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Léopard (Page 9:392)
LÉOPARDE (Page 9:392)
LÉOPARDE, adj. en termes de Blason, se dit du lion passant.
Testu à Paris, d'or à trois lions léopardes de sable, l'un sur l'autre, celui du milieu contrepassant.
LEOPOL (Page 9:392)
LEOPOL, Leopolis, (Geogr.) ville de Pologne, au palatinat de Russie, dont elle est la capitale. Les Allemands l'appellent Lemberg. Elle a un archevêché pauvre, & un chapitre du rite latin, mais c'est une des meilleures starosties de la province. Casimir Il. ou le Grand, se rendit maître de Leopol en 1340, & son évêche fut honoré du titre d'archevéché l'an 1361; il n'y a dans toute la Pologne que cet archevéché & celui de Gnesne. La ville est située aupres de la riviere de Pietewa, à 36 lieues N. O. de Kaminieek, 64 S. E. de Cracovie, 80 S. E. de Warsovie. Long. 42. 49. latit. 49. 52.
LEOPOLSTADT (Page 9:392)
LEOPOLSTADT, Leopoldistadium, (Géog.) petite, mais forte ville de la haute Hongrie, bâtie par l'empereur Leopold en 1665. Les mécontens de Hongrie l'assiegerent en 1707, mais le comte de Staremberg leur fit lever le siege. Elle est sur la Waag, à 18 lieues N. O. de Neuhausel, 22 N. E. de Presbourg, 40 N. O. de Bude, 34 N. E. de Vienne: Long. 36. 10. lat. 18. 45.
LEOSTHENIUM (Page 9:392)
LEOSTHENIUM, (Géog. anc.) golfe du bosphore de Thrace, selon Etienne le géographe. C'est peut - être le même qui est nommé Lasthenes par Denys de Byzance, & le même qui est appellé Casthenes par Pline, liv. IV. ch. xj. (D. J.)
LÉPANTE (Page 9:392)
LÉPANTE, (Géogr. anc. & mod.) ville de Grece
dans la Livadie propre, avec un port sur la côte
septentrionale du golfe, qui prend d'elle le nom du
golfe de Lépante. Voyez
Cette ville est appellée des Latins Naupactus, d'un mot grec qui signifie batir un vaisseau, soit que les Héraclides, ou les peuples de la Locride, comme le veulent d'autres autours, ayent construit leur premier navire dans cet endroit - là. Les Grecs modernes nomment Lépante Epactos, & les Turcs Einbachti.
Elle est située dans le pays de Livadia, sur le rivage, peu loin de l'ouverture du golfe de son nom, autour d'une montagne de figure conique, sur le sommet de laquelle est bâtie la forteresse, fermée de quatre rangs de grosses murailles separées par de petits vallons entre deux, ou les habitans ont leurs maisons.
Les anciens Grecs avoient à Naupacte quatre temples célebres, l'un consacre à Neptune, l'autre à Vénus, le troisieme à Esculape, & le quatrieme à Diane. Aujourd'hui que Naupacte a pris le nom de Einbachti, qu'elle est sous la domination du sul tan, & gouvernée par un vaïvode, il y a sept mosquées, deux églises pour les Grecs méprisés par les. Turcs, & trois synagogues de Juifs qui font le commerce du pays, consistant en apprêts de maroquins.
L'attaque de cette place étoit très - difficile avant
Lépante est à 45 lieues N O. d'Athenes, 140 S. O. de Constantinople. Long. 39. 48. lat. 38. 34.
Lépante (Page 9:392)
Ce golfe comprend quatre écueils dans son ètendue, & reçoit les eaux de la mer ionienne par l'entrée qui est entre deux promontoires avances du continent, & sur lesquels sont deux châteaux, qu'on nomme les Daràanelles. Toutes les marchandises qui sortent de ce golfe, comme les cuirs, les bulles, le tabac, le ris, l'orge, payent à l'émir trois pour cent; & cet officier en rend six milles piastres par an au grand seigneur, mais son entrée n'est plus libre aux navires étrangers.
Dom Juan, ce célebre bâtard de Charles V.
comme vengeur de la Chrétienté, en devint le
héros. Il mérita sur - tout cette idolatrie des peuples,
lorsque deux ans aprés il prit Tunis à l'exemple
de son pere, & fit comme lui un roi asricain
tributaire d'Espagne. Mais quel fut le fruit de la
bataille de Lépante & de la conquête de Tunis?
Les Vénitiens ne gagnerent aucun terrein sur les
Turcs, & l'amiral de Selim II. reprit sans peine le
royaume de Tunis deux ans apres, en 1574. Tous
les chrétiens furent égorgés. Il sembloit que les
Tures eussent gagné la bataille de Lépante».
LEPAS (Page 9:392)
LEPAS, s. m. (Conchyhol.) genre de coquillage
univalve, ainsi nommé en grec, comme si l'on disoit
l'écaille des rochers, parce qu'il est toûjours adbérent
aux rochers, ou à quelques autres corps durs; &
cette adhérence lui sert de seconde coquille, pour
le préserver des injures du tems. Nous appellons ce
coquillage en françois patelle ou ocil - de - bouc, voyez
LEPETHYMNUS ou LEPETHYMUS (Page 9:393)
LEPETHYMNUS ou LEPETHYMUS, (Géogr. anc.) montagne de l'ile de Lesbos, que Philostrate met aux environs de Méthymne. Le nom moderne de cette montagne est Leptlino ou montagne de saint Théodore. (D. J.)
LEPIDIUM (Page 9:393)
LEPIDIUM, s. m. (Hist. nat. Botan.) genre de
plante à fleur en croix, composée de quatre pétales;
il sort du calice un pistil qui devient dans la suite un
fruit en forme de lance, divisé en deux loges par
une cloison qui soutient des panneaux de chaque
côté, & rempli de semences oblongues. Tournefort,
inst. rei herb. Voyez
LEPIDOCARPODENDRON (Page 9:393)
LEPIDOCARPODENDRON, s. m. (Hist. nat. Bot.) geure de plante établi par Boerhaave, & qu'il caractérise ainsi.
Les feuilles sont cntieres, & ordinairement rangées
sans symmétrie. Son calice est compose d'un
grand nombre de feuilles placées les unes sur les autres
en ecailles & par ordre successif. Lorsqu'il est
mûr, il prend la forme d'un vaisseau écaillenx, &
se forme ensuite. Ses fleurs en grand nombre, &
composées d'une multitude de fleurons, remplissent
le fond du calice. Elles sont à pétales, irrégulieres,
capillacées & hermaphrodites. L'ovaire est placé au
milieu de la fleur; il est garni de tubes, plus ou
moins longs, qui forment une capsule oblongue, &
finissent en deux longs filamens. Sa graine est ornée
d'un grand filet, qui porte une petite plume à sa
sommité. Boerhaave compte douze especes de ce
genre de plante. Son nom signifie arbre ou fruit écailleux, de
LEPIDOIDE ou LEPIDOEIDE (Page 9:393)
LEPIDOIDE ou LEPIDOEIDE, en Anatomie,
est un nom que l'on donne à la suture écailleuse du
crâne Voyez
Ce mot est grec,
LEPIDOTES (Page 9:393)
LEPIDOTES, s. f. (Hist. nat. Lithol.) nom donné par quelques auteurs anciens à une pierre qui ressembloit à des écailles de poisson. D'autres se sont servis de ce nom pour defigner en général les pierres qui sont comme composées d'écailles, telles que plusieurs pierres talqueuses. D'autres enfin ont entendu par - là des pierres chargées des empreintes de poisson, telles que celles qu'on trouve en Allemagne, dans le pays de Hesse, à Eisleben, &c.
LEPONTII (Page 9:393)
LEPONTII, (Geog. anc.) ancien peuple aux confins de l'Helvétie, de la l'chetre & de l'Italie, selon les differens auteurs qui en ont parlé, savoir César, liv. IV. Pline, liv. III. ch. xxjx. Prolomée, liv. III. ch. j. & Strabon, liv. IV. p. 200. Il faut ici consulter M. Nicolas Sanson, qui a soigneusement & savaniment examiné cette matiere. II lui paroît, d'apres ses recherches, que les Lépontiens occupoient les environs du Lac majeur, tirant vers les Alpes, ce qui comprend partie de l'état de Milan, & presque tous les bailliages que les Grisons tienndnt en ltahe, Bellinione, Lugan, Lucarno, &c. Lèur situation se prouve cacore par celle de leur capitale, Oscela, qu'on appelle aujourd'hui Domo d'Ossela, & par l'une des prmcipales vallées que ce peuple a occupées, nommée Val Leventina, comme qui diroit Lepontina, qui est à la source du Tésin.
LEPORIE (Page 9:393)
LEPORIE, Leporia, (Géogr.) c'est le nom qu'on donne à la partie de la Lapome qui appartient à la Russie. On la divise en maritime, ou mourmans - koy. ou est Kéla, port de mer; en Leporie Ters - koy, sur la mer Blanche, & en Leporie, Betla - Moresky, qui est au - dessus de la mer Blanche.
LEPRIUM (Page 9:393)
LEPRIUM, autrement LEPREUM, LEPREON, LEPREUS, (Géogr. anc.) ancienne ville du Pélopormese dans l'Elide, assez pres des confins de l'Arcadie. Niger croit que le nom moderne est Chaiapa. (D. J.)
LEPRE (Page 9:393)
LEPRE, s. f. (Méd.) cette maladie tire son nom des
écailles dont tout le corps ou quelques - unes des parties
de ceux qu'elle attaque sont recouvertes. Le mot
grec
La lepre commence à se manifester par l'éruption
de pustules rouges plus ou moins abondantes, quelquerois
solitaires, le plus souvent entassées les unes
sur les autres dans différentes parties du corps, surtout
aux bras & aux jambes; à la base de ces premieres
pustules naissent bientôt d'autres qui se multiplient
& s'étendent extrèmement en forme de grappes;
leur surface devient en peu de tems rude, blanchâtre,
écaillense; les écailles qu'on détache en se
grattant sont tout - à - fait semblables, au rapport
d'Avicenne, à celles des poissons: d'abord qu'on les
a enlevées, on apperçoit un léger suintement d'une
sanie ichoreuse qui occasionne un piquotement désagréable
ou une démangeaison: il n'est point marqué
dans les auteurs si la démangeaison est continuelle.
A mesare que la maladie laissee à elle - même ou combattue
par des remedes inessieaces fait des progrès,
les pustules se répandent, occupent le membre
entier, & ensuite les autres parties, & successivement
tout le corps; elles deviennent alors, suivant
Celle, livides, noirâtres, ulcérées; le corps
ainsi couvert d'un ulcere universel, présente à l'oeil
le spectacle le plus assieux & exhale une odeur insoutenable;
une maigreur excessive acheve de le défigurer;
le visage, les levres & les extrémités inférieures
& supérieures s'enslent prodigieusement,
souvent au point qu'on ne peut appercevoir qu'à
peine les doigts enfoncés & eachés sous la tumeur:
survient enfin une sievre lente qui consume en peu
de tems le malade. Cette cruelle maladie étoit très commune
autrefois, sur - tout dans les pays chauds,
dans la Syrie, l'Egypte, la Judée, à Alexandrie,
&c. Willis assure que les habitans de la Cornouaille,
provincè maritime d'Angleterre y étoieut anciennement
très - sujets. Les auteurs contemporains ont observé
(cette observation est remarquable par rapport
à la vérole) que la lepre n'attaquoit jamais les
enfans avant l'âge de puberté ou d'adulte, ni les eunuques,
suivant la remarque d'Archigene, & Aëtius
rapporte que quelques personnes de son tems se faisoient
châtrer pour s'en exempter. On croit que
cette maladie n'existe plus à present, du - moins il est
certain qu'elle n'est plus connue sous le nom de lepre.
Le docteur Town raconte qu'il y a dans la Nigritie
une maladie qui lui est fort analogue, & qui attaque
également les negres & les blancs d'abord qu'ils
sont réduits au même régime, qu'ils éprouvent l'intempérie
des saisons, & qu'ils font les mêmes travaux;
après que les malades ont resté quelque tems
maigres, languissans, cachectiques, leurs jambes
s'enslent, deviennent aedémateuses; peu après les
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