dans le pays des Negres, au nord de la riviere de Gambie.

BADELAIRE (Page 2:11)

BADELAIRE, s. f. vieux mot qu'on a conservé dans le Blason, & qui signifie une épée faite en sabre, c'est - à - dire, courte, large & recourbée: on croit que ce mot vient de baltearis, à cause qu'un baudrier étoit autrefois appellé baudel; d'où vient que quelques - uns disent baudelaire. (V)

BADENOCH (Page 2:11)

* BADENOCH (Géographie.) petit pays de l'Ecosse septentrionale, dans la province de Murray, vers les montagnes & la petite province d'Athol.

BADENWEILER (Page 2:11)

* BADENWEILER (Géographie.) ville d'Allemagne, dans le Brisgaw, proche du Rhin. Long. 25. 20. lat. 47. 55.

BADIANE (Page 2:11)

* BADIANE (Semence de) ou ANIS DE LA CHINE (Histoire nat. & mat. med.) c'est un fruit qui représente la figure d'une étoile; il est composé de six, sept ou d'un plus grand nombre de capsules qui se réunissent en un centre comme des rayons; elles sont triangulaires, longues de cinq, huit & dix lignes, larges de trois, un peu applaties & unies par la base. Ces capsules ont deux écorces, une extérieure, dure, rude, raboteuse, jaunâtre, ou de couleur de rouille de fer; l'autre, intérieure, presqu'osseuse, lisse & luisante. Elles s'ouvrent en deux panneaux par le dos, lorsqu'elles sont seches & vieilles, & ne donnent chacune qu'un seul noyau lisse, luisant, applati, de la couleur de la graine de lin, lequel, sous une coque mince & fragile, renferme une amande blanchâtre, grasse, douce, agréable au goût, & d'une saveur qui tient de celle de l'anis & du fenouil, mais qui est plus douce. La capsule a le goût du fenouil, un peu d'acidité, & une odeur seulement un peu plus pénétrante. Ce fruit vient des Philippines, de la Tartarie & de la Chine; l'arbre qui le porte s'appelle pansipansi; son trone est gros & branchu; il s'éleve à la hauteur de deux brasses & plus. De ses branches sortent quinze feuilles alternes, rarement crenelées, pointues, longues d'un palme, & large d'un pouce & demi. Les fleurs sont, à ce qu'on dit, en grappes, grandes comme celles du poivre, & paroissent comme un amas de plusieurs chatons.

La semence de badiane donne de l'huile essentielle, limpide, subtile & plus pénétrante que celle d'anis; elle en a les propriétés. Les Orientaux lui donnent la préfércnce; elle fortifie l'estomac, chasse les vents & excite les urines. Les Chinois la mâchent après le repas; ils l'infusent aussi, avec la racine de ninzin, dans l'eau chaude, & en boivent en forme de thé. Les Indiens en tirent aujourd'hui un esprit ardent anisé, que les Hollandois appellent anis arak, & dont on fait grand cas.

BADIGEON (Page 2:11)

BADIGEON, s. m. en Architecture, est un enduit jaunâtre qui se fait de poudre de pierre de saint - Leu, détrempée avec de l'eau: les Maçons s'en servent pour distinguer les naissances d'avec les panneaux, sur les enduits & ravallemens. Les Sculpteurs l'employent aussi pour cacher les défauts des pierres coquillieres, & les faire paroître d'une même couleur.

BADIGEONNER (Page 2:11)

BADIGEONNER, c'est colorer avec du badigeon un ravallement en plâtre, fait sur un pan de bois, ou sur un mur de moellon, de brique, &c. La plûpart des ouvriers mettent au badigeon de l'ocre pour le rendre plus jaune, mais il n'y en faut point, cette teinte devant plûtôt imiter la pierre dure d'Arcueil, qui est presque blanche, que celle de saint - Leu, qui est plus colorée. (P)

BADINANT (Page 2:11)

BADINANT, adj. (Manége.) on appelle ainsi un cheval qu'on mene après un carrosse attelé de six chevaux, pour le mettre à la place de quelqu'un des autres qui pouroit devenir hors d'état de servir. On l'appelle aussi le volontaire. (V)

BADONVILLERS (Page 2:11)

* BADONVILLERS, (Géog.) ville de Lorraine, dans la principauté de Salmes.

BADOULA (Page 2:11)

* BADOULA, (Géog.) petite ville du royaume de Candie, dans l'île de Ceylan, à douze lieues du Pic d'Adam. Voyez Adams'Pic.

BADUKKA (Page 2:11)

* BADUKKA, (Hist. nat. bot.) nom propre du Capparis, arborescens, indica, flore tetrapetalo. Le suc de sa feuille mêlé avec la graisse de sanglier, forme un liniment pour la goutte; la décoction des fleurs & de la feuille purge & déterge les ulceres de la bouche; & le fruit pris dans du lait nuit à la faculté d'engendrer dans l'un & l'autre sexe.

BADWEISS, ou BADENWEISS (Page 2:11)

* BADWEISS, ou BADENWEISS, ville de Bohême, cercle de Bethyn, près Muldaw.

BAEÇA (Page 2:11)

* BAEÇA, (Géog.) ville d'Espagne, dans l'Andalousie, sur le Guadalquivir. Long. 14. 58. lat. 37. 45.

BAEÇA (Page 2:11)

* BAEÇA, (Géog. mod.) ville du Pérou, dans la province de Los Quixos, proche la ligne.

BAETIQUE (Page 2:11)

* BAETIQUE, (Géog. anc. & mod.) une des parties dans lesquelles les Romains avoient divisé l'Espagne. La Taraconoise, & la Lusitanie étoient les deux autres: la Boetique fut ainsi appellée du Boetis, aujourd'hui le Guadalquivir, & comprenoit l'Andalousie, avec la plus grande partie du royaume de Grenade.

BAFFA (Page 2:11)

* BAFFA, (Géog. anc. & mod.) ville de l'île de Chypre, bâtie sur les ruines de Paphos la nouvelle. Long. 50. lat. 34. 50.

Il y a dans la même île un cap & une petite île qui ne sont pas éloignées de Baffa, & qui portent le même nom. Le cap s'appelle aussi Capo bianco, & s'appelloit jadis Drepanurr. promontorium.

BAFFETAS (Page 2:11)

* BAFFETAS, s. m. (Commerce.) toile grosse de coton blanc, qui vient des Indes orientales. La meilleure est de Surate; la piece a 13 aulnes 3/4 de long, sur 7/8 de large; il y en a de moins large. On distingue les laffetas par les endroits d'où ils viennent, & par l'aunage qu'ils ont; il y a des baffetas Orgaris, Nossaris, Gaudivis, Nerindes & Daboüis; ils sont étroits; ils n'ont que 5/6 de large, & 1/2 aune de long; il y a des baffetas Narrow - With de 13 aunes 1/2 de long, sur 1/2 aune de large; Broad - With de 14 aulnes de long, sur 3/4 de large; Broad - Brow, & Narrow - Brow, qui ne sont que des toiles écrues, les unes de 14 aunes de long, sur 1/2 aune de large, & les autres de la même longueur, sur 3/4 de large. Il y a un autre baffe - [p. 12] tas qui vient aussi des Indes orientales, & qu'on nomme Shaub. Voyez Shaub.

BAFFIN'S - BAIE, ou BAIE DE BAFFIN (Page 2:12)

* BAFFIN'S - BAIE, ou BAIE DE BAFFIN, (Géog.) baie dans les terres arctiques: elle s'étend depuis le 70 jusqu'au 80 degré de latitude. Voyez Baie.

BAGAIA, BAGI, VAGAI (Page 2:12)

* BAGAIA, BAGI, VAGAI, (Géog.) ville de Numidie, en Afrique; elle s'appelloit aussi jadis Théodorie, de Théodore épouse de l'empereur Justinien.

BAGACE (Page 2:12)

* BAGACE, s. f. (Sucrerie.) c'est ainsi qu'on nomme les cannes, après qu'elles ont passé au moulin. On les conserve dans des hangars qu'on appelle cases, pour être brûlées sous les poelles à sucre, quand elles seront seches. C'est l'ouvrage des négresses d'en faire des paquets au sortir des cylindres du moulin: on nourrit les chevaux, les boeufs, les cochons, avec celles qui trop brisées & réduites en trop petits fragmens, ne peuvent entrer en paquets; trois jours de soleil suffisent pour les sécher; au lieu de paille & de feuilles de cannes, on les met sous les premieres chaudieres dans les endroits où le bois est commun, & sous les dernieres chaudieres lorsque le bois est rare. Voyez Sucre, Sucrerie.

BAGAGE (Page 2:12)

* BAGAGE, s. m. on donne ce nom en général à tout équipage de voyage; & il s'applique particulierement à celui d'une armée. Voyez Armée.

BAGAMEDER, BAGAMEDRI, BAGAMIDRI (Page 2:12)

* BAGAMEDER, BAGAMEDRI, BAGAMIDRI, haute Ethiopie, ou partie de l'Abyssinie, compris le Nil jusqu'à la source de la Tacaze. Cette contrée est divisée en treize petites provinces, & le Bashlo la sépare du royaume d'Amahara.

BAGAUDE (Page 2:12)

BAGAUDE, (Hist. anc.) c'est ainsi que les anciens Gaulois, sur - tout depuis le tems de Diocletien, appelloient un larron; & de - là est venu le mot de bagauda, ou bagaudia, qui, selon Prosper en sa chronique, & Salvien, liv. V. signifie un brigandage, une émotion de peuple, une sédition, un soulevement de paysans. (G)

BAGDAD (Page 2:12)

* BAGDAD, (Géog.) ville d'Asie, sur la rive orientale du Tigre. Long. 63. 15. lat. 37. 15.

C'est aussi une partie de la Turquie en Asie, & un de ses gouvernemens généraux.

BAGE - LE - CHATEAU (Page 2:12)

* BAGE - LE - CHATEAU, (Géog.) ville de Bresse, du diocese de Lyon. L'archiprêtré de Bage - le - Château est composé de la paroisse de cette ville & de Pontde - Vaux, de S. Trivier, & d'autres paroisses moins considérables.

BAGHARGAR (Page 2:12)

* BAGHARGAR, (Géog.) grand paysde la grande Tartarie; il s'étend d'occident en orient; il est borné au septentrion par les Kaimachites, au levant par le royaume de Tendu, au midi par la Chine, & au couchant par le Thibet.

BAGIAT (Page 2:12)

* BAGIAT, (Géog.) petit pays à l'occident de la mer Rouge, compris entre l'Ethiopie & la Nubie.

BAGNA - BEBUSSO, ou BILIBUSSA (Page 2:12)

* BAGNA - BEBUSSO, ou BILIBUSSA, (Géog. anc. & mod.) ville de la Turquie en Europe, sur la Stromona, dans la Macédoine, aux confins de la Romanie & de la Bulgarie: c'étoit autrefois Heraclea Sintica.

BAGNAGAR, ou EDERABAD, ou GOLCONDE (Page 2:12)

* BAGNAGAR, ou EDERABAD, ou GOLCONDE, (Géog.) ville d'Asie, au Mogol, capitale du royaume de Golconde, proche la riviere de Nerva. Long. 96. lat. 15. 30.

BAGNARA (Page 2:12)

* BAGNARA, (Géog.) ville maritime d'Italie, au royaume de Naples, dans la Calabre ultérieure. Long. 33. 48. lat. 38. 15.

BAGNAREA (Page 2:12)

* BAGNAREA, (Géog.) ville d'Italie, dans le patrimoine de S. Pierre, dans la terre d'Orviette. Long. 29. 40. lat. 42. 36.

BAGNE (Page 2:12)

* BAGNE, s. m. c'est ainsi qu'on nomme dans quelques Verreries en bouteilles, le poinçon dans lequel on passe au tamis la terre à pot au sortir du moulin, & la terre grasse bien moulue & bien épluchée, pour faire de l'une & de l'autre la matiere des pots. Voyez Verrerie, & Pot

BAGNERES (Page 2:12)

* BAGNERES, (Géog.) ville de France, au comté de Bigorre, en Gascogne, sur l'Adour. Long. 17. 42. lat. 43. 30.

BAGNI (Page 2:12)

* BAGNI D'ASINELLO, ou BAINS DE VITERBE, (Géog. anc. & mod.) ces bains sont dans le patrimoine de S. Pierre, où quelques auteurs croyent que ce fut l'ancienne ville d'Etrurie, appellée Fanum Voltumnoe.

BAGNOLOIS ou BAGNOLIENS (Page 2:12)

BAGNOLOIS ou BAGNOLIENS, s. m. pl. (Hist. ecclés.) secte d'hérétiques qui parurent dans le viii. siecle, & furent ainsi nommés de Bagnols, ville du Languedoc au diocese d'Usès, où ils étoient en assez grand nombre. On les nomma aussi Concordois ou Gozocois, termes dont on ne connoît pas bien la véritable origine.

Ces Bagnolois étoient des Manichéens. Ils rejettoient l'ancien Testament & une partie du nouveau. Leurs principales erreurs étoient, que Dieu ne crée point les ames quand il les unit au corps; qu'il n'y avoit point en lui de prescience; que le monde est éternel, &c. On donna encore le même nom à une secte de Cathares dans le xiii. siecle. V. Cathares. (G)

BAGNOLS (Page 2:12)

* BAGNOLS, (Géog.) petite ville de France dans le bas Languedoc, proche de la Cese. Longit. 22. 13. lat. 44. 10.

BAGOE (Page 2:12)

* BAGOE, (Myth.) nymphe qui enseigna, diton, aux Toscans à deviner par les foudres. Quelques - uns croyent que c'est la sibylle Erythrée, connue sous le nom d'Hérophile: d'autres prétendent que Bagoe est postérieure à Hérophile, la premiere d'entre les femmes qui ait rendu des oracles.

BAGRADE (Page 2:12)

* BAGRADE, (Géog. anc. & mod.) fleuve de l'ancienne Caramanie, connu maintenant sous le nom de Tisindon. Il a sa source dans les montagnes de cette province, passe à Pasagarde, & se jette dans l'Océan Persique.

Il y a en Afrique un fleuve du même nom; les savans le nomment Bagrada, Bragada, Macar, Macra, Bucara, Pagrarda. Il couloit près d'Utique; & ce fut sur ses bords qu'un serpent, dont la dépouille étoit de cent vingt piés de long, arrêta, dit - on, l'armée d'Attilius Régulus.

BAGUE (Page 2:12)

* BAGUE, s. f. (Hist. anc. & mod.) c'est un petit ornement circulaire d'or, d'argent, & de quelques autres matieres, qu'on porte à un des doigts. L'usage ne paroît pas en avoir été fort commun en Grece du tems d'Homere. Ce poëte, qui a mis en oeuvre presque tous les objets connus de son tems, ne parle des bagues ni dans l'Iliade, ni dans l'Odyssée: mais les Egyptiens s'en servoient déjà; car nous lisons que Pharaon donna à Joseph sa bague à cacheter. Les plus anciens Romains appelloient la bague ungulum; & les Grecs & les Romains, symbolum. La Mythologie nous explique à sa maniere l'origine des bagues à pierre: elle dit que Jupiter instruit par Prométhée que l'enfant qu'il auroit de Thétis le déthroneroit, permit à Hercule de le détacher du Caucase, mais à condition que Prométhée porteroit toûjours au doigt une bague avec un petit morceau de rocher, afin qu'il fût vrai qu'il y étoit toûjours resté attaché, ainsi que Jupiter l'avoit juré.

On faisoit des bagues de fer, d'acier, d'or, d'argent, de bronze, &c. & on les portoit au petit doigt de la main gauche, ou au doigt que nous nommons l'annulaire. Il y en avoit de creuses & de solides. On les chargeoit de pierres précieuses. Elles servoient de sceaux; & leur figure ne varioit pas moins que leur matiere. Nous en avons représenté quelques - unes dans nos Planches d'antiquités. Voyez Pl. 7. fig. 12.

L'usage des bagues s'est transmis jusqu'à nous. Nous en portons de fort riches. Voyez sur leur usage, tant ancien que moderne, l'article Anneau.

Bagues & Joyaux (Page 2:12)

Bagues & Joyaux, terme de Droit, se dit des or<pb->

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