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Mandrin (Page 10:16)
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Mandrins (Page 10:16)
Mandrin (Page 10:16)
A l'égard de la longueur & grosseur du mandrin,
il n'y a rien de déterminé pour cela, parce que la
différence & la grosseur des arbres de tour en fait
la regle; mais communément il doit avoir environ
sept à huit lignes sur chaque face en diminuant peu - à - peu jusqu'aux bouts, & cinq à six pouces de longueur
en tout. Voyez les
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Mandrin (Page 10:16)
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MANDRERIE (Page 10:16)
MANDRERIE, s. f. (Vannier.) les Vanniers se servent de ce terme pour désigner tous les ouvrages pleins, & d'osier seulement, sans lattes ou cerceaux.
MANDRISE (Page 10:16)
MANDRISE, (Hist. nat. Bot.) arbre de l'île de Madagascar, dont le bois est fort beau, il est marbré & violet dans le coeur; ses feuilles sont aussi petites que celles de l'ébenier.
MANDSJADI (Page 10:16)
MANDSJADI, s. m. (Botan. exot.) arbre indien de Malabar, qui porte des siliques dont la fleur est pentapétale & en epi; ses siliques contiennent des séves noueuses & de couleur d'écarlate: cet arbre est un des plus grands des Indes, il ne donne du fruit qu'au bout de 20 ans, & subsiste 200 ans. On emploie son bois à plusieurs ouvrages domestiques, & l'on mange ses féves bouillies, ou reduites en farine. Voyez Ray. (D. J.)
MANDUBIENS, les (Page 10:16)
MANDUBIENS,
MANDUCATION (Page 10:16)
MANDUCATION, s. f. (Gram.) c'est l'action
de manger: il est de peu d'usage. Voyez
MANDUCUS (Page 10:16)
MANDUCUS, (Littér.) espece de marionette hideuse; les Romains appellerent manducus certaines figures on certains personnages qu'ils produisoient à la comédie, ou dans d'autres jeux publics, pour faire rire les uns, & faire peur aux autres. L'origine du nom manducus vient de ce qu'on donnoit au personnage qui jouoit ce rôle, de grandes joues, une grande bouche ouverte, des dents longues & pointues, qu'il faisoit craqueter à merveille. Les enfans, au rapport de Suétone, en étoient fort effrayés, & les meres leur en faisoient un épouvantail. Les hommes n'ont jamais su se conduire eux - mêmes, ni conduire les autres par les lumieres de la raison, qui devroient seules être employées. (D. J.)
MANDURIA (Page 10:16)
MANDURIA, (Géog. anc.) ville de la grande Grece, au pays des Salentins. Pline liv. II. ch. ciij. dit qu'il y avoit près de cette ville, un lac qui ne décroissoit ni n'augmentoit par les eaux qui y tomboient, ou qui en sortoient. Ce lac est encore reconnoissable à son ancien nom, on l'appelle Andoria; le nom moderne de Manduria est Casal - Nuovo, selon Léandre. (D. J.)
MANÉAGE (Page 10:16)
MANÉAGE, s. m. (Com. Mar.) sorte de travail de main des matelots, dont ils ne peuvent demander aucun salaire au marchand; tel est celui qui consiste à charger des planches, du mairrein & du poisson, tant verd que salé.
MANÉGE (Page 10:16)
MANÉGE, s. m. (Maréchall.) art de dompter,
de discipliner, & de travailler les chevaux. Voyez
Le manége, pris dans toute son étendue, embrasse
tout ce qui concerne la figure, la couleur, l'âge, les
tempéramens & les qualités des chevaux, leur pays
respectif & leurs climats, la maniere de les nourrir
& d'en multiplier l'espece, &c. les usages auxquels
ils sont propres, soit la guerre, les haras, la selle
ou le labour, & les moyens de les rendre propres à
tous ces usages. Il embrasse aussi la connoissance
des défauts & des maladies des chevaux, des remedes
qui leur conviennent, avec les diverses opérations
qui y ont rapport, comme écouer, châtrer,
ferrer, ce qui est du ressort du maréchal. Voyez
Ce mot se dit de l'art de monter à cheval, ou de
manier un cheval avec avantage, non - seulement
dans les mouvemens ordinaires, mais particulierement
dans les dosses, airs, &c. Voyez
Manége par haut. C'est la façon de faire travailler
les sauteurs qui s'élevant plus haut que le terre àterre, manient à courbettes, à croupades, à ballotades.
V.
Manége de guerre, est le galop inégal, tantôt plus écouté, tantôt plus étendu, dans lequel le cheval change aisément de main dans les occasions où on en a besoin.
MANEQUIN (Page 10:17)
MANEQUIN, s. m. (Comm.) ancienne mesure dont on se servoit autrefois en Angleterre; elle contenoit huit balles ou deux cuves, autres mesures angloises. Ces mesures étoient des especes de panniers d'osier: on ne sait pas leurs réductions aux mesures modernes. Dictionn. de commerce. (G)
Manequin (Page 10:17)
La Quintinie veut que les arbres destinés aux espaliers soient un peu cachés dans les manequins, afin qu'ils suivent l'inclination que l'on donne aux autres plantes en espalier, & qu'ils approchent plus facilement de la muraille. Quant aux arbres de haute tige ou en buisson, ils seront plantés droits dans les manequins.
Ils doivent être ronds, faits d'un osier très - verd, leur profondeur & grandeur seront proportionnés à la force des arbres.
Manequin (Page 10:17)
MANES (Page 10:17)
MANES, s. m. (Mythologie.) divinités domestiques des anciens payens, & dont il paroît par leur mythologie qu'ils n'avoient pas des idées bien fixes, ce qu'on peut en recueillir de plus constaté, c'est que souvent ils les prenoient pour les ames séparées des corps, d'autres fois pour les dieux infernaux, ou simplement comme les dieux ou les génies tutélaires des défunts.
Quelques anciens, au rapport de Servius, ont prétendu que les grands dieux célestes étoient les dieux des vivans; mais que les dieux du second ordre, les manes en particulier, étoient les dieux des morts; qu'ils n'exerçoient leur empire que dans les ténebres de la nuit, auxquelles ils présidoient, ce qui, suivant eux, a donné lieu d'appeller le matin mane.
Le mot de manes a aussi été pris quelquefois pour les enfers en général, c'est - à - dire pour leslieux souterreins, où se devoient rendre les ames des hommes après leur mort, & d'où les bonnes étoient envoyées aux champs Eliseens, & les méchantes au lieu des supplices appellé le Tartare.
C'est ainsi que Virgile dit:
Hoec manes veniet mihi fama sub imos.
On a donné au mot de manes diverses étymologies: les uns le font venir du mot latin manare, sortir, découler, parce, disent - ils, qu'ils occupent l'air qui est entre la terre & le cercle lunaire, d'où ils descendent pour venir tourmenter les hommes; mais si ce mot vient de manare, ne seroit - ce point plutôt parce que les payens croyoient que c'étoit par le canal des manes que découlent particulierement les biens ou les maux de la vie privée: d'autres le tirent du vieux mot latin manus, qui signifie bon, & suivant cette idée ils ne les considerent que comme des divinités bienfaisantes qui s'intéressent au bonheur des humains, avec lesquels elles ont soutenu pendant leur vie des relations particulieres, comme leurs proches ou leurs amis. Un auteur allemand, prévenu en faveur de sa langue, tire manes du vieux mot mann, homme, qu'il prétend être un
De tous les anciens, Apulee est celui qui, dans
son livre de Deo Socratis, nous parle le plus clairement
de la doctrine des manes.
C'est ainsi qu'Hérodote, dans Melpomene, dit
que les Nasamons, peuples d'Afrique,
Nous verrons dans l'article de l'ob des Hébreux, ce qui regarde l'évocation des morts & leur prétendue apparition.
Au reste, il paroît clairement par une multitude d'auteurs, que les payens attribuoient aux ames des défunts, des especes de corps très subtils de la nature de l'air, mais cependant organisés, & capables des diverses fonctions de la vie humaine, comme voir, parler, entendre, se communiquer, passer d'un lieu à un autre, &c. il semble même que sans cette supposition nous ayons de la peine à nous tires des grandes difficultés que l'on fait tous les jours contre les dogmes fondamentaux & consolans de l'immortalité de l'ame, & de la resurection des corps.
Chacun sait que l'idée de corps, ou du - moins de
figures particulieres unies aux intelligences célestes,
à la divinité même, a été adoptée par ceux des
chrétiens qu'on appelloit Antropomorphytes, parce
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