RECHERCHE | Accueil | Mises en garde | Documentation | ATILF | ARTFL | Courriel |
"298">
Sur la glotte est un cinquieme cartilage nommé
épiglotte, qui est très - mince & très flexible, & qui
dans ceux qui ne sont pas encore adultes se trouve
presque membraneux; il est concave inférieurement
& convexe supérieurement; il couvre l'entrée du
larynx & empêche les liquides qui en buvant glissent
par dessus pour entrer dans l'oesophage, de tomber
dans la trachée artere. Voyez
Le larynx a sept paires de muscles qui servent à mouvoir ses divers cartilages, & à les contracter ou les dilater selon qu'il plait à la volonté. Il y a deux paires de muscles communs & cinq de propres. Les muscles propres sont ceux qui ont leur origine & leur insertion au larynx; les communs n'y ont que leur insertion.
Entre les muscles propres du larynx sont le cricothyroïdien, qui fait mouvoir le cartilage thyroïde, le crico - aryténoïdien postérieur, qui en se contractant écarte les cartilages aryténoïdes & ouvre la glotte, l'aryténoïdien, qui sert à joindre ensemble les deux cartilages aryténoïdes & à fermer la glotte, le crico - aryténoidien latéral, le thyro - ariténoïdien, qui ferme le larynx.
Les muscles communs du larynx sont les sternothyroïdiens qui tirent en bas le cartilage thyroïde, & les hyo - thyroïdiens qui le tirent en haut. Voyez - en la description à leur article particulier.
Le larynx n'a que deux membranes, une externe, qui est une continuation de celle de la trachée artere, l'autre interne, qui est une continuation de celle qui tapisse toute la bouche.
Le larynx reçoit deux branches de nerfs des recurrens,
& il est humecté par quatre grosses glandes,
deux situées en haut, appellees amygdales, & deux
en bas, appellées thyroïdes. Voy.
Le larynx est fort utile non - seulement pour former
& modifier la voix par les diverses ouvertures de la
glotte, mais encore pour comprimer plus ou moins
les poumons au moyen de l'air. En effet, si le diametre
interne du larynx avoit été égal à celui de la
trachée artere, les poumons n'auroient souffert que
peu ou point du tout de compression, & par conséquent
sans le larynx nous n'aurions retiré aucun
avantage de l'inspiration, parce que l'air n'auroit
pû resister à la force avec laquelle il est chassé dehors
dans l'expiration, & en conséquence les poumons
n'auroient pu être comprimés; ce qui est néanmoins
nécessaire pour briser les globules du sang, & pour
produire le mélange de l'air avec ce liquide. Voyez
Quant à l'action du larynx dans la formation des
sons, voyez
LARYSIUS (Page 9:298)
LARYSIUS, (Géog. anc.)
LAS (Page 9:298)
LAS, adj. (Gramm.) voyez
Las (Page 9:298)
LASCIVETÉ (Page 9:298)
LASCIVETÉ, s. f. (Morale.) espece de mollesse, fille de l'oisiveté, de l'aisance & du luxe; de - là vient que l'auteur de l'Andrienne appelle les plaisirs des grands, lascivia nobilium. La lascivité est à parler proprement un vice qui blesse la pureté des moeurs. Le Bramme inspiré va vous tracer d'une main légere son caractere & ses effets.
Couchée mollement sous un berceau de fleurs, elle mandie les regards des enfans des hommes, elle leur tend des piéges & des amorces dangereuses.
Son air est délicat, sa complexion foible, sa pa<cb->
Fuis ses charmes, fermes l'oreille à l'enchantement de ses discours: si tes yeux rencontrent la langueur des siens; si sa voix douce passe jusqu'à ton coeur; si dans ce moment elle jette ses bras autour de ton col, te voilà son esclave, elle t'enchaine à jamais.
La honte, la maladie, la misere & le repentir marchent à sa suite.
Affoibli par la débauche, endormi par la mollesse, énervé par l'inaction, tu tomberas dans la langueur, le cercle de tes jours sera étroit, celui de tes peines étendu; le premier sera sans gloire, l'autre n'excitera ni larmes ni pitié. (D. J.)
LASER (Page 9:298)
LASER, (Bot. mod.) V.
Elle pousse une tige haute ressemblant à celle de la péruse, cannelée, noueuse & fongueuse; ses feuilles sont disposées en aîles fermes, charnues, roides, divisées & subdivisées en lobes, garnies par derriere de quelques poils rudes; ses sommets soutiennent de grandes ombelles de fleurs disposées en rose, & composées de cinq pétales faits en coeur, & arrangés circulairement autour du calice. Quand ces fleurs sont tombées, il leur succede des graines assez grandes, bossues, jaunâtres, odorantes, jointes deux à deux, & garnies chacune de quatre aîles feuillues; sa racine est longue, d'un gris cendré en - dehors, blanche en - dedans, molle, grasse, succulente & odorante. Cette plante croît en Provence, comme aux environs de Marseille; sa racine passe pour atténuante & résolutive, mais elle est de peu d'usage. (D. J.)
Laser (Page 9:298)
Laser (Page 9:298)
LASERPITIUM (Page 9:299)
LASERPITIUM, s. m. (Hist. nat. Bot.) genre de
plante à fleur en rose & en ombelle, composée de
plusieurs pétales en forme de coeur, disposés en rond
& soutenus par le calice qui devient un fruit composé
de deux semences assez grandes, plates d'un côté,
convexes de l'autre, & garnies de quatre feuillets.
Tournefort, inst. rei herb. Voyez
LASKO (Page 9:299)
LASKO, (Géog.) ville de Pologne dans le palatinat de Siradie.
LAS NAVES DEL MARQUES (Page 9:299)
LAS NAVES DEL MARQUES, (Géog.) ville d'Espagne dans la nouvelle Castille, fameuse par les draps qu'on y fabrique.
LASSA (Page 9:299)
LASSA, (Géog.) ville de l'île de Candie, dans le territoire de Retimo.
Lassa (Page 9:299)
LASSAN (Page 9:299)
LASSAN, (Géog.) ville de Poméranie sur la riviere de Péene; entre Anclam & Wolgast.
LASSER ou LACER (Page 9:299)
LASSER ou LACER
LASSERET (Page 9:299)
LASSERET, s. m. (Charpente.) c'est une petite
tarriere de huit lignes de diametre. Voyez
Lasseret tournant (Page 9:299)
Lasseret (Page 9:299)
Lasseret se dit encore des pieces qui arrêtent les espagnolettes sur le battant des croisées, & dans lesquelles elles se meuvent.
Le lasseret a différentes formes, selon l'usage auquel il est destiné.
LASSERIE (Page 9:299)
LASSERIE, s. f. (Vannerie.) Les Vanniers comprennent sous ce terme généralement tout ce qu'ils font de plus fin & de plus beau, comme corbeilles de table, en lasserie ou damassées, dorées, ou brodées en soie, & garnies de morceaux de sculpture en bois doré, de gravure sur cuivre, &c.
Ils donnent encore ce nom à cette tissure d'osier mince & serré, qui remplit le corps d'une corbeille.
LASSITUDE (Page 9:299)
LASSITUDE, s. f. (Mor.) c'est l'état de l'homme quand il n'a plus la volonté & la force d'agir. Tout travail fatigue; il ne lasse que quand il cesse de plaire; après la fatigue l'homme répare ses forces par le repos, & quelquefois il sort de la lassitude en changeant de travail.
Lassitude (Page 9:299)
Les lassituaes spontanées qu'on ne peut attribuer
à aucun mouvement considérable précédent, sont
au moins incommodité, le plus souvent symptome
ou présage de maladie. Ces lassitudes annoncent toujours
un dérangement dans la machine, une révolution
prochaine, une foiblesse dans les nerfs, &c.
Presque toutes les maladies aiguës sont précédées &
accompagnées de lassitude; c'est le principal symptome
qui constitue l'état neutre qu'on remarque
avant que ces maladies se déclarent. On l'observe
aussi quelquefois dans leurs cours, & sur - tout dans
les fievres malignes, dont il augmente le danger,
Il y a différens degrés ou especes de lassitude, désignés par le sentiment plus ou moins désagréable qu'on éprouve quand on veut se mouvoir. Lorsque le mouvement ou les efforts destinés à cela, impriment un sentiment d'érosion, on appelle cette lassitude ulcéreuse. Il semble aux malades que tout leur corps est couvert d'ulceres; si ce sentiment se réduit à une tension, on lui donne l'épithete de tensive; & si le malade ne sent qu'un poids incommode, on dit que la lassitude est gravative.
Ces distinctions doivent avoir sans doute quelque
utilité. Quelques écrivains s'imaginent que les lassitudes ulcéreuses indiquent une grande acrimonie; les
gravatives, un simple épassissement des humeurs;
celles qui sont tensives, un état moyen, fides sit penès
auctores. L'avantage qu'on peut retirer de l'attention
aux lassitudes spontanées, considérées généralement,
n'est pas aussi hypothétique; nous n'avons
qu'à consulter le prince de la médecine, le divin
Hippocrate; il nous apprendra 1°. que ces lassitudes
présagent les maladies. 2°. Que ceux qui les éprouvent dans le cours de la maladie, sont en danger.
3°. Que si après des sueurs critiques, avec lassitude
& frisson, la chaleur revient, c'est un mauvais signe,
soit qu'il y ait en même tems hémorrhagie du
nez ou non. 4°. Que les lassitudes jointes à des anxiétés,
frissons, douleurs dans les reins, sont une
marque que le ventre est libre. 5°. Que dans cet
état de lassitude il est bon que le malade ait des selles
rougeâtres, sur - tout dans le tems critique. 6°. Que
les lassitudes qui persistent pendant & après la fievre,
donnent lieu d'attendre des abscès aux joues
& aux articulations, 7°. Les lassitudes spontanées
Next page
The Project for American and French Research on the Treasury of the French Language (ARTFL) is a cooperative enterprise of Analyse et Traitement Informatique de la Langue Française (ATILF) of the Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), the Division of the Humanities, the Division of the Social Sciences, and Electronic Text Services (ETS) of the University of Chicago.