RECHERCHE | Accueil | Mises en garde | Documentation | ATILF | ARTFL | Courriel |
"632">
est . . . . . . . . . . . . 3. 9655780. & j'en soustrairois celui de 9237, trouvé ci - dessus, sçavoir, . . . . . 3. 9655309. & il resteroit . . . . . . . . . . . 471.cela posé, je ferois cette proportion: comme 10, différence de 92380 à 92370, est à la différence trouvée toute - à - l'heure, savoir 471, ainsi 5 qui me restoit dans le nombre proposé à droite, après en avoir retranché les quatre premieres figures à gauche, est à la différence logarithmique que je cherchois, laquelle seroit par conséquent 235; il n'y auroit donc plus qu'à ajouter ensemble le logarithme de 92370,
sçavoir, . . . . . . . . . . 4. 9655309. & la différence logarithmique trouvée, . . 235. & il viendroit . . . . . . . . 4. 9655544.pour la valeur du logarithme cherché. La raison de cette opération est que les différences de trois nombres a, b, c, lorsque ces différences sont fort petites, sont entr'elles, à très - peu près, comme les différences de leurs logarithmes. Voyez
Si le nombre proposé étoit une fraction ou un entier plus une fraction, il faudroit d'abord réduire le tout à une seule fraction, & chercher séparément le logarithme du numérateur & celui du dénominateur pour la méthode qu'on vient de donner, ensuite on retrancheroit les deux logarithmes l'un de l'autre, & on auroit le logarithme de la fraction proposée.
Soit proposé de plus de trouver le nombre correspondant à un logarithme plus grand qu'aucun de ceux qui sont dans les tables. Soustrayez d'abord du logarithme donné le logarithme de 10, ou celui de 100, ou celui de 1000, ou celui de 10000, le premier en un mot, de cette espece qui donnera un restant d'un nombre de caracteres, tels qu'il s'en trouve dans les tables. Trouvez le nombre correspondant à ce restant considéré lui - même comme logarithme, & multipliez ce nombre trouvé par 100, par 1000, ou par 10000, &c. le produit sera le nombre cherché.
Supposons par exemple, qu'on demande le nombre correspondant au logarithme 7. 7589982, vous en ôterez le logarithme du nombre 10000, lequel est 4. 0000000, & le restant sera 3. 7589982, lequel correspond dans les tables au nombre 5741>. Vous multiplierez donc ce dernier nombre par 1000, & le produit 57411100 sera le nombre cherché. Si on propose de trouver le nombre, ou pour parler plus proprement, la fraction correspondante à un logarithme négatif, il faudra ajoûter au logarithme donné, le dernier logarithme de la table; c'est - à - dire, celui du nombre 10000, ou pour mieux dire, il faudra soustraire le premier pris positivement du second, & trouver le nombre correspondant au reste de la soustraction regardée comme logarithme. Vous ferez de ce nombre le numérateur d'une fraction, à laquelle vous donnerez 10000 pour dénominateur, & cette fraction sera le nombre cherché. Par exemple, supposons qu'on demande la fraction correspondante au logarithme négatif, . . 0. 3679767. je le soustrais du logarithme de 10000, ou de . . . . . . . . . . . . 4. 0000000. & le restant est . . . . . . . . . 3. 6320233. auquel correspond dans les tables le nombre 4285 >. la fraction cherchée sera donc [omission: formula; to see, consult fac-similé version]. On appercevra la raison de cette regle, en observant que toutes fractions étant le quotient de son numérateur par son dénominateur, l'unité doit être à la fraction comme le dénominateur est au numérateur; mais comme l'unité est à la fraction qui doit corres<cb->
Soit enfin proposé de trouver un quatrieme proportionnel à trois nombres donnés. Vous ajouterez le logarithme du second à celui du troisieme, & de la somme que cette addition vous aura fournie, vous ôterez le logarithme du premier, le restant sera le logarithme du quatrieme nombre cherché. Par exemple, soit donné les nombres 4, 68 & 3.
Le logarithme de 68 est . . . 1. 8325089.
Le logarithme de 3 est . . . 0. 4771213.
Je les ajoute, & je trouve pour somme . . . . . . . . . . . 2. 3096302.
Le logarithme de 4 est . . . 0. 6020600.
Je fais la soustraction, & il reste . .1. 7075702, qui doit être le logarithme du nombre cherché; & comme le nombre correspondant dans les tables est 51, j'en conclus que 51 est le nombre cherché lui - même.
Ce problème est du plus grand usage dans la Trigonométrie. Voyez
Tous ces problèmes sur les logarithmes se déduisent évidemment de la théorie des logarithmes donnée ci - dessus, & ils peuvent se démontrer aussi par la théorie de la logarithmique qu'on trouvera à son article.
Nous terminerons celui - ci par une question qui a
été fort agitée entre MM. Léibnitz & Bernoulli. Les
logarithmes des quantités négatives sont - ils réels ou
imaginaires? M. Léibnitz tenoit pour le second, M.
Bernoulli pour le premier. On peut voir les lettres
qu'ils s'écrivoient à ce sujet; elles sont imprimées
dans le commercium epistolicum de ces deux grands
hommes, publié en 1745 à Lausanne. J'eus autrefois
(en 1747 & 1748) une controverse par lettres avec
le célebre M. Euler sut le même sujet; il soutenoit
l'opinion de M. Léibnitz, & moi celle de M. Bernoulli. Cette controverse a occasioné un savant mémoire
de M. Euler, imprimé dans le volume de l'académie
de Berlin pour l'année 1709. Depuis ce tems,
M. de Foncenex a traité la même matiere dans le
premier volume des mémoires de l'académie de Turin, & se déclare pour le sentiment de M. Euler qu'il
appuie de nouvelles preuves. J'ai composé sur ce
sujet un écrit dans lequel je me déclare au contraire
pour l'opinion de M. Bernoulli. Comme cet écrit
aura probablement vu le jour avant la publication
du présent article, je ne l'insererai point ici, & je
me contenterai d'y renvoyer mes lecteurs, ainsi
qu'aux écrits dont j'ai parlé; ils y trouveront toutes
les raisons qu'on peut apporter pour & contre les
logarithmes imaginaires des quantités négatives. Je
me bornerai à dire ici, 1°. Que si on prend entre
deux nombres réels & positifs, par exemple 1 & 2,
une moyenne proportionnelle, cette moyenne proportionnelle
sera aussi - bien - > 2 que + > 2, &
qu'ainsi le logarithme de - > 2 & celui de > 2 seront
le même, savoir log. >. 2°. Que si dans l'équation
y = c
MM. Gregori, Mercator, Newton, Halley, Cotes, Taylor, &c. ont donné différentes méthodes pour la construction des tables des logarithmes, que l'on peut voir dans les Transactions philosophiques. Voyez sur - tout un mémoire de M. Halley dans les Transact. philos. de 1695. n°. 216. Sans entrer ici dans ce détail, nous donnerons une méthode assez simple pour calculer les logarithmes.
Nous supposerons d'abord (voyez l'article
Tout cela est vrai dans l'hypothese que la soutangente
de la logarithmique soit = 1; mais si on vouloit
que le logarithme de 10 fût 1, par exemple, au
lieu d'être égal à la série précédente, alors tous les
logarithmes des autres nombres devroient être multipliés
par le rapport de l'unité à cette série. Voyez
LOGARITMIQUE (Page 9:633)
LOGARITMIQUE, s. f. (Géométrie.) courbe qui tire ce nom de ses propriétés & de ses usages dans
Si l'on divise la ligne droite A X (
Propriétés de la logarithmique. Dans une courbe
quelconque, si on nomme s la soutangente, on a <->
[omission: formula; to see, consult fac-similé version]. Voyez
2°. Si on fait a = 1, on aura [omission: formula; to see, consult fac-similé version]; dont
l'intégrale est x = log. y; & si on suppose un nombre
c, tel que son logarithme, soit = 1, on aura
x log. c = log. y, & par conséquent log. c
3°. Nous avons expliqué au mot
4°. Si on prend pour l'unité dans la logarithmique
l'ordonnée qui est égale à la soutangente, on trouvera
que l'abscisse qui répond au nombre 10 (c'est - à - dire à l'ordonnée qui seroit égale à dix fois celle
qu'on a prise pour l'unité) on trouvera, dis - je, que
cette abscisse ou le logarithme de 10 est égal à
2, 30258509 (voyez
5°. Mais si on place autrement l'origne de la logarithmique, & de maniere que l'ordonnée 1 ne soit
plus égale à la soutangente, & que l'abscisse comprise
entre les ordonnées 1 & 10 soit égale à 1; ce
qui se peut toujours supposer, pusqu'on peut placer
l'origine des x où l'on voudra, alors le logarithme
de 10 sera 1, ou 1, 0000000, &c. & la soutangente
sera telle que l'on aura 2, 3025850 à l'unité,
comme 1,0000000 est à la valeur de la sou<pb->
Next page
The Project for American and French Research on the Treasury of the French Language (ARTFL) is a cooperative enterprise of Analyse et Traitement Informatique de la Langue Française (ATILF) of the Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), the Division of the Humanities, the Division of the Social Sciences, and Electronic Text Services (ETS) of the University of Chicago.