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ORYCTOLOGIE (Page 11:677)
ORYCTOLOGIE, s. f. (Hist. nat.) l'oryctologie ou l'orictographie, est cette partie de l'histoire naturelle qui traite & décrit les fossiles; car les fossiles s'appellent en grec orycta. Sous ce terme générique, est comprise la doctrine des sels, des soufres, des marbres, des pierres communes, des pierres précieuses, & des métaux. (D. J.)
ORYCTOGRAPHIE ou ORYCTOLOGIE (Page 11:677)
ORYCTOGRAPHIE ou ORYCTOLOGIE,
(Hist. nat.) c'est la partie de l'histoire naturelle qui
s'occupe de la description des fossiles; ces mots
viennent du grec
ORYGMA (Page 11:677)
ORYGMA, (Antiq. d'Athènes.)
ORYX (Page 11:677)
ORYX, (Géog. anc.) ancienne ville d'Espagne dans la Bétique. Elle étoit très - riche dans un terroir fertile, & aux confins des Méleces selon Tite Live, li. XXVIII. c. iij. qui raconte de quelle maniere elle sut prise par L. Scipion, frere du grand Scipion.
ORZIL (Page 11:677)
ORZIL, voyez
OS (Page 11:677)
OS, s. m. (Anatomie.) c'est une des parties solides
du corps, la plus dure, la plus cassante, laquelle
est faite pour la défense des parties molles. & pour
le support de toute la machine. Voyez
Tous les os sont couverts d'une men brane particuliere
que l'on appelle le périoste; & plusieurs d'entre
eux sont creux & remplis d'une substance huileuse,
que l'on appelle la moëlle. Voyez
M. Morgagni, adv. ij. page 55. observe que le docteur Havers ne parle point des fibres perpendiculaires qui se détachent de chaque lame, & que Malpighy avoit dejà observées, comme Gagliard en convient lui - même, d'où il conjecture que les pores que Clopton Havers dit avoir observés dans les lames les plus compactes, peuvent bien avoir été fermés, parce que c'est dans un filet perpendiculaire qu'il ne connoissoit pas, qu'ils s'étoient rompus; & cela est d'autant plus probable, continue notre auteur, que Gagliard dans sa préface, avertit que cela lui est arrivé dans ses premieres recherches lorsqu'il y faisoit moins d'attention, mais qu'il avoit enfin découvert que ces filets passoient par ces trous.
Les os sont en général plus gros à leurs extrémités
que dans le milieu, afin que leurs articulations
soient plus fermes, & qu'ils ne puissent
pas se disloquer si facilement: mais que ce milieu,
qui est le plus mince, soit néanmoins assez
fort pour porter sa charge, & pour être en état de
résistet aux accidens. Les fibres de cet endroit sont
plus serrées les unes contre les autres, & elle se soutiennent
réciproquement. On peut remarquer aussi
que l'os étant creux n'est pas si facile à être brisé
que s'il eût été plein & plus petit: car de deux os
de longueur égale, & qui ont le même nombre de
fibres la force de l'un est à celle de l'autre en raison
de leur diametre. Voyez
Les os sont différen ment liés & attachés ensemble,
selon leurs différens usages. Quelques - uns
sont formés pour être mis en mouvement, & d'autres
pour le repos, & pour supporter seulement les
parties qui y sont attachées. Les os sont unis & articulés.
L'articulation est de deux sortes, la diarthrose & synarthrose; & chacune de ces sortes se subdivise
en plusieurs autres. Voyez
Le nombre des os est ordinairement de 242, quelques - uns disent 300, d'autres 307, d'autres 318;
mais les Anatomistes modernes le fixent à 248 environ.
Il y en a 62 dans la tête, 56 dans le tronc,
64 dans les bras & les mains, & 62 dans les jambes
& les piés. Les différences des nombres des os, sont
dans les sésamoïdes, les dents & le sternum. Nous
allons donner les noms des différens os, voyez leur
figure & le lieu où ils sont placés dans nos
Outre les os sésamoïdes, que l'on dit être au nombre
de 48, le moindre de tous les os est l'orbiculaire,
& le plus gros est le fémur. Quant à la maniere
dont les os s'ossifient, voyez
On remarque sur les os outre leurs cavités internes,
des cavités externes, qui servent à leur articulation;
telles sont la cavité cotyloïde des os des
isles, la cavité glénoïde de l'omoplate, &c. D'autres
servent à défendre les parties molles, comme sont
les fosses orbitaires, dans lesquelles les yeux sont
placés, le crâne qui contient le cerveau. Voyez
Il y a aussi sur les os différentes éminences qui,
en donnant attache aux muscles, servent à étendre
leur action en les éloignant du centre du mouvement.
Entre ces éminences les unes sont contiguës
à l'os, & s'appellent épiphises; les autres sont continues,
& on les nomme apophyse. Voyez
Os surnuméraires (Page 11:678)
Je ne nie point pour cela qu'il n'y ait de petits os surnuméraires, qui ne s'étendent jusqu'au dedans du crâne. M. Hunauld dit avoir vu des os surnuméraires tout - à - fait différens de ces derniers. Ils étoient à l'intérieur du crâne, ne s'étendoient pas jusqu'à la table externe, & étoient à l'endroit des sutures. Ils tombent ordinairement quand on démonte les pieces du crâne; & lorsqu'on remonte ces pieces, on croit sans faire trop d'attention, que le vuide qu'ils ont laissé en se détachant, est causé par la rupture d'une dent. (D. J.)
Os (Page 11:678)
Os (Page 11:678)
Os de Cerf, Dain (Page 11:678)
Os de seche (Page 11:678)
OSACA (Page 11:678)
OSACA, (Géog.) grande & commerçante ville du Japon, l'une des cinq impériales dans l'île de Niphon, sur la riviere de Jedogawa. Kempfer en a donné une description détaillée. Long. suivant Harris, 150. 31. 15. lat. 35. 5.
OSCA (Page 11:678)
OSCA, (Géeog. anc.) ancienne ville de l'Espagne Tarragonnoise, au pays des Ilergetes, dans les
terres, selon Ptolomée, liv. III. c. vj. Plutarque en
fournit ici un beau passage dans sa vie de Seitorius; il dit:
Ptolomée, liv. II. c. iv. parle d'un autre Osca, qui étoit une ville d'Espagne dans la Bétique, chez les Turditains. Il les distingue ainsi pour leur position. Osca Ilergetum. Long. 161. lat. 42. 20. Osca Turditanorum. Long. 5. 37. lat. 42. 15.
OSCABRION (Page 11:678)
OSCABRION, s. m. (Conchy liol.) coquillage de la classe des multivalves. Ce coquillage dont peu d'auteurs ont fait mention, a reçu différens noms. Petiver l'appelle oscabrion carolinum perelegans; d'autres les nomment cimex marina, punaise de mer. Il y en a qui lui donnent le nom de nacelle ou chenille de mer; quelques - uns, de cloporte ou chalouppe de mer. Il paroît que c'est plûtôt une espece de lépas oblong à huit côtes séparées, qui s'attache aux rochers ainsi que les autres; ses huit côtes séparées semblent l'exclure de la classe des univalves, & le porter naturellement dans celle des multivalves.
L'oscabrion carolinum vient de l'Amérique, & se prend sur les côtes de la grande anse, île de Saint - Domingue.
L'oscabrion gallicum vient de Dieppe, & montre quelque différence avec le premier, en ce que ses côtes, quoiqu'en même nombre, ont à chaque extrémité de petits crans qui s'élevent & se réunissent sur les contours de la coquille.
L'animal qui habite le coquillage, a une tête formant un trou ovale à une de ses extrémités; & à l'autre est l'anus ou la sortie des excrémens. Cet animal n'a point de cornes, point de yeux ni de pattes; il rampe sur le rocher comme le lépas.
OSCELLE, isle d (Page 11:678)
OSCELLE,
OSCHENFURT (Page 11:678)
OSCHENFURT, (Géog.) petite ville d'Allemagne en Franconie, à six lieues au - dessus de Wurtzbourg sur le Mein qu'on y passe sur un pont de pierre. Long. 27. 36 lat. 49. 35. (D. J.)
OSCHÉOCELE (Page 11:678)
OSCHÉOCELE, s. f. terme de Chirurgie; c'est une
hernie complette, dans laquelle l'épiploon ou l'intestin,
ensemble ou séparement, passent par l'anneau
du muscle oblique externe du bas - ventre pour
former une tumeur dans le scrotum aux hommes, &
dans la grande levre aux femmes.
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